Facebook : Un nouveau témoin dénonce les pratiques internes du géant

Alors que les allégations de Frances Hugen posent de sérieux problèmes aux dirigeants de Facebook, un nouveau témoin remet en question la politique interne de Facebook.

Le témoin affirme que les responsables de Facebook ont ​​régulièrement sapé les efforts de lutte contre la désinformation, les discours de haine et d’autres contenus problématiques. Par peur, dit-il, de mettre en colère le président de l’époque, Donald Trump et ses alliés politiques. Aussi par crainte de potentiellement freiner la croissance des utilisateurs. L’étau se resserre sur Facebook qui voudrait changer de nom pour se distinguer de son réseau social.

Facebook est de plus en plus inquiété par la justice - Credits : Alex Haney/Unsplash
Facebook est de plus en plus inquiété par la justice – Credits : Alex Haney/Unsplash

Comme Frances Haugen, ce dernier lanceur d’alerte est également un ancien membre de l’