Meilleures TV 4K LED, OLED et QLED : quel modèle choisir en 2024 ? 

Notre top 3 des TV 4K

Il est de plus en plus difficile de choisir son téléviseur, qu’il soit LED, OLED ou QLED. Pour les néophytes, la première difficulté, et pas des moindres, et de décrypter les références de modèles de chaque marque. Ces dernières semblent tout droit sorties d’un livre d’énigmes. En prime, il faut aussi savoir faire le tri entre les vraies avancées technologiques et ce qui relève du discours marketing. 

L’année 2024 voit les TV micro-LED remplacer progressivement les traditionnelles TV LCD LED. Rappelons que la technologie micro-LED permet d’affiner la gestion du rétroéclairage et ainsi de produire des images plus contrastées, comblant ainsi l’écart de qualité avec la technologie OLED. De même, cette dernière et le QLED s’imposent de plus en plus sur le marché. Elles sont devenues de véritables références. Découvrez notre sélection des meilleures télévisions 4K LED, OLED et QLED.

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Hisense 55E7KQ Pro, le meilleur premier prix

Pour moins de 600 euros, il va être difficile de trouver un meilleur téléviseur que l’Hisense 55E7KQ Pro. En effet, la marque chinoise nous propose avec ce modèle un produit à la solide fiche technique et au tarif très agressif. Tout d’abord, cette TV est équipée d’une dalle QLED avec un taux de rafraîchissement atteignant 144 Hz. Pour ce prix, rares sont les concurrents à proposer mieux.

La qualité d’affichage est impressionnante et le seul véritable reproche à lui faire se situe au niveau du filtre antireflet. Ce dernier est de faible qualité. Pour le reste, elle est compatible HDR10/10+, HLG et Dolby Vision. De plus, pour les amateurs de gaming, on retrouve les formats ALLM et VRR. D’autre part, à l’inverse d’âtres modèles de cette sélection, elle ne dispose pas de l’interface Google TV. En effet, Hisense lui privilégie un écosystème maison appelé Vidaa. Sans être aussi complet que le premier, il reste très facile à prendre en main.

Pour finir, sa connectique comprend tout le nécessaire. Cette dernière comprend quatre ports HDMI (dont deux en 2.1), deux ports USB, un support Ethernet et la fameuse sortie audio numérique. Ce téléviseur est également disponible en 65 et 75 pouces avec des prix ne dépassant pas 1000 euros. 

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TCL 55C735, le meilleur rapport qualité / prix

Outre son design séduisant, avec des bords très fins et un pied central, cette TV est équipée d’une dalle LCD dotée de la technologie QLED, qui lui permet de délivrer des images de grande qualité, avec de superbes couleurs. De plus, ses quatre connecteurs HDMI sont de type 2.1 et supportent toutes les dernières fonctions dédiées aux jeux (consoles ou PC), comme le mode VRR (Variable Refresh Rate), Freesync Premium, le mode ALLM (Auto Low Latency Mode).

Elle est également compatible HDR10, HDR10+, HLG et Dolby Vision. C’est un sérieux plus pour un modèle de cette catégorie, mais il faut reconnaître qu’il n’offre pas le meilleur de la qualité HDR. Le tout en 4K et en 120 Hz ou 144 Hz. Et pour ne rien gâcher, les applications connectées, comme YouTube ou Netflix, se lancent par l’intermédiaire de Google TV. Enfin, ce téléviseur est fourni avec deux télécommandes. Une première traditionnelle et une autre qui embarque de nombreux raccourcis vers les applications les plus utilisées.

Cette dernière embarque également un micro. Enfin, cette TCL 55C735 est un excellent choix pour ceux qui souhaitent se procurer un nouveau téléviseur avec un très bon rapport qualité/prix. 

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LG OLED48C3, la petite TV idéale pour le cinéma et les jeux

On arrive désormais sur les téléviseurs LG avec un des derniers modèles à avoir rejoint le catalogue du fabricant, le LG OLED48C3. Pour ce comparatif nous, vous le proposons dans sa version 48 pouces, pour les personnes cherchant une TV de petite taille, mais offrant une excellente qualité. Sinon, elle existe aussi en 42, 55, 65, 77 et 83 pouces.

