Tesla a annoncé mardi qu’un employé avait été licencié le mois dernier après avoir « malicieusement saboté » une partie d’une usine à Fremont, en Californie.
Bloomberg rapporte que le constructeur automobile américain a envoyé un e-mail aux employés le mois dernier pour les informer des agissements de leur collègue.
L’incident s’est produit récemment dans l’usine de Fremont, en Californie. Tesla possède également une Gigafactory à Shanghai, où il a récemment présenté un impressionnant bal de robots. Tesla est également en train de construire une Gigafactory au Nevada, qu’un drone a pu survoler et filmer. Enfin, Tesla construit actuellement une Gigafactory près de Berlin, qui a été retardée à cause de problèmes de fondations.
La note de service envoyée aux employés proviendrait d’Al Prescott, le vice-président du service juridique et avocat général par intérim de Tesla. Celle-ci sert sans aucun doute à justifier le licenciement d’une seule personne. « Il y a deux semaines, nos équipes informatiques et InfoSec ont découvert qu’un employé avait malicieusement saboté une partie de l’usine. Leurs actions rapides ont permis d’éviter d’autres dommages et la production a repris quelques heures plus tard. », écrit M. Prescott.
Il poursuit en disant que Tesla « accorde une grande confiance à ses employés et apprécie la contribution de chacun. Cependant, quelles que soient les motivations personnelles de l’agresseur, il s’agit de crimes, de violations de notre code de conduite et d’une injustice envers les autres employés. ».
Qu’a fait l’employé pour être licencié ?
Prescott explique que l’employé a tenté de dissimuler ses traces et même de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. Cela l’a finalement amené à détruire un ordinateur de l’entreprise. Confronté à des preuves « irréfutables », l’employé a admis sa culpabilité et son contrat a été annulé. Prescott ne mentionne pas de poursuites judiciaires de la part de Tesla. Le constructeur pourrait le poursuivre s’il s’agissait réellement d’un acte de sabotage au sens juridique du terme.
L’usine de Fremont est le principal site de production de Tesla en Californie où sont produites les Model S, 3, X et Y de la société. Les voitures fabriquées à Fremont sont vendues aux États-Unis, en Europe et en Asie. Comme la demande de véhicules Tesla augmente, en particulier pour les Model 3 et Y, une production efficace est devenue encore plus cruciale. Toute perturbation de la chaîne de production pourrait nuire aux objectifs et aux projets de Tesla.
Source : Bloomberg
« Le constructeur pourrait le poursuivre s’il s’agissait réellement d’un acte de sabotage au sens juridique du terme. »…Vraiment? C’est tout le contraire, aux Etats-Unis, quand un employé indélicat est pris « sur le fait », on lui demande d’admettre ses fautes par écrit et en échange, on lui garantit, toujours par écrit, qu’il n’y aura pas de suites au plan légal. Perdre son job n’est pas un problème aux USA, mais des poursuites judiciaries sont couteuses et parfois incertaines, soit pour l’employeur que pour l’ex-employé!
Oui et vous, vous écrivez « tord » alors que cela s’écrit « tort »… Donc au lieu de chipoter peut-être qu’il serait mieux de s’abstenir et d’admettre qu’il nous arrive à tous de faire des erreurs non ?
« ’un de leur collègue » = « un d’entre eux ».
À priori, ils sont nombreux les collègues donc au pluriel « un de leurs collègues »
Je sais, c’est du chipotage, mais j’estime, peut-être à tord, ça se discute, que si on a des prétentions d’information et si on veut être pris au sérieux, on se doit de respecter au mieux les codes de la communication.
Bon, vous n’êtes pas les seuls, et certaines « erreurs » vues ailleurs peuvent être énormes, mais ça pique les yeux quand même !