Impressionnantes photos de l’espace

Les bandes de nuages tourbillonnants de Jupiter

L’ensemble complexe de bandes claires et sombres de formations de nuages sur Jupiter ont quelque chose d’hypnotisant sur cette image améliorée prise par la sonde spatiale Juno de la NASA. Les scientifiques amateurs Gerald Eichstädt et Seán Doran ont créé cette image en utilisant des données recueillies par Juno le 19 mai 2017, alors que la sonde se trouvait à environ 33 800 kilomètres au-dessus des sommets nuageux de Jupiter.

Crédits : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Gerald Eichstädt/Seán Doran

Touchdown !

Trois membres d’équipage de la Station spatiale internationale sont revenus sur Terre, samedi 2 septembre 2017, avec un atterrissage en douceur dans les steppes du Kazakhstan. Ce qui ressemble à une explosion lors de l’impact est l’activité des six moteurs à atterrissage de l’engin spatial Soyouz qui brûlent pour ralentir la chute. À bord de la capsule, Peggy Whitson a établi un nouveau record de 665 jours de séjour cumulé dans l’espace (pour les astronautes américains).

Crédits photo : NASA/Bill Ingalls

Un oiseau photobombe l’ISS !

Sur cette photo, prise en 2013 par le club d’astronomie du Centre européen d’Astronomie spatiale de l’ESA situé près de Madrid, on peut distinguer la Station Spatiale Internationale passer devant le soleil (trace horizontale), mais aussi un oiseau qui passait par là (verticale)… Ils n’avaient bien entendu aucune chance de se croiser puisque l’ISS file autour de la terre à 28 000 km/h à environ 400 km d’altitude et que l’oiseau volait beaucoup plus près, à environ 86 mètres de l’objectif de la caméra, selon les calculs effectués par l’Agence Spatiale européenne.      

Crédit photo : ESA

Décollage de l’Expedition 53

Magnifique image du décollage d’une fusée Soyouz transportant trois membres d’équipage de l’Expédition 53, à destination de la Station spatiale internationale, depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan le 12 septembre dernier. Les astronautes de la NASA Mark Vande Hei et Joe Acaba ainsi que le cosmonaute russe Alexander Misurkin sont arrivés à la station spatiale environ six heures plus tard.

Crédits photo : NASA/Bill Ingalls

Activité solaire repérée

Sur cette image de l’Observatoire de la dynamique solaire de la NASA, des langues de plasma solaire brillant, ou des flux de particules chargées, s’étendent entre des régions magnétiquement actives sur la surface du soleil. Le vaisseau spatial en orbite terrestre, qui surveille le soleil depuis 2010, transporte un équipement baptisé Extreme Ultraviolet Variablity Experiment (EVE) pour mesurer les émissions ultraviolettes les plus puissantes, ce qui lui permet d’avoir une vision claire de la couronne très chaude du soleil.

Crédit photo : Solar Dynamics Observatory/NASA

Top Chef

L’astronaute de la NASA Jack Fischer a capturé cette vue d’une aurore boréale à 400 km au-dessus de la Terre, depuis la Station spatiale internationale. “Un de mes passe-temps favoris pendant mon temps libre est de regarder les aurores“, a tweeté Fischer le 11 juillet 2017. “C’est presque vivant, cela 

Crédits photo : NASA/Jack Fischer/Twitter

L’ouragan Maria vu de l’ISS

Le soleil brille sur l’ouragan Maria photographié par l’astronaute de la NASA Randy Bresnik, il y a quelques semaines, depuis la Station spatiale internationale. Sous la tempête gigantesque, Porto Rico a été frappé par des vents très violents, de fortes pluies et des inondations. ” Nous avons regardé dans l’œil des monstres beaucoup trop de fois cette année “, a tweeté Bresnik au matin du 21 septembre 2017.

Crédits : Randy Bresnik/NASA/Twitter

Le TGT sous la Voie lactée

La lumière zodiacale et le scintillement de la Voie lactée illuminent le ciel nocturne sur cette image panoramique époustouflante du réseau du très grand télescope de l’Observatoire européen austral. Situé sur la montagne Cerro Paranal, dans le nord du Chili, le TGT n’est pas exposé à beaucoup de pollution lumineuse. Ce qui en fait un très bon endroit pour les observations, mais aussi pour l’astrophotographie.

