Après les drones aériens et sous-marins, la Russie lance un nouveau type d’appareil, un tank semi-autonome. Grâce à ces nombreux armements, l’Uran-9 peut remplir plusieurs fonctions. Néanmoins, il requiert la présence d’une unité de contrôle et cette condition limite son rayonnement. Traduction : son ou ses pilotes disposent d’une télécommande et doivent se positionner à proximité du char.
L’Uran-9 est lourdement armé
Les concepteurs de l’appareil n’ont pas lésiné sur les armes. Ce véhicule semi-autonome est équipé par une mitrailleuse automatique de calibre 7.62, un canon automatique 2A72 (30 mm) ainsi que de nombreux lance-missiles antichars Ataka 9M120. De plus, on peut aussi ajouter des appareils de détection et des missiles sol-air. Dans cette configuration, l’Uran-9 peut affronter n’importe quel ennemi et sa présence sur le front constitue un gage de sécurité.
Une autonomie limitée handicape l’Uran-9
Tyler Rogoway, analyste au sein de Foxtrot Alpha, un blog consacré à l’armement et la guerre moderne estime que sur un champ de bataille, l’efficacité de ce tank semi-autonome laisse à désirer. En effet, les pilotes se trouveraient à proximité de l’Uran-9 et au lieu d’attaquer le char, le poste de contrôle constitue une cible plus facile pour l’ennemi. Ainsi, l’appareil sera uniquement réservé aux combats rapprochés.
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