Test Ninebot One E+ : le top de la gyroroue ?

Image 1 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?
8/10

Ninebot One E+

  • ninebot one e
    31.64€
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Plus d’offres
On aime
  • Le prix
  • La maniabilité
  • L’application
On n’aime pas
  • Le poids
  • La puissance limitée
Verdict :

Aussi maniable qu’agréable, la Ninebot One E+ est une très bonne gyroroue. A moins de 1000 euros, elle est aujourd’hui celle qui offre le meilleur rapport qualité/prix. Sa facilité de prise en main et son design très travaillé compensent son relatif manque de puissance et d’autonomie. En revanche son « surpoids » ne saura être compensé que par l’achat d’un très onéreux trolley (100 euros). Apprendre à faire de la gyroroue peut être difficile. Assurément, apprendre avec une Ninebot One E+ rend la tâche moins complexe.

Image 2 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?




Parmi les acteurs majeurs incontournables de la gyroroue, il y a Ninebot et son modèle phare : la One E+. Cette roue de 16 pouces arrivée en France en plein été, est l’un des modèles les plus appréciés des « wheelers ». Nous avons nous aussi testé la roue de Ninebot avec un double objectif en tête. Premièrement, déterminer si le bon bouche à oreille dont elle bénéficie était vraiment mérité. Enfin, répondre à une question que beaucoup d’amateurs en passe de sauter le pas se posent : la Ninebot One E+ est-elle le bon modèle pour apprendre à faire de la gyroroue ? 

>>> A lire : Notre guide complet des gyropodes et trottinettes électriques 

5 raisons de craquer (ou pas) pour la Ninebot One E+


1 – Oui : Pour son design tout droit sorti de Tron

Image 3 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?Peu de gyroroues peuvent se targuer d’avoir un design aussi attrayant que celui de la Ninebot One E+. De fait avec sa coque blanche tout en rondeur et ses Leds personnalisables, la roue de Ninebot a crée une tendance largement reprise depuis.

Bien que les deux anneaux lumineux relèvent du gadget, le côté « Tron » de la roue reste un atout. C’est d’autant plus appréciable que nombre de ses prédécesseurs avaient complètement ignoré l’aspect esthétique. 

Seul regret sur l’esthétique globale de la roue : elle n’intègre pas de « trolley » qui permettrait de pouvoir la balader sans être obligé de la porter. De plus en plus de concurrents, ont saisi cette nécessité. Notez qu’il est toujours possible d’en ajouter un en option, mais à 100€ l’accessoire c’est une opération douloureuse.

Les premières tentatives pour monter dessus sont plutôt hasardeuses.

2 – Oui – Parce que c’est une roue super agréable à conduire

Malgré une vitesse de pointe limitée (22 km/h), une autonomie relativement moyenne (environ 25 km), et un poids assez conséquent (14,2 kg), la Ninebot One E offre un plaisir de conduite immédiat.


Bien sûr, pour profiter des joies de la roue et des « gyro-balades », il faudra passer par une laborieuse, mais indispensable, période d’apprentissage. Celle-ci varie d’une personne à l’autre mais il faut tout de même prévoir quelques heures (si possible dans un endroit fermé comme un parking) avant de se lancer en plein air. Sur ce point, la Ninebot One E+ nous a paru nettement plus simple d’accès, et donc plus adaptée aux débutants, que la Solowheel Extreme testée il y a quelques mois.

Et pour cause une fois à l’aise sur la gyroroue on ne peut qu’apprécier sa maniabilité, sa facilité de conduite et sa capacité à franchir la majorité des obstacles urbains. A n’en point douter la Ninebot One E+ est une roue facile à prendre en main et agréable à conduire. Deux atouts qui en font une roue parfaite pour les « wheelers » débutants. Ici c’est l’algorithme de Ninebot qu’il faut saluer. La société annonce que sa roue effectue « plus de 100 calculs à la seconde pour répondre instantanément à vos mouvements ».