Crédits photo : P.Horalek/ESO

La nébuleuse Californie

Ce long et léger nuage de gaz interstellaire et de poussière est la nébuleuse en émission NGC 1499. En raison de sa forme, les astronomes l’ont surnommée la nébuleuse Californie. Elle se situe à environ 1 500 années-lumière de la terre, dans la constellation de Persée.

Crédit : Ron Brecher

Joyeux anniversaire Canadarm2 !

Le Canadarm2, un bras robotisé arrimé à l’extérieur de la Station spatiale internationale, a eu 16 ans au printemps dernier !  Ce robot de 18 mètres de long y a été « livré » par la navette spatiale Endeavour avec la mission STS-100 le 19 avril 2001. L’astronaute canadien Chris Hadfield et l’Américain Scott Parazynski ont terminé l’installation du Canadarm2 lors de la deuxième sortie extravéhiculaire de la mission le 24 avril suivant. Sur cette photo, l’astronaute de la NASA Stephen Robinson perché dessus lors de la mission STS-114 de 2005.

Crédit photo :NASA

Le Caltech et la NASA nous la font voir de toutes les couleurs

Voici W51, un nuage moléculaire géant rempli de gaz cosmique et de poussière, situé à environ 17 000 années-lumière de la Terre. Cette nouvelle image composite combine les données de l’observatoire de rayons X Chandra de la NASA (en bleu) et de la lumière infrarouge vue par le télescope spatial Spitzer (orange et jaune-vert).

Crédits :NASA/JPL-Caltech/CXC/PSU/L.Townsley

Demi-lune de Dioné

Dioné, une des lunes de Saturne, brille comme la demi-lune (la nôtre) sur cette photo prise par la sonde spatiale Cassini de la NASA. Dioné est la quatrième plus grande lune de Saturne et est couverte de cratères et de curieux canyons. La sonde a capturé cette image le 22 juin 2017, alors qu’elle se trouvait à environ 360 000 kilomètres de Dioné.

Crédits photo : NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute

Une éclipse solaire sur Jupiter

Amalthée, le plus grand des satellites intérieurs de Jupiter projette une ombre sur la planète gazeuse géante sur cette photo prise par la sonde spatiale Juno de la NASA. L’ombre de cette lune a une forme allongée en raison de sa position par rapport à Jupiter, mais aussi parce qu’elle a elle-même une forme étrange. Jupiter ayant au moins 69 lunes, les éclipses solaires comme celle-ci sont plus fréquentes que sur Terre.

Crédits photo :NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

L’anneau de diamant

Fishy Starburst Galaxy

 Messier 82, une galaxie brillante riche en nouvelles formations d’étoiles, ressemble un peu à une carpe koï cosmique sur cette image de l’astrophotographe Jaspal Chadha. Située à 12 millions d’années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Grande Ourse, elle est environ cinq fois plus lumineuse que la Voie lactée. Elle est également connue sous le nom de Galaxie du cigare, ou NGC 3034.

Crédit photo :Jaspal Chadha

NGC 6753 fait la roue

La galaxie spirale régulière NGC 6753 rayonne dans l’espace profond sur cette image prise par le télescope spatial Hubble. C’est l’une des deux seules galaxies spirales connues à la fois assez proches, et suffisamment massives, pour que les astronomes puissent étudier sa couronne et le nuage de gaz chaud qui l’entoure. NGC 6753 se trouve à 150 millions d’années-lumière de la Terre dans la constellation du Paon.

Crédits photo :NASA/ESA/Hubble

« J’me présente, je m’appelle 2XMM J143448.3 + 033749 »

Le télescope spatial Hubble a dû scruter très profondément dans l’espace pour imager cette galaxie brillante avec un nom à coucher dehors : 2XMM J143448.3 + 033749. Classé comme une galaxie de Seyfert, ce système d’étoiles est censé contenir un trou noir supermassif en son centre. Il se trouve à près de 400 millions d’années-lumière de la Terre.