Dans tous les cas, nous sommes ici sur un produit utilisant la technologie OLED Evo du constructeur avec un taux de rafraîchissement variable. Bien évidemment, elle dispose de la 4K en 120 ips. Dans l’ensemble, elle offre une très bonne qualité d’image, même si la luminosité laisse à désirer. Ce problème n’existe pas sur les produits avec de plus grandes diagonales. Elle est aussi un très bon choix pour le gaming. On note la présence des fonctionnalités VRR, G-Sync et Free-Sync. Sinon, elle dispose d’une connectique complète composée de 3 ports USB, de 4 connecteurs HMDI (compatible 2.1), d’un port Ethernet et d’une sortie audio numérique.

D’autre part, elle offre une puissance sonore de 40W, ce qui est correct à la vue de ses dimensions. Pour finir, elle fonctionne sous WebOS qui utilise les assistants vocaux Google et Amazon. Sinon, on retrouve toutes les applications de base comme Netflix, Prime, etc. 

À lire aussi : notre test complet de la LG OLEDC3

Philips 65OLED908, pour profiter de la technologie Ambilight 

La technologie Ambilight séduit de plus en plus de personnes. C’est pourquoi pour ce comparatif, nous vous proposons la TV Philips 65OLED908 que nous avons pu tester. Dans le détail, ce téléviseur dispose d’une dalle maison OLED META accompagnée d’une fréquence maximale de 120 Hz. Si vous possédiez le modèle précédent, sachez que la luminosité a été accrue de 60% ce qui offre un résultat impressionnant.

Les angles de visions ont également été améliorés ce qui est très appréciable. Dans tous les cas, c’est un produit de choix pour les amateurs de cinéma. Cependant, on regrette l’absence totale de 144 Hz. C’est un peu dérangeant à la vue du tarif. Pour finir, elle est compatible avec les principaux standards HDR dont HDR10+ Adaptative et Dolby Vision. D’un autre côté, cette TV embarque six haut-parleurs et un subwoofer à l’arrière. L’ensemble offre une puissance sonore de 80W. Cela s’avère largement suffisant pour sonoriser une pièce de taille moyenne, mais ça ne vaudra jamais la qualité d’une barre de son.

Enfin, elle fonctionne évidemment avec l’interface Google TV que nous ne présentons plus. Nous avons testé la version de 65 pouces, mais elle est également disponible en 55 et 77 pouces. 

À lire aussi : notre test complet de la Philips 65OLED908

Sony Bravia XR-A95L, le parfait téléviseur QD-OLED

Avec la Bravia XR-A95L, Sony nous gratifie d’un impressionnant téléviseur QD-OLED. Pour ce comparatif, nous avons testé la version de 65 pouces. Cependant; avant toute chose, précisons qu’il s’agit d’un modèle haut de gamme au tarif de 3790 €. Si ce tarif ne vous rebute pas, il va être difficile de résister à son impressionnante qualité d’affichage.

Quoiqu’il arrive, nous avons apprécié son taux de contraste presque infini ainsi que son au niveau de luminosité. De même les couleurs sont éclatantes et l’ensemble ravira tous les amateurs de films et séries. Le tout est comme toujours accompagné de la puce Cognitive Processor XR du fabricant. D’ailleurs, ce modèle supporte les formats HDR10/ HLG et Dolby Vision. Pour la partie gaming, cette TV est compatible avec ALLM, VRR et AMD Freesync Premium. Cependant, on regrette que la fréquence soit bloquée à 120 Hz. En effet, vous ne pourrez pas profiter du 144 Hz avec ce téléviseur. Comme souvent avec les produits premium, on retrouve un ensemble de deux télécommandes avec rétroéclairage.

Sinon, l’interface Google TV et toutes les fonctionnalités qui l’accompagnent sont également de la partie. Petite originalité, Sony a équipé son modèle d’une webcam. Cette dernière permet de passer en mode économie d’énergie quand elle remarque l’absence de l’utilisateur. 

