Quelles solutions ?
Qu’il s’agisse de sa branche fixe ou du mobile, Free semble donc quoiqu’il arrive dans une situation difficile.
Concernant YouTube, Xavier Niel a déjà exprimé son souhait qu’une solution « arrive sous peu ». C’était il y a un an, et la situation ne semble toujours pas en mesure de se débloquer entre les deux marques. Le bras de fer s’éternise, et ce sont surtout les abonnés qui en paient le prix pour l’instant. Ce bras de fer ne peut toutefois avoir que deux issues : soit Google cède, et investit effectivement dans des infrastructures permettant de faire transiter plus de trafic sans rien réclamer à Free, soit ce-dernier décide finalement de négocier avec Google. Dans ce cas, il n’est d’ailleurs pas à exclure que ce coût supplémentaire pour Free puisse se répercuter sur le prix des abonnements. Free, qui avait dû abandonner son sacro-saint prix unique à moins de 30 euros se verrait alors obligé d’augmenter encore un peu plus ses tarifs. Difficile d’imaginer quand une telle issue pourrait survenir, mais les récentes plaintes ainsi que l’enquête de l’Arcep qui a eu lieu au mois de décembre dernier pourraient avoir pour effet de débloquer la situation plus rapidement.
Concernant Free Mobile, le problème est quelque peu similaire. L’accord d’itinérance avec Orange coûte cher à Free, qui doit donc accepter une qualité moindre sur le réseau d’Orange pour économiser un minimum. Free a déjà annoncé travailler activement à la mise en place d’antennes propres à son réseau, afin de pouvoir enfin se passer de l’itinérance et proposer une connexion mobile dont il est le seul maître. Mais ces travaux prennent du temps, et pendant ce temps, l’UFC Que Choisir vient de porter plainte contre l’opérateur, justement à cause de cet accord d’itinérance qui n’apporterait pas de performances suffisamment satisfaisantes.
Réagissez