Crédit : NASA/ESA/Hubble

Fausse nébuleuse

On pourrait penser à une nébuleuse dans l’espace profond, mais ce nuage rougeoyant a été photographié dans l’atmosphère terrestre. La photo a été prise peu après le lancement d’une fusée SpaceX Falcon 9emportant avec elle 10 satellites de communication Iridium, le 9 octobre 2017. Après la coupure du moteur principal, les flammes des 9 premiers moteurs de la fusée se sont dissipées dans l’obscurité. Quelques secondes plus tard, les premier et deuxième niveaux de la fusée se sont séparés, le premier revenant sur Terre pour y atterrir.

Crédit photo : SpaceX

NGC 1068 alias Messier 77

Le noyau galactique actif au cœur de la galaxie spirale Messier 77 (également connu sous le nom de NGC 1068) brille de mille feux sur cette image du très grand télescope de l’Observatoire européen austral, situé dans le nord du Chili. Cette luminosité provient d’un trou noir supermassif qui rejette un rayonnement de haute énergie dans son environnement.

Crédit : ESO

La nébuleuse de Saturne

La nébuleuse planétaire NGC 7009, également connue sous le nom de nébuleuse de Saturne, brille dans l’obscurité sur cette nouvelle image de l’Observatoire européen austral. Son nom lui vient de sa forme qui peut faire penser à celle de Saturne, mais cet objet cosmique n’est bien entendu pas une planète. Au contraire, c’est un nuage massif de gaz et de poussière, ingrédients qui forment de nouvelles étoiles.

Crédit :ESO/J. Walsh

Photobombing interstellaire

 Une étoile prise en flagrant délit de photobombing d’une lointaine galaxie sur cette nouvelle image du télescope spatial Hubble. La galaxie, nommée NGC 7250, se trouve à plus de 45 millions d’années-lumière de la Terre. Parce que l’étoile, nommée TYC 3203-450-1, est environ un million de fois plus proche, elle vole la vedette à la galaxie tout entière. Si l’étoile était aussi loin que la galaxie, elle serait à peine perceptible.

Crédits photo :NASA/ESA/Hubble

L’Italie vue de l’espace

L’astronaute français Thomas Pesquet a pris cette magnifique photo du sud de l’Italie et de la Sicile la nuit depuis la Station spatiale internationale. Au premier plan, en haut à droite, un vaisseau spatial Soyouz arrimé à l’ISS.

Crédits photo : ESA/NASA

Trou coronal

L’Observatoire de la dynamique solaire, de la NASA, a capturé il y a quelques semaines cette image d’un gigantesque trou coronal béant à la surface du soleil. Les trous coronaux sont des ouvertures dans le champ magnétique du soleil d’où une mer de particules chargées, connues sous le nom de vent solaire, s’écoule dans l’espace.

Crédits photo : NASA Solar Dynamics Observatory

Oh la belle bleue !

La bleue et magnifique nébuleuse de l’Iris brille de manière éclatante dans un nuage de poussière interstellaire sur cette image prise par l’astrophotographe Terry Hancock. Au centre, une étoile chaude nommée SAO 19158 éclaire toute la nébuleuse, car sa lumière brillante diffuse sur les particules de poussière environnantes.

Crédit :Terry Hancock

Les derniers moments d’une bulle

Capturée par l’observatoire spatial en rayon X à haute résolution  XMM-Newton de l’ESA (l’Agence Spatiale Européenne), cette image nous montre la magnifique bulle cosmique S308 entourant l’étoile Wolf-RayetHD 50896. Cette bulle mesure près de 60 années-lumière de diamètre et se situe  à 5 000 années-lumière de la terre dans la constellation du Grand Chien.  Conseil : ne vous y attachez pas trop… elle doit bientôt se disperser dans le milieu stellaire, juste avant que l’étoile elle-même n’explose en supernova.

Crédits : ESA/XMM-Newton, J.A. Toala and M.A. Guerrero (IAA-CSIC), Y.-H. Chu and R.A. Gruendl (UIUC), S.J. Arthur (CRyA – UNAM), R.C. Smith (NOAO/CTIO), and S.L. Snowden (NASA/GSFC) and G.Ramos-Larios (IAM).   

Sale temps pour la naine brune

Cette naine brune  a un nom à coucher dehors, « 2MASSJ22282889-431026 »,  et une météo à ne surtout pas mettre le nez dehors. Les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer de la NASA l’ont observée simultanément et ont pu en déduire que son atmosphère était très agitée et remplie de « nuages » de la taille de la terre. Cette image a été composée à partir des courbes de luminosité enregistrées par les télescopes.   