À lire aussi : notre test complet de la Sony Bravia XR-A95L

Samsung TQ75QN800C, le meilleur du téléviseur haut de gamme

Nous terminons ce comparatif par un modèle haut de gamme, un peu particulier, avec une large diagonale de 75 pouces, le Samsung TQ75QN800C. Ce n’est pas un produit adapté à toutes les offres, mais si la 8K vous intéresse c’est une des meilleures TV du marché. Sinon, elle utilise la technologie QLED (100 Hz) du fabricant. Elle embarque donc un système Mini-LED comptant plus de 1300 zones. En bref, la qualité d’affichage est optimale et le niveau de luminosité est excellent.

Pour regarder des films et des séries, elle est un excellent choix. Cependant, de manière assez étonnante, elle n’est pas la plus à l’aise en matière de gaming. C’est dommage, surtout à la vue de son tarif. Sinon, chose originale, elle dispose du Samsung Gaming Hub qui permet de jouer via le cloud gaming (GeForce Now et Xbox Cloud Gaming). Sinon, elle possède également une connectique complète avec notamment 3 ports USB et 4 connecteurs HDMI 2.1. Sur cette partie, elle ne manque de rien.

Même le rendu audio se montre à la hauteur avec une puissance totale de 70W. Cependant, il est encore difficile de voir l’intérêt de la 8K en 2024. Mais si vous avez les moyens, cette Samsung TQ75QN800C reste un choix solide de télévision. 

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📐 Quelle taille de TV choisir en fonction de la taille de votre salon ?

Vous avez sans doute déjà entendu ou lu cette règle qui préconise de se placer à une distance équivalant à 2,5x la diagonale de l’écran, pour en profiter au mieux. Selon cette préconisation, il conviendrait de disposer une TV de 55 pouces (146 cm) à 365 cm du canapé. Eh bien cette règle est complètement obsolète. Et pour cause, elle remonte à l’époque des écrans cathodiques !

Aujourd’hui, avec les écrans haute définition, on peut s’approcher bien davantage sans ressentir la moindre gène. Et surtout, sans percevoir les pixels de la dalle. Ainsi, l’organisme THX préconise de se placer au minimum à 1,5 mètre d’un écran 4K UHD de 55 pouces (146 cm), et à 1,7 mètre environ d’un écran Full HD de même taille !

📺 Quelle TV choisir, LCD ou OLED ?

Du point de vue du consommateur, les choses sont assez simples finalement. Le Plasma a été abandonné, au grand regret des puristes, car les meilleurs modèles, signés Panasonic et Samsung, avaient une qualité d’image incroyable, que les TV LCD arrivent encore aujourd’hui rarement à approcher.

La technologie OLED s’impose aujourd’hui, car elle permet d’obtenir des noirs parfaits. Toutefois, elle est coûteuse à produire et seul LG s’est impliqué pleinement dans cette technologie (le constructeur fut un pionnier dans ce domaine avec plusieurs modèles Full HD lancés dès 2014). Aujourd’hui, cette technologie a été adoptée par tous les autres grands constructeurs (Panasonic, Philips, Sony), en utilisant les dalles du coréen, ce qui permet de tirer les prix vers le bas.

Depuis 2022, Samsung a décidé de se lancer lui aussi dans cette technologie, en l’améliorant au passage, grâce à sa technologie Quantum Dot (QD), censée procurer des images plus lumineuses et aux couleurs plus resplendissantes.

Les téléviseurs LCD sont toutefois toujours une alternative intéressante, car moins onéreuse. Ainsi, Samsung persiste à n’exploiter que sa technologie QLED, qui utilise des Quantum dots (et un rétro éclairage LED). LG, de son côté, propose désormais une technologie très similaire, baptisée Nanocell.

De plus, comme le montre notre sélection, les autres constructeurs, comme Sony, n’abandonnent pas la technologie LCD, qui délivre une luminosité maximale supérieure à l’OLED, ce qui permet de profiter des contenus HDR dans les meilleures conditions. Cet avantage apporte également une plus grande flexibilité d’utilisation, dans la mesure où un téléviseur LCD très lumineux offre belle image quel que soit l’éclairage de la pièce, alors que le plein potentiel d’un téléviseur OLED est plutôt obtenu dans l’obscurité, pour regarder un film par exemple.

