Azar, l’équivalent mobile de Chatroulette qui fait un carton

Image 1 : Azar, l’équivalent mobile de Chatroulette qui fait un carton

Le service de discussion en ligne Chatroulette a connu un certain succès il y a quelques, malgré sa nudité parfois inopinée et certains utilisateurs étranges, mais il semblerait qu’Internet soit passé à autre chose depuis. Mais l’application coréenne Azar veut remettre l’idée au goût du jour, cette fois sur mobile, en reprenant le même principe : deux inconnus sont mis en relation aléatoirement, et la discussion démarre avec la vidéo en prime.

L’application n’est pourtant pas totalement nouvelle, puisqu’elle a été lancée il y a près de trois ans en Asie, avant d’être déployée progressivement dans près de 200 pays différents, où un nombre grandissant d’utilisateurs s’y essaient. Récemment, son éditeur Hyperconnect a diffusé quelques chiffres qui donnent le tournis : plus de 100 millions de téléchargements effectués à travers le monde, pour un total de près de 13 milliards de connexions entre inconnus.

Azar pousse cependant le concept de Chatroulette un peu plus loin, puisque de nombreuses fonctions plus à l’ordre du jour ont été ajoutées. Comme pour Tinder, une fois connecté à une autre personne, il est possible de simplement glisser son doigt vers le bord de l’écran pour mettre fin à la discussion et passer à la suivante. Comme pour Snapchat, l’application propose des filtres à intégrer à son image et qui seront ajoutés à la discussion en cours. Comme pour Whatsapp, il est possible d’ajouter un contact dans une liste d’amis pour continuer des conversations privées avec dans le futur.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui pourrait poser problème à la popularité de Azar. Car si l’application apporte beaucoup de nouveautés par rapport à Chatroulette, elle partage en revanche au moins un point commun : la mauvaise surprise de croiser un ou plusieurs utilisateurs complètement nus et assez peu pudiques. Un problème qui pourrait pousser Hyperconnect à prendre des mesures, puisque l’âge minimum d’inscription à l’application est de 14 ans, une limite qui peut de toute façon être contournée par les plus jeunes en mentant simplement sur leur date de naissance. Samuel Anh, PDG d’Hyperconnect, assure à Mashable que l’entreprise cherche un meilleur moyen de vérifier l’âge de ses utilisateurs, mais que pour l’heure, plus de 90% des utilisateurs auraient plus de 20 ans, une donnée difficilement vérifiable avec précision.

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