Une récente étude scientifique propose d’utiliser les systèmes de climatisation pour produire de l’énergie durable.
À l’heure où les gouvernements restent passifs voir même sceptiques face au changement climatique – à l’image de Trump qui a choisi de ne pas « croire » au réchauffement de la planète – les études scientifiques se multiplient pour essayer de développer des nouvelles technologies misant sur les énergies renouvelables.
On estime à 5 milliards le nombre de climatiseurs en fonctionnement dans le monde d’ici 2050. Des appareils qui certes améliorent le quotidien mais qui comme la plupart des objets et des appareils de notre quotidien utilisent des sources d’énergie d’origine fossile pour pouvoir fonctionner. Ces énergies émettent dans notre atmosphère une quantité énorme de dioxyde de carbone, ce qui bien sûr, augmente la température de la Terre. Qui dit réchauffement de la Terre dit hausse des températures et donc plus de climatiseurs et plus de besoins en énergie. Alors pourquoi pas transformer tous ces climatiseurs en machines à convertir le dioxyde de carbone qui se trouve dans l’air en combustible synthétique liquide. C’est l’idée qu’ont eu des scientifiques allemands : équiper les systèmes de climatisation d’une technologie leur permettant d’exploiter le pouvoir du dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau de l’air ambiant pour l’utiliser comme source durable de combustible.
En 2018 seulement, les activités humaines ont généré 37 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans notre atmosphère. L’étude suggère que les 25 000 supermarchés allemands pourraient à eux seuls capturer environ 1 000 tonnes de dioxyde de carbone par heure. Bien que le développement en soit encore à ses débuts, les scientifiques estiment que si tous les climatiseurs du monde étaient équipés de cette technologie, les émissions de CO2 pourraient être considérablement réduites.
Bien sûr, toute bonne idée vient avec ses défauts. L’un d’eux est évidemment le fait que les climatiseurs utilisent de l’électricité fournie par des énergies fossiles. À moins que tous ces climatiseurs n’utilisent de l’énergie provenant de sources d’énergie renouvelables comme le solaire, ce qui nécessiterait l’installation d’une quantité considérable de panneaux solaires. L’autre problème est celui du stockage de tout le combustible ainsi créé. Des défis qui nécessiteraient certes de grands changements dans nos sociétés, mais qui valent sûrement la peine d’être relevés.
On pourrait aussi passer aux climatiseurs à évaporation, aux puits canadien, aux tours à vent coanda ou bien à l »écoconception des nouveaux bâtiments et que sais-je encore… Là le système ressemble à une usine à gaz en système monovalent qui imposerait une solution unique, pas forcément la meilleure en fonction des situations, à tout le monde.
Où sinon on arrête les bêtises avec les énergies fossile, et on utilise du nucléaire qui ne produit ni pollution, ni CO2. Et un petit peu de recherche pour découvrir comment supprimer le peu de déchets à long terme produit.
N’importe quoi
Une ânerie de plus…!
Mais c est quoi ces âneries?…sur place un climatiseur ne dégage aucun co2….sérieux parlez de sujets que vous maîtrisez svp…..
Ca ne crée aucun chaleur…ça la déplace de l interieure vers l exterieur….
Le seul co2 produit l est pour produire de l electricité nécessaire à son fonctionnement…depuis une centrale loin du climatiseur….
Effectivement réviser vos cours Messieurs les scientifiques..
A part les fuites de fréon qui équivalent à des émissions de CO2 pour ce qui concerne l’effet de serre..je ne vois pas en quoi un circuit frigorifique créé du Co2..
Il me semble que l’on utilise plus de Fréon, mais les nouveaux systèmes (pour les industries) utilisent du CO2 au haute pression (il me semble au moins 70 bar) pour refroidir. Sinon pour la photo, il s’agit de climWorks société d’Iceland
Sources : https://torrefacteur.co/2017/11/climeworks-usine-a-emissions-negatives/
http://www.climeworks.com/
Autre source pour le CO2 pour la réfrigération : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Doc_2_extraits_rapport_alternatives_HFC.pdf
Site du gouvernement