Et si la technologie OLED conserve un sérieux avantage en termes de taux de contraste et de profondeur des noirs, celui-ci est menacé par l’arrivée de la technologie de rétro éclairage mini LED, qui – allié à la technologie QLED chez Samsung – procure des images d’une qualité redoutable, avec un contrôle beaucoup plus précis du Local Dimming, réduisant nettement les effets de blooming (halo lumineux autour des objets affichés sur un fond noir).

🕳 Pourquoi choisir une TV Mini-LED ?

Comment améliorer le contraste d’un écran LED et obtenir les noirs les plus profonds possibles ? Eh bien en rajoutant des LED, encore et encore. C’est tout l’intérêt des mini-LED. Ces ampoules qui mesurent moins d’un millimètre de diamètre compensent leur luminosité relative par leur nombre.

Alors qu’un écran classique doté du rétroéclairage Full LED (ou Direct LED) intègre en moyenne entre 250 et 400 LED, une TV mini-LED en affiche jusqu’ à 70 fois plus ! Ainsi, la dalle du TCL X10, le premier téléviseur mini-LED vendu en France, dispose de 15360 LED. Mais au-delà de leur nombre, ce qui en fait l’intérêt, c’est qu’elles peuvent être regroupées en zones bien plus compactes que sur une TV LED classique.

Sans atteindre le contraste d’un écran OLED, cette technologie permet néanmoins de s’en approcher très sérieusement, tout en bénéficiant des avantages du LED ou QLED. À commencer par une luminosité maximale plus élevée, et un rapport taille/prix généralement plus favorable.

🤯 OLED burn in, la grande menace

Malgré tous les efforts effectués par les constructeurs pour ne pas parler du sujet, les utilisateurs avertis sont conscients que les téléviseurs OLED sont susceptibles de souffrir d’un mal spécifique à cette technologie, appelé “burn in” ou “effet de marquage”.

Ce phénomène se traduit par le fait que certains éléments d’une image restent “plus ou moins” visibles (en particulier dans les zones claires de l’image) même quand ils ne devraient plus l’être, ce qui dégrade sensiblement la qualité d’affichage et donc la satisfaction de l’utilisateur. Cet effet indésirable peut d’ailleurs également être visible sur les smartphones équipés d’un écran OLED.

Les constructeurs imputent ce phénomène à de “mauvaises habitudes” d’utilisation, très spécifiques, correspondant principalement à de longues périodes d’utilisation de jeux ou de programmes TV. Encore faudrait-il définir précisément à quoi correspondent ces “longues périodes”. Est ce deux heures, quatre heures, huit heures ? Toujours est-il qu’à long terme, les logos des chaînes TV ou les interfaces des jeux ne disparaissent plus vraiment de l’image.

Pourtant, un téléviseur devrait pouvoir répondre à tous les besoins, ou alors il faudrait que les constructeurs signalent clairement cette éventualité, afin d’éviter les mauvaises surprises. D’autant qu’on ne trouve aucune référence à ce problème dans les garanties des constructeurs.

Il suffit d’effectuer quelques recherches sur les moteurs de recherche, dans les forums ou sur YouTube pour voir que les risques liés au marquage OLED fait réfléchir un bon nombre d’utilisateurs. Sans oublier les tests de certains sites américains, qui enfoncent le clou, en simulant des conditions extrêmes d’utilisation et en faisant apparaître un fort marquage assez rapidement…

🤔 Comment éviter l’OLED burn in ?

Pour éviter le marquage, ou repousser au maximum son éventuelle arrivée, plusieurs réflexes d’utilisation doivent être adoptés. Tout d’abord, il faut éviter dans la mesure du possible ces longues périodes d’utilisation très spécifiques (varier les programmes régulièrement). Ensuite, il faut éteindre la TV à l’aide de la télécommande (pas avec une prise connectée qui coupe le courant) car les constructeurs ont fait en sorte que des procédures de “nettoyage des pixels” soient automatiquement déclenchées lors de l’extinction des téléviseurs OLED.

