Même si on n’en parle moins ces derniers temps, le marché des montres connectées est toujours actif. Pour preuve Huawei qui renouvelle fréquemment sa gamme. Découvrons ensemble la toute nouvelles Huawei Watch GT « version 2 » édition sport… ouf !
- Apparence robuste
- Autonomie exceptionnelle
- Fonction « Course guidée » intéressante
- Pas de fonction de lecture musicale
- Impossible d’interagir avec les notifications
- Système fermé
COMPATIBILITÉ | Android & iOS |
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GPS | OUI |
CAPTEUR CARDIAQUE | OUI |
AUTONOMIE | Une semaine (recharge par USB) |
RÉSISTANCE À L'EAU | 5 ATM (50 mètres) |
SUIVI DU SOMMEIL | OUI |
POIDS | 46 g (Sans bracelet) |
SYSTÈME DE PAIEMENT | NON |
Décidément Wear OS, l’OS de Google dévolu aux montres connectées, semble avoir de la peine à convaincre les consommateurs et les fabricants de devices. En effet, Huawei a décidé de développer son propre OS pour ses montres : LiteOS. Le tout est animé par un processeur double cœur maison présenté comme une solution nettement moins gourmande en énergie que la concurrence. Objectif avoué : offrir une autonomie tout simplement impressionnante. Promesse tenue ?
Oui, pour son design et sa qualité de fabrication
De prime abord, cette montre connectée ne fait pas dans l’originalité et rappelle les précédentes générations du constructeur chinois. C’est du classique, mais on apprécie sa jolie couronne aux indications orange, la même couleur que le bracelet en caoutchouc de notre exemplaire de test. Le boîtier en acier inoxydable semble très robuste et les deux boutons offrent un toucher également très rassurant quant à leur capacité à endurer les plus mauvais traitements. La Huawei Watch GT « version 2 » édition sport est imposante avec ses 46 mm de diamètre, mais elle demeure relativement légère. En tout cas, elle se fait presque oublier au poignet. Le bracelet en caoutchouc légèrement élastique assure une tenue irréprochable. Pour 249 € environ, cette montre a fière allure.
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Oui, pour son interface simple et fluide
Les différents menus s’affichent sur un excellent écran tactile OLED de 1,39 pouce qui demeure lisible dans toutes les conditions d’éclairage. Sa résolution de 454 x 454 pixels se traduit par une très bonnee finesse d’affichage, soit 326 ppp. Le principe de navigation dans les menus est plutôt simple malgré l’absence de couronne rotative comme la Samsung Galaxy Watch. Un glissement du haut vers le bas fait apparaître le panneau des raccourcis pour passer en mode Ne pas déranger, accéder au menu de configuration ou encore faire sonner le téléphone. Le mouvement inverse affiche les notifications. Un glisser latéral permet lui d’ouvrir les écrans relatifs aux grands univers de la montre : le suivi d’activités quotidiennes, la météo, le suivi du rythme cardiaque. Passons aux deux boutons. Celui du haut fait apparaître l’intégralité des fonctions de la montre et celui du bas lance les entraînements. Seul petit regret, l’absence d’un bouton retour.
Non, pour les fonctions connectées peu nombreuses
En développant LiteOS, Huawei est parti d’une page blanche et avoue assez facilement que ce système d’exploitation né pourtant il y a 5 ans devra évoluer pour rattraper la concurrence notamment dans le secteur de la richesse fonctionnelle. Si les fonctions sportives sont nombreuses et plutôt de qualité, ce n’est pas franchement le cas des fonctions connectées avec le smartphone. D’une part, aucune application tierce ne tire profit de la connexion entre la montre et le smartphone. D’autre part, on ne peut pas interagir avec les notifications. Impossible par exemple de répondre à un SMS y compris vocalement, car cette montre n’intègre tout simplement aucun micro, ni de haut-parleur d’ailleurs. Oubliez donc aussi la possibilité de répondre à un appel téléphonique. Nous sommes donc loin de l’interactivité d’une Apple Watch !
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Non, car le smartphone est indispensable
Outre l’absence d’un ensemble micro / haut-parleur, la montre de Huawei souffre d’une mémoire interne limitée à 128 Mo, mêm moins en pratique. Elle ne peut donc pas accueillir comme de nombreuses concurrentes quelques gigaoctets de musique pour permettre à son utilisateur de partir faire son sport sans son smartphone. D’ailleurs, même si c’est finalement cohérent avec ce que l’on vient de dire, il n’est pas possible de connecter à la Watch GT un casque Bluetooth.
Oui et non pour des fonctions sportives nombreuses, mais fermées
La montre prend en charge de nombreuses activités. Inutile de s’étendre sur les grands classiques tels que les différents modes de course à pied ou de cyclisme. La Watch GT tire profit de son étanchéité à 50 mètres pour permettre aux nageurs de suivre leurs séquences d’entraînement en piscine comme en eaux libres. Même chose pour les triathlètes qui disposeront d’un mode dédié. Une fonction « course guidée » interpelle. Il s’agit de programmes dévolus aux débutants qui peuvent être choisis en fonction d’objectif comme le brûlage de graisse. C’est plutôt bien pensé. La géolocalisation par la puce GPS intégrée n’est pas la plus véloce que nous ayons vue, mais une fois l’acquisition faite la géolocalisation n’est plus lâchée, du moins dans l’environnement plutôt ouvert où nous faisons nos différents tests. La précision est plutôt bonne tout comme celle du capteur de fréquences cardiaques optique. Les sportifs les plus équipés ne pourront pas relier leur montre à une sangle abdominale. Dommage. L’ensemble des données vient se synchroniser avec l’application Huawei Santé. Elle se montre plutôt convaincante sur le plan de son ergonomie et de sa stabilité. Chaque séquence d’entraînement se matérialise sous la forme d’un tableau de bord complet. Il est possible d’exporter ces données sous la forme d’une image, mais pas directement dans des applications tierces telles que Strava.
Oui, pour son autonomie exceptionnelle
La montre se recharge rapidement par le biais d’une base magnétique qui utilise un câble USB-C. Le duo formé par LiteOS et le processeur double cœur maison fait une belle démonstration en matière d’autonomie. Après une semaine d’utilisation, il nous reste 35 % de batterie malgré deux sorties représentant environ 3 h 30 de suivi GPS. Sans activité sportive enregistrée, la montre pourtant reliée à un smartphone qui lui envoie de nombreuses notifications ne perd que 20 % de batterie en 3 jours. Impressionnant. Pas de doute c’est beaucoup mieux que la concurrence même si cela se traduit par une richesse fonctionnelle minorée.