Crédit: NASA, ESA, JPL-Caltech, D. Apai and E. Buenzli (Université d’Arizona)

Une étoile parmi 3 000

Ce jeune amas stellaire baptisé Cep OB 3b et situé au nord de la constellation de Céphée a été observé par l’un des 22 télescopes de l’observatoire de Kitt Peak en Arizona. L’image a été obtenue en combinant celles de quatre filtres différents. L’étoile la plus brillante et la plus proche de nous, que l’on peut voir au centre, y est entourée d’environ 3 000 autres étoiles.      

Crédit: T.A. Rector (Université d’Alaska Anchorage), T. Allen (Université de Toledo) et WIYN/NOAO/AURA/NSF

Nébuleuse montagne

Cette image de la « Mystic Mountain » date de début 2010, mais reste l’une des plus impressionnantes acquisitions faites par Hubble. Publiée à l’occasion du 20ème anniversaire du lancement du télescope spatial, on y voit une montagne de poussières et de gaz de 3 années-lumière s’élevant dans la Nébuleuse de la Carène.     

Crédits : NASA, ESA, and M. Livio et The Hubble 20th Anniversary Team (STScI)

Mercure en couleur. Et en entier !

Après être entrée en orbite autour de Mercure le 18 mars 2011, et après avoir pris des milliers de clichés à l’aide d’une caméra grand-angle haute-résolution, la sonde spatiale Messenger a permis récemment à la NASA de nous offrir cette carte complète et en couleur le 21 mars 2013.

Crédits:  NASA Goddard Space Flight Center. Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory. Carnegie Institution of Washington

La nébuleuse fantôme

Obtenue à l’aide du télescope Mayall de 4 mètres de diamètre de l’Observatoire de Kitt Peak en Arizona, cette image nous montre l’inquiétante nébuleuse par réflexion vdB 141 située dans la constellation de Céphée. Les lumières des différentes étoiles qui y sont intégrées diffusent des lumières qui semblent représenter des fantômes.        

Crédits: T.A. Rector/Université d’Alaska Anchorage, H. Schweiker/WIYN and NOAO/AURA/NSF

Le cheval de l’espace

Cette image de la Nébuleuse de la Tête de Cheval a été obtenue grâce à un télescope de 0,9 mètre situé à l’observatoire de Kitt Peak. Cette nébuleuse qui se trouve à environ 1 600 années-lumière de la terre fait partie de la constellation d’Orion. On la voit ici représentée avec de fausses couleurs générées à partir des images des raies d’émission d’Hydrogène Alpha, d’oxygène et de sulfure (respectivement rouge, vert et bleu). On peut également distinguer à l’extrémité gauche de cette image le halo de l’étoile Zeta Orionis, une des trois étoiles formant la ceinture d’Orion.  

Crédits : T.A.Rector (NOAO/AURA/NSF) et Hubble Heritage Team (STScI/AURA/NASA)

Mars psychédélique

Sur cette carte minérale haute en couleur de la caldera Nili Patera, située sur le volcan bouclier de Mars Syrtis Major, a été obtenue dans le  cadre de la mission Mars Global Surveyor. Grâce à l’un des cinq instruments qu’embarquait le Thermal Emission Spectrometer, les scientifiques ont pu  constater la variété des roches de surface présentes sur la « planète rouge ». Sur cette surface, représentant 16 km de large, ils ont notamment pu déceler que les coulées de Dacite, sur le cône du volcan et sur les zones apparaissant en magenta, étaient d’une composition différente des laves basaltiques qui recouvrent la plus grande partie du sol de la caldera (en bleu).        

Crédit : NASA. JPL-Caltech. ASU

      

Chicken Run

On l’appelle communément la Nébuleuse du poulet qui coure (The Running Chicken Nebula) car certains y voient un gallinacé en fuite… Et on ne demande qu’à les croire. Cette nébuleuse cataloguée plus scientifiquement sous le code IC 2944 ouNébuleuse Lambda Centauricar elle abrite l’étoile brillante du même nomqui est une des plus brillantes de la Constellation du Centaure, est située à 5 800 années-lumière de la terre.  Cette image est un composite de quatre couleurs obtenues par les détecteurs infrarouges du télescope spatial WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer).