Enfin, il faut veiller à ne pas pousser la luminosité de la dalle à son maximum, car ce sont précisément les pixels qui restent très lumineux pendant de longues durées, qui peuvent “marquer”. Ce dernier point est délicat, quand on sait que la luminosité maximale constitue le principal point faible des dalles OLED face aux dalles LCD…

Au final, cette épée de Damoclès menace les possesseurs de télévision OLED et doit sans doute peser quelque peu sur les ventes, car tout le monde ne peut pas remplacer son téléviseur d’une valeur de 1500 à 2500 € tous les deux ou trois ans, si ce syndrome fait son apparition. En revanche, rien à craindre, à priori, si vous n’utilisez votre téléviseur OLED que quelques heures le soir, pour regarder différents programmes et des films.

😄 Le Full HD, c’est terminé, vive l’Ultra HD !

Désormais incontournables, les TV Ultra HD (3840 x 2160 pixels), aussi appelées 4K par abus de langage, affichent des images très précises (plus que celles de la TNT ou des Blu-ray, et à fortiori des DVD).

Ces télévisions sont équipées de connecteurs HDMI 2.0 (indispensable pour véhiculer les grandes quantités de données liées à la très haute définition), ce qui garantit la possibilité d’y connecter les platines Blu-ray Ultra HD. Elles doivent également être compatibles avec le codec HEVC (High Efficiency Video Codec ou H.265), qui succède au H.264/MPeg4 AVC, afin de décoder directement des flux 4K.

Les services de vidéo en ligne, comme Netflix ou Amazon Prime, directement accessibles depuis certaines télévisions 4K, diffusent un large panel de séries en ultra haute définition. Toutefois, cela requiert une connexion Internet à 25 Mbit/s minimum, ce qui limite drastiquement le nombre de personnes pouvant y accéder. Les platines Blu-ray Ultra HD constituent la deuxième source de vidéos en 4K. Ces derniers, comme les platines UHD Blu-ray de salon, ont un prix élevé.

Enfin, les consoles de jeu de dernière génération – comme la Sony Playstation 5 et les Microsoft Xbox Series X/S – sont elles aussi capables d’envoyer des images 4K vers les téléviseurs. Mais comme vous le savez peut-être, pour profiter de toutes leurs puissances, il faut les connecter sur un port HDMI 2.1.

💶 Quel est l’intérêt d’une TV 8K ?

C’est la nouvelle marotte des constructeurs. La 8K remplacera à (très long) terme la 4K, qui elle-même a signé le glas de la définition Full HD. Pour référence, un téléviseur 8K affiche une définition de 7680 x 4320 pixels, soit quatre fois plus qu’un téléviseur Ultra HD et seize fois plus qu’un téléviseur Full HD. Si l’on trouve déjà des téléviseurs de 8K de 55 pouces à moins de 3000 euros, force est de constater qu’une taille aussi modeste n’a guère d’intérêt. Sony, qui ne jurait que pour les dalles de 85 pouces, reconnaît désormais que 75 pouces pourraient suffire. Mais pas moins !

Seul problème, à l’heure actuelle, aucune source ne permet d’envoyer des contenus compatibles vers ce type de téléviseur. Il va sans doute falloir attendre “un certain temps”, avant de pouvoir télécharger des contenus en 8K sur YouTube ou Netflix. Sans oublier la bande passante qui sera nécessaire ! Il est fort probable que le contenu soit compressé, et donc altéré, pour éviter l’engorgement du réseau.

Pour l’avoir vu en action, aussi bien avec des fichiers de démonstration 8K, des Blu-ray 4K ou une console de jeux, on peut affirmer que ces téléviseurs délivrent une qualité d’affichage incroyable, avec des images hyper lumineuses qui mettent en valeur les effets visuels liés à la technologie HDR. Les premiers tests mettent en évidence une luminosité maximale approchant les 4 000 cd/m2.

🧐 Qu’est-ce que le HDR ?