Seule ombre au tableau : le besoin constant de réajuster la pression des pneus. Une opération aussi ennuyeuse que laborieuse. Au cours de ces trois semaines de test, nous avons été obligés de passer à la pompe à deux reprises. Le dégonflement des pneus n’est pas sans conséquence puisqu’il change le guidage de la roue et peut même provoquer quelques mauvaises surprises.

Image 4 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?

3 – Non – Parce qu’elle est vraiment trop lourde

Image 5 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?Le souci avec les gyroroues, c’est qu’elles ne roulent pas tout le temps. Que ce soit pour passer certains obstacles ou tout simplement pour prendre les transports en commun, il arrive assez souvent qu’on arrête sa roue pour la prendre à la main. Dans ces moments-là, les 14 kg de la Ninebot One E+ paraissent insupportables. Et pour cause même pour un format 16’’, la roue de Ninebot est relativement lourde. Là encore l’absence de « trolley » se fait sentir.

Pour ceux qui ne succomberaient pas à l’achat de l’accessoire, Ninebot a prévu une poignée qui ressort de la roue. Elle facilite le transport mais sa tenue n’est pas optimale. Dans tous les cas, porter la roue reste une tannée. L’avantage de cet inconvénient, du moins pour les débutants, c’est qu’il pousse à l’apprentissage. En effet, il est plus facile de trouver la motivation d’apprendre à faire de la gyroroue lorsqu’on considère le même trajet avec 14 kg à porter sur une main.

La gyroroue peut-elle s’adapter à tout type de terrain ?

4 – Oui – Pour son application utile et bien faite

Image 6 : Test Ninebot One  E+ : le top de la gyroroue ?Ninebot est l’un des seuls constructeurs de gyropode à avoir développé une application mobile pour sa roue. Celle-ci a un double intérêt. Elle permet tout d’abord de personnaliser les réglages de sa roue (sensibilité et couleurs des LED et verrouillage à distance de la roue essentiellement). Enfin, elle offre des informations et des statistiques sur sa propre conduite. La vitesse moyenne, la vitesse max, le nombre de km parcourus…

La troisième fonction de cette application est plus anecdotique : fonctionnant comme un réseau social, elle permet de mettre en contact le « wheeler » avec les autres possesseurs de Ninebot One E+ à proximité. Compte tenu du faible développement de ce genre de produits, c’est une fonctionnalité qui nous a très peu servi pendant nos trois semaines de test. 

Si l’application est un plus, elle n’en demeure pas moins perfectible. Premièrement, il est impossible de lancer la lancer sur son Smartphone sans mettre la roue sous tension. Enfin, à l’usage, on en peut que déplorer le manque d’un GPS. Impossible d’avoir un aperçu de ses balades. De fait, on se retrouve vite à utiliser une application de running ou de cyclisme pour palier aux manques de celle de Ninebot.

5 – Oui – Parce qu’on a pas réussi à la casser

Une roue, ça prend des coups. D’autant plus lorsqu’on est un parfait débutant. De fait, notre Ninebot One E+ a valsé un bon nombre de fois en trois semaines de test. Et malgré toutes nos cascades nous n’avons pas réussi à défigurer la roue de Ninebot. Bien sûr, celle-ci a été marquée plus ou moins légèrement par les chocs les plus intenses mais d’une manière générale nous avons été surpris par la robustesse de son châssis en magnésium.

Pour autant on ne saura assez conseiller aux wheelers débutants de prendre le temps d’une formation. Déjà parce qu’elle est proposée par une bonne partie des magasins spécialisés. Ensuite parce qu’elle diminuera votre temps d’apprentissage. Enfin, parce que les premiers jours sont aussi ceux qui font le plus souffrir votre roue, et là où elle est la plus susceptible de prendre des gros coups. Apprendre sur une roue d’essai permet donc de préserver la sienne.

La Ninebot One E peut-elle descendre les escaliers ?

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