[Test] Apple Watch Series 4 : meilleure en tout

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Apple Watch Series 4

La Rolls, mais réservée aux iPhone

  • apple watch series 4
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On aime
  • Un écran superbe
  • Autonomie améliorée
  • Prix inchangé
On n’aime pas
  • Siri peut mieux faire
  • Pas d’écran always on
Verdict :

Renouveler la meilleure montre connectée du moment n’est pas une entreprise facile. C’est pourtant ce que fait Apple avec la Series 4 avec des améliorations bien senties. Le plus grand écran et un Watch OS5 toujours plus performant ne sont pas étrangers à cette réussite tout comme les légères améliorations ergonomiques. Surtout, la Watch a su trouver un équilibre qui fait d’elle non seulement le prolongement parfait de l’iPhone mais aussi un compagnon de sport et de santé efficace.

Compatibilité iOS
GPS Oui
Capteur cardiaque Oui
Autonomie 18 heures (recharge par USB)
Résistance à l'eau 5 ATM (50 mètres)
Suivi du sommeil Oui
Poids 48 g
Système de paiement Apple Pay

Déjà maître du secteur des montres connectées, Apple a pris le soin de renouveler sa Watch en même temps qu’il annonçait ses nouveaux iPhone. Et contrairement aux smartphones, les changements sont nombreux : taille de l’écran, nouvelles fonctionnalités, autonomie améliorée… la reine des smartwatch n’est pas près de perdre sa couronne.

Oui – Parce que le plus grand écran lui va mieux

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A l’inverse des nouveaux iPhone (Xs et Xs Max) dont l’apparence a peu changé, la principale évolution de la Watch Series 4 est esthétique. Un plus grand écran qui change tout ? Peut-être pas, mais une plus grande diagonale ça fait déjà beaucoup. Ainsi l’écran bord à bord de la dernière montre connectée d’Apple modifie également sa taille. La nouvelle mouture se présente en deux versions de 40 et 44 mm qui enterrent 38 et 42 mm précédents. Il suffit de mettre la Series 3 et la Series 4 côte à côte pour s’apercevoir du changement flagrant. Cet agrandissement a également une autre conséquence positive puisqu’il gomme l’un des principaux défauts des générations précédentes : l’épaisseur. De 11,4 mm, la Watch passe à 10,7. Si sur le papier 7 mm ne font pas beaucoup, au poignet en revanche ils changent la sensation et rendent la montre plus agréable à porter malgré une légère hausse de son poids.

Ces changements ont un but : mettre en valeur le nouvel écran bord à bord OLED de la montre. La petite dalle à une qualité d’affichage étonnante. Sur notre modèle de 42 mm (448×368), nous avons pu apprécier sa lisibilité, son excellent contraste et sa luminosité qui la rendent utilisable même en plein soleil. 

Oui – Pour les nouvelles fonctionnalités santé

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L’aspect santé de la Watch est arrivé progressivement en parallèle du suivi des activités. Au départ, la montre connectée d’Apple se contentait de rappeler à son porteur qu’il fallait bouger de temps en temps, puis qu’il fallait également prendre le temps de respirer un bon coup. L’amélioration du capteur de fréquence cardiaque ainsi que les meilleures performances du gyroscope permettent à Apple de présenter sa Watch comme un véritable accessoire pour surveiller sa santé.

Ainsi, la Series 3 introduisait l’alerte en cas de pic anormalement élevé de fréquence cardiaque, les exemples ne manquant pas pour souligner que cette fonctionnalité a sauvé des vies. Sa successeur, la Series 4 peut désormais détecter les pics trop bas.

Mais la grande nouveauté de la dernière montre connectée d’Apple, c’est sa capacité à détecter les chutes. La fonctionnalité est évidemment destinée aux personnes âgées et peut, fort heureusement être désactivée via l’application. Dans les faits, elle fonctionne plutôt correctement même si la montre peut être trompée lors d’une activité physique comme un squash. Dès lors, si vous ne la surveillez pas, elle alertera vos amis puis les premiers secours.

Enfin, la Series 4 inaugure une nouvelle fonctionnalité ECG, c’est-à-dire que la montre est capable de réaliser un électrocardiogramme qui pourra ensuite être transmis à son médecin traitant. Pour l’heure cette application est bloquée pour des raisons juridiques. En effet, elle attend sa validation par les autorités sanitaires compétentes aux États-Unis (Apple indique que le processus est en bonne voie). Une instance équivalente en Europe devra également approuver la fonction ECG de la Watch pour qu’elle soit déployée en France.