Alors que les constructeurs commercialisent des téléviseurs 4K depuis plusieurs années et que les choses semblaient assez simples (on utilise une dalle quatre fois plus précise, on décode le HEVC et on utilise des connecteurs HDMI 2.0), une nouvelle technologie – HDR (pour High Dynamic range) – est arrivée.

Présentée début 2015, sa vocation est d’apporter des images bénéficiant d’un impact visuel plus grand que celui lié la simple augmentation du nombre de pixels liée au mode 4K. La technologie HDR permet en théorie d’obtenir des images toujours plus fidèles à la réalité (pour peu que la source vidéo soit optimisée dans ce sens), en faisant ressortir les détails – jusqu’alors invisibles – aussi bien dans les zones sombres que dans les portions très éclairées d’une image.

• Des pixels codés sur 30 bits

Seul problème, les télévisions doivent respecter certains critères techniques pour afficher correctement les films HDR (la nouvelle technologie fait partie du cahier des charges des Blu-ray Ultra HD). Tout d’abord, elles doivent gérer un plus grand nombre de couleurs, mais également manipuler des pixels codées sur 30 bits (10 bits par couleur primaire), afin de pouvoir afficher un milliard de teintes, au lieu des 16 millions de couleurs des télés de base, en 8 bits par couleur. Or, on se rend compte que certains téléviseurs d’entrée ou de milieu de gamme sont dits HDR alors qu’ils ne gèrent les couleurs qu’en 8 bits…

• Respecter l’espace colorimétrique

Ensuite, les téléviseurs doivent être en mesure d’afficher réellement ce spectre étendu de couleurs (le Gamut). Les nombreux tests réalisés dans les laboratoires des rédactions montrent que si les téléviseurs 4K haut de gamme récents sont en mesure d’afficher plus de couleurs que les modèles Full HD “classiques”, ils sont parfois encore loin de respecter pleinement les spécifications officielles du Blu-ray Ultra HD et du HDR. 

En effet, alors que l’espace colorimétrique étendu devrait couvrir le standard Rec.2020, certains téléviseurs n’arrivent – au mieux – qu’à afficher 90 % du standard DCI-P3 (celui utilisé par les acteurs de l’industrie cinématographique), qui est plus “limité” que le Rec.2020 tout en étant plus large que l’actuel standard Rec.709 (utilisé par les Blu-ray Full HD et toutes les vidéos non HDR).

• Une forte luminosité

Enfin, pour que le mode HDR soit convaincant, les télévisions LCD doivent pouvoir afficher simultanément des zones très sombres (niveau de noir inférieur à 0,05 cd/m2) et très lumineuses (luminosité supérieure 1 000 cd/m2). Or, les tests montrent que le niveau maximal de luminosité de la dalle LCD est souvent fonction du prix du téléviseur, et qu’il faut mettre environ 1 200 € (pour un modèle 55 pouces) pour que le mode HDR soit bien restitué.

Pour les modèles OLED, ces valeurs sont de 540 cd/m2 pour la luminosité et 0,0005 cd/m2 pour les noirs. Actuellement, les derniers modèles OLED délivrent une luminosité maximale supérieure à ce niveau (environ 800 cd/m2) et offrent donc une expérience HDR aussi satisfaisante que les meilleures TV LCD.

Enfin, pour compliquer un peu les choses auprès des consommateurs, les standards HDR sont multiples : HDR10, HDR10+, HLG et Dolby Vision. Les plus exigeants sont le HDR+ et le Dolby Vision.

🖥 Faut-il absolument acheter une TV de grande marque ?

Comme vous pouvez constater en boutique ou sur Internet, une poignée de grandes marques trustent la quasi-totalité de l’offre : Samsung, Sony, Panasonic, LG, Philips, Toshiba, Sharp… On trouve toutefois quelques modèles de constructeurs moins connus (tout du moins dans le domaine des TV), comme Hisense, Brandt, Listo ou Grundig. Le souci est que ces appareils sont font rarement l’objet de tests sur les sites spécialisés. Et quand c’est le cas, les notes n’atteignent presque jamais les sommets.