Crédits : NASA/JPL-Caltech/UCLA

Parée de rose

Publiée le 6 décembre dernier, cette image prise par le télescope spatial Hubble montre une nébuleuse lumineuse rose entourant presque totalementNGC 922, une galaxie spirale située dans la Constellation du Fourneau. La structure en anneau de cette galaxie a été déformée il y a environ 330 millions d’années par la collision avec une galaxie plus petite qui l’a percée en plein cœur laissant apparaître un « œil de bœuf » cosmique.  

Crédit : NASA, ESA

Baptême de cratères

À l’image de ce cratère, qui désormais s’appelle « Pahinui » en hommage à Gabby Pahinui, célèbre guitariste de musique hawaïenne décédé en 1980, 9 cratères de Mercure  viennent d’être baptisés par l’UAI (Union Astronomique Internationale) de noms d’artistes, de musiciens ou d’auteurs disparus en accord avec la règle de nommage propre à cette planète. Pas un seul français dans cette nouvelle fournée qui comporte également  un célèbre écrivain américain (Lovecraft), un peintre et philosophe russe (Roerich), un poète et révolutionnaire Hongrois (Petofi), un scénariste Italien (Flaiano)…        

Crédits: NASA

L’étoile cachée

Cette image étonnante de la nébuleuse de l’Oeuf a été prise entre septembre et octobre 2002 par le télescope spatial Hubble. Elle a été réalisée en combinant les lumières obtenues à l’aide de trois filtres polarisants respectivement colorées en rouge, bleu et vert. L’objectif était d’étudier la manière dont les particules de poussière reflètent la lumière émise par l’étoile, elle-même cachée par une épaisse ceinture de poussière verticale.      

Crédits: NASA et The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

   

La galaxie spirale

Cette galaxie, découverte en 1774 par Johann Elert Bode, se nomme M81 et est située à environ 11,8 millions d’années-lumière de la terre (une des plus proches…) dans la fameuse constellation de la Grande Ourse et a un diamètre d’environ 60 000 années-lumière. Cette image a été obtenue en mars 2013 à l’aide d’un télescope équipé d’une optique de 0,80 mètre de l’observatoire Mount Lemmon Sky Center en Arizona.  

Crédits: Adam Block/Mount Lemmon SkyCenter/University of Arizona

L’arbre de noël de la NASA

Les scientifiques de la NASA y voient un arbre de Noel couvert de décorations et de guirlandes… La structure très complexe de cette nébuleuse gazeuse brillante baptisée NGC 5189 située à 1 800 années-lumière de la terre dans la Constellation de la Mouche à une forme de « S » très particulière due, selon l’agence spatiale, à une naine blanche qui en occupe le cœur. L’image a été obtenue grâce à Hubble et illustre parfaitement bien la dernière étape de la vie des étoiles de tailles moyennes, comme notre Soleil, qui après avoir épuisé son noyau, expulse son enveloppe extérieure pour devenir une nébuleuse.    

Crédit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

Titan en couleur

Sur cette image en « vraies » couleurs  mise à jour et publiée le 2 avril 2013 par la NASA sur son site Web, on peut voir Titan, la plus grande lune de Saturne, passer devant elle et ses anneaux. Les images ont été prises par la sonde spatiale Cassini-Huygens le 21 mai 2011 en utilisant des filtres spectraux combinés rouge, vert et bleu à une distance d’environ 2 300 000 km de Titan.     

Partez à la découverte de Mars

Toutes les images obtenues lors de la mission Mars Express, la sonde spatiale de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), sont désormais accessibles à tous à l’aide d’une interface web disponible sur le site de l’Université Libre de Berlin. HRSCview permet de parcourir et d’explorer toutes les régions de Mars telles que Mars Express a pu les voir et de découvrir ainsi une multitude d’images qui n’avaient pas été diffusées officiellement jusqu’à présent.  

Un nuage d’étoiles en formation

Cette nouvelle image en trois couleurs que l’on doit à Herschel, le télescope spatial de l’ESA, nous montre le nuage moléculaire géant W3. Couvrant près de 200 années-lumière, c’est un des plus grands nuages de formation d’étoiles de la Voie lactée. Une sorte de « nurserie » située à environ 6 200 années-lumière dans le Bras de Persée, un des bras spiraux de notre galaxie.