Tesla : le freinage automatique d’urgence sauve la vie d’un chien

Présent sur de plus en plus de véhicules, ce système de freinage d’urgence permet de réduire le nombre de collisions et de sauver des vies. Les Tesla étant équipées de caméras, il est possible de voir le système en action.

Le freinage autonome d’urgence (AEB) est un dispositif permettant de déclencher une décélération brutale en cas de détection d’obstacle si le conducteur tarde à réagir. Si la technologie permet de grandement réduire le nombre de collisions ou leur gravité, il n’en reste pas pour le moins infaillible.

Tesla Model 3
Crédit : Tesla

Présent sur de nombreux véhicules récents et bientôt obligatoire en Europe, il ne faut pas le confondre avec l’aide au freinage d’urgence qui amplifie l’action sur la pédale du conducteur. Le sauvetage d’animaux n’est donc pas l’exclusivité de Tesla, mais la technologie embarquée est extrêmement réactive même sur des petits obstacles. De plus, les caméras embarquées permettent d’avoir des “preuves” en image et donc de faire parler du système.

Un système efficace…

Les vidéos de freinages déclenchés par les véhicules sont nombreuses. Bien souvent, le système permet de pallier une seconde d’inattention du conducteur ou dans le cas de ce chien, il compense l’angle mort et le temps de réaction du conducteur.

Le chien surgissant dans l’angle du véhicule à gauche, il est extrêmement difficile pour le conducteur d’anticiper l’obstacle contrairement à l’électronique qui réagit quasiment instantanément, évitant ainsi l’accident. Il est important de préciser que ce système est indépendant de l’Autopilot (qui n’est pas encore 100 % autonome). L’Autopilot est lui aussi capable d’éviter un obstacle en manœuvrant la voiture alors que l’AEB n’agit que sur les freins.

Aussi impressionnant que le système puisse paraître, il est loin d’être infaillible et ne dispense pas le conducteur de vigilance. Il ne se déclenche que dans une certaine plage de vitesse (de 10 ou 20 km/h à 60 km/h) et sa décélération est limitée. Selon la réglementation actuelle, ce système doit permettre une réduction de la vitesse de l’impact à 35 km/h au lieu de 60 km/h en cas de collision entre véhicules. Si cela ne permet pas d’éviter l’accident, cela réduit sa gravité.

…mais avec des performances inégales

De plus, selon l’électronique embarquée, certains véhicules présentent des cas de non-détection si l’objet est trop petit (enfant, animal…), s’il change de direction rapidement, si une personne est habillée avec des vêtements sombres la nuit… Les Tesla, équipées de base de capteurs pour l’Autopilot, semblent moins souffrir de ces inconvénients que d’autres modèles.

A contrario, un véhicule en double file mordant un peu sur votre voie de circulation peut déclencher à tord le système s’il juge que la distance latérale de sécurité n’est pas suffisante. Une situation très surprenante pour le conducteur et les autres usagers qui a déjà été à l’origine d’accrochages sans grande gravité.

Comme pour l’Autopilot et tout autre système d’aide à la conduite, il est important de rappeler que rien ne peut remplacer la vigilance du conducteur qui doit rester maître de son véhicule en toute situation.

Source : Cleantechnica

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