Parmi les “grandes marques”, seuls les produits de Samsung, Sony, Philips, Panasonic et LG font régulièrement l’objet de tests. Les notes qu’elles obtiennent sont alors le plus souvent bonnes, voire excellentes. Dans le doute, il est donc plus sage d’opter pour une de ces quatre grandes marques.

🎼 Quel son pour ma TV ?

Même si la qualité audio des téléviseurs s’est nettement améliorée en une dizaine d’années, on reste bien loin de ce que peut offrir une barre de son, ou même deux “simples” enceintes Hi-Fi complétées d’un caisson de basses. Si le son est un critère déterminant, n’oubliez donc pas de prendre en compte cet équipement complémentaire. Comme la plupart des téléviseurs sont désormais équipés d’une sortie audio numérique optique, l’installation d’un système audio externe est un jeu d’enfant.

Conscients que le son constitue le talon d’Achille des téléviseurs, plusieurs constructeurs, et notamment TCL, intègrent désormais une barre de son, voire un caisson de basse à la TV. Une solution intéressante si l’on ne dispose pas de barre de son, ou d’un vrai système audio multi-enceintes.

📡 Quelle TV connectée choisir ?

Présenté comme une avancée majeure pour les téléviseurs récents, l’accès au Web et à certains services connectés n’est en fait pas si satisfaisant que ça. Souvent difficile à utiliser pour les néophytes, en raison d’une interface confuse et lente, il regroupe de nombreux services dont certains ont un intérêt très discutable (parfois non traduits).Les TV les plus évoluées sont désormais équipées de processeur à quatre ou huit cœurs censés accélérer les opérations.

D’autre part, certains constructeurs proposent désormais une seconde télécommande. Cette dernière est équipée d’un mini clavier ou d’un pavé tactile, elle permet de déplacer le curseur du bout du doigt, comme sur un ordinateur portable. Certaines sont aussi munies d’un micro afin de capter des commandes vocales. On a aussi la possibilité de brancher un clavier ou une souris en USB ou mieux, en Bluetooth.

Heureusement, et même si tout est loin d’être parfait, les dernières versions des portails connectés des grands constructeurs montrent que de sérieux efforts sont faits. Ainsi, LG exploite une interface, appelée WebOS, qui s’avère aujourd’hui réactive, complète et facile à utiliser. D’autres constructeurs, comme Sony ou encore Philips font appel au système Google TV. Les utilisateurs ont ainsi potentiellement accès aux nombreuses applications développées pour Android. Sans oublier Samsung, et son système Tizen, qui s’avère complet, intuitif et rapide.

🔌 Quelle connectique pour ma TV ?

USB, HDMI, Ethernet/Wi-Fi, Bluetooth, MHL, sorties audio & entrées vidéo, etc. Comme le montre notre sélection, les constructeurs ont actuellement tendance à doter leurs téléviseurs de 4 connecteurs HDMI et 3 ports USB. Certains modèles d’entrée de gamme peuvent être moins bien lotis en la matière, avec par exemple seulement deux ports HDMI, ce qui peut s’avérer rapidement insuffisant et peu pratique (il faudra brancher et débrancher les appareils en fonction des besoins.).

Les ports USB (2.0 ou 3.0) servent, quant à eux, à brancher une clé USB ou un disque dur externe, afin d’afficher sur la TV des photos ou des vidéos, ou pour écouter de la musique. Ces supports peuvent aussi être utilisés pour enregistrer les programmes TV (ou pour mettre un programme en pause avec la fonction TimeShift).

La prise Ethernet ou le Wi-Fi sont des indispensables pour se relier à sa box et accéder directement depuis sa TV à des sites, comme YouTube ou Dailymotion, ou des services de VOD (Netflix, CanalPlay, Sony Unlimited, etc.). L’accès au réseau permet aussi de lire les fichiers stockés sur son PC (plus besoin de clé USB). Enfin, les téléviseurs sont de plus en plus souvent compatibles Bluetooth, ce qui est pratique pour utiliser facilement certains périphériques (casques, enceintes, clavier, souris, etc.).

