Le gouvernement serait en train d’élaborer une nouvelle taxe de bonus-malus écologique pour l’achat d’un smartphone. En cas de faible score de réparabilité, le prix du téléphone augmenterait.
- Le gouvernement plancherait sur un malus écologique de 20 euros pour les smartphones au score de réparabilité en dessous de 6,9/10
- Ce malus serait accompagné d’un bonus écologique de 40 euros en cas de score au-dessus de 8,2/10
- La mise en place de ce bonus-malus écologique aurait lieu en juillet 2024
Le prix des smartphones ne cesse d’augmenter. Certes, cette hausse n’empêche pas certains utilisateurs de se jeter sur les iPhone, par exemple, mais elle freine beaucoup de consommateurs. Et le tarif de nos téléphones pourrait augmenter un peu plus à la suite d’un malus écologique repéré par Le Monde.
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20 euros de pénalité en cas de faible réparabilité
Prévu pour juillet 2024, ce possible malus allongerait de 20 euros le prix d’un téléphone difficile à réparer. Si c’est le contraire, le tarif baisserait de 40 euros sous forme de bonus écologique. Le gouvernement prévoirait de se baser sur l’indice de réparabilité pour appliquer ce bonus-malus à l’achat d’un smartphone. N’étant pas le fait des consommateurs, c’est eux qui paieront la facture, au final. Plusieurs appareils seraient concernés :
- Smartphones
- PC portables
- Électroménager
- Téléviseurs
- Tablettes
Pour les aspirateurs, les nettoyeurs à haute pression et les tondeuses à gazon, le malus serait de 10 euros et la bonus de 20 euros.
Bien sûr, le gouvernement fixerait une limite pour enclencher ce malus. C’est en dessous de 6,9/10 que le malus s’appliquerait. Pour le bonus, ce serait au-dessus de 8,2/10.
Les smartphones dont le score de réparabilité se situe entre 6,9 et 8,2/10 ne bénéficieraient d’aucun bonus-malus. Ce qui est le cas d’énormément de modèles, notamment les plus vendus dans le monde. Dans les faits, les téléphones qui ont un score au-dessus de 8,2/10 sont assez rares et plutôt destinés à une niche. On ne trouve pas d’iPhone ou de Galaxy S de Samsung parmi eux.
Les perdants seraient les consommateurs moins aisés
Mais les grands perdants risquent d’être, comme toujours, les consommateurs avec un pouvoir d’achat plus faible. Les smartphones de l’entrée ou du milieu de gamme ont rarement de bons scores de réparabilité. Payer 20 euros supplémentaires peut être extrêmement contraignant pour quelqu’un qui n’a que peu de moyens. Bien évidemment, rien n’a encore été mis en place et le gouvernement peut encore moduler ce bonus-malus.
Les plus aisés, eux, se fichent sans doute de payer quelques dizaines d’euros en plus. Par exemple, dans le cas d’un MacBook avec un score de réparabilité de 1/10, un prix supérieur de 10 euros n’a que peu d’impact.