Oui et non – Elle est sportive mais elle peut mieux faire 

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Depuis la première Watch et un positionnement « luxe » hasardeux, Apple s’évertue à présenter sa montre connectée comme un « coach de vie » et un prolongement de l’iPhone. Autant que la santé, la Watch peut surveiller l’activité physique de son porteur et l’aider à s’améliorer. Si le jeu consiste toujours à remplir ses anneaux d’activité (Bouger / M’entrainer / Me lever), l’Apple Watch se dit également plus efficace dans le suivi d’activités sportives. Concrètement c’est le cas et cela passe par une amélioration de ses composants et/ou de ses performances. Les deux principaux acteurs de l’analyse de l’activité physique, le GPS et le capteur d’activité cardiaque, sont ici directement visés.

Le premier, affiche des performances souvent supérieures aux autres montres que nous avons pu tester. En terrain ouvert, la trace GPS est globalement respectée. En terrain couvert (forêt ou immeubles) les résultats sont plus discutables mais tout de même meilleurs que ceux obtenus par les montres sous Andoid Wear.

Quant au capteur de fréquence cardiaque là aussi on se rapproche de ce que peut offrir une bonne montre de sport comme un Garmin 645 Music ou un bracelet haut de gamme de type Fitbit. La Watch Series 4 s’améliore aussi dans l’analyse et le suivi des activités physiques. Preuve en est sa fonctionnalité de détection des activités. Lorsque vous marchez depuis une dizaine de minutes ou lorsque vous nagez, si vous avez oublié de démarrer une activité, la montre d’Apple est capable de détecter les mouvements inhabituels et de vous proposer d’enregistrer l’activité. Pratique pour les étourdis. Mais c’est aussi un point sur lequel la Watch pourrait s’améliorer. En effet, elle est pour l’instant incapable de détecter lorsqu’on fait du vélo alors que la position des mains et la vitesse de déplacement devraient êre des indicateurs suffisants. En définitive, sans être la montre de sport parfaite, l’Apple Watch Series 4 est un excellent compagnon d’activité.

Oui – Pour son autonomie revue à la hausse

Quel que soit l’OS, la forme ou la taille les montres connectées ont en commun un vilain défaut : une autonomie très limitée. L’Apple Watch ne déroge pas à la règle et nous avions d’ailleurs pointé cette limite dans le test de la Series 3. Force est de constater qu’en un an, Apple a rectifié le tir. Si le précèdent modèle après 18h de fonctionnement, la Series 4 tient facilement deux jours sans être rechargée. Et cela dans le cadre d’une utilisation classique. Bien évidemment, l’autonomie peut être moindre dans le cas d’un usage intensif et surtout en fonction de l’utilisation du GPS qui reste très énergivore.

Certains objecteront qu’il est facile d’augmenter l’autonomie de sa montre lorsqu’on la prive d’un écran « always on » (allumé en permanence) ou que les dernières Watch GT de Huawei annoncent 14 jours d’autonomie. Certes, mais en contrepartie aucune n’a la fluidité d’affichage ni l’interface complexe d’une Apple Watch. 

Oui – Pour ses performances et son utilisation améliorées

Image 5 : [Test] Apple Watch Series 4 : meilleure en tout

La Watch Series 4 ne se contente pas d’arborer un plus grand écran, elle s’améliore sur bien d’autres points. Sur l’ergonomie générale, il faut noter deux retouches importantes :

  • le déplacement du micro sur le flanc droit (terminés les larsens)
  • la couronne bénéficie désormais d’un retour haptique qui facilite son usage

A l’intérieur de la montre, le bouleversement est encore plus notable. Pour la première fois, la Watch accueille une puce double cœur et, concrètement, ses performances s’en trouvent améliorées avec une navigation devenue plus fluide. Petit plus également, la nouvelle Watch est compatible avec la norme Bluetooth 5.0 (moins de latence et plus d’autonomie avec les casques sans fil).

Enfin, il serait injuste de passer en revue les améliorations de la montre connectée d’Apple sans parler de celles de son OS. Si la Series 4 est aussi réussie c’est aussi grâce à Watch OS5. Celui-ci introduit quelques nouvelles fonctionnalités bien senties, comme le regroupement des notifications emprunté à iOS. Il est aussi possible de modifier l’affichage des applications, et de remplacer l’iconique nuage par une liste assez banale (alphabétique) et assez peu pratique pour peu qu’on ait plus d’une quinzaine d’apps. Mais la modification la plus importante est réservée au « Watch faces », c’est-à-dire les cadrans maison. Désormais ils peuvent afficher jusqu’à huit « complications » (c’est ainsi qu’Apple nomme les rubriques et autres raccourcis présents sur le cadran). Ceux-ci sont toujours personnalisables mais ne bénéficient pas de l’exposition que pourrait leur offrir un écran Always On, c’est-à-dire allumé en permanence. 

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