À lire : tout savoir sur les connecteurs HDMI et les différentes normes

🎮 Quelle TV pour les PS5 et Xbox Series X ?

Lancées en novembre dernier, les consoles de jeu PS5 de Sony et Xbox Series X/S de Microsoft promettent un affichage parfaitement fluide des contenus diffusés en 4K UHD.

HDMI 2.1, l’arme des PS5 et Xbox Series S/X

Mais les consoles Next Gen vont plus loin, puisque certains jeux peuvent être affichés en 4K UDH jusqu’à une fréquence de 120 images par seconde (120 Hz) ! A condition toutefois de disposer d’un téléviseur compatible, c’est-à-dire doté d’une interface HDMI 2.1 (Un câble HMDI 2.1 est également requis.).

La norme HDMI 2.1, en plus d’offrir une bande passante largement supérieure à celle du HDMI 2.0 (48 Gbps contre 18 Gbps), et donc un framerate supérieur, intègre deux technologies spécialement destinées aux jeux vidéo, le VRR (Variable Refresh Rate) et l’ALLM (Auto Low Latency Mode). Elles sont notamment conçues pour limiter “l’Input Lag” (retard d’affichage), le cauchemar des amateurs de jeux d’action 3D.

VRR pour une fluidité maximale

Le VRR adapte la fréquence d’affichage des images à celle du processeur de la console. Ainsi, les scènes les plus complexes, nécessitant des temps de calculs longs, sont transmises à un rythme moins rapide que les plus légères. Sans exagération bien sûr, pour conserver une bonne fluidité. Ce procédé supprime les saccades ou déchirements d’images (tearing), qui altèrent la précision du rendu. Notez que si le VRR n’est disponible que sur les TV équipées en HDMI 2.1, des technologies similaires sont compatibles avec la norme HDMI 2.0. C’est le cas du Freesync d’AMD et du G-Sync de Nvidia, présents sur plusieurs modèles de notre sélection.

ALLM pour gommer les fioritures et se concentrer sur le jeu

L’ALLM, pour Auto Low latency Mode permet à la console d’envoyer un message vers le téléviseur, pour lui indiquer d’activer le “mode jeu”. Dans cette configuration en effet, tous les filtres et traitements qui ne sont pas indispensables à l’affichage, sont désactivés, de manière à soulager le processeur de tous les calculs inutiles. Couplée au VRR, cette technologie améliore considérablement la fluidité, au point de supprimer totalement l’input lag. A l’extinction de la console, le système rebascule vers les paramètres précédents.

L’input lag

Autre paramètre important sur lequel il faut s’attarder : l’input lag ou temps de réponse. Il s’agit du décalage que l’on constate sur toutes les TV entre le moment où les données arrivent à la prise (HDMI, le plus souvent) et celui où l’image est affichée. Ce retard d’affichage est plus ou moins important, en fonction des différents procédés d’amélioration des images (traitement des couleurs, mise à l’échelle de la définition, augmentation de la fluidité, etc.) appliqués par les TV. C’est donc pour minimiser ce phénomène que les constructeurs proposent un réglage “Jeux”, dans lequel ils désactivent certaines de ces fonctions. Et cela fonctionne !

Dans ce mode, l’input lag mesuré par les laboratoires de tests est jusqu’à trois fois plus petit que dans les autres modes (cinéma, sport, etc.). Les mesures sont effectuées à l’aide d’une sonde spécialisée, qui relève une mesure en millisecondes (ms). Plus le résultat est élevé, moins vous aurez de chance d’abattre vos ennemis dans les jeux d’action multijoueurs comme Star Wars Battlefront, Battlefield, Call of Duty ou Street Fighter, car vous croirez tirer sur des cibles alors que celles-ci auront déjà bougé.

Aussi, si vous voulez jouer comme un pro et mettre toutes les chances de votre côté, l’input lag est un facteur à prendre en compte. Une valeur inférieure à 20 ms est très bonne. Entre 20 et 50 ms, c’est acceptable. Au-delà, la télévision n’est pas recommandée (tout du moins pour certains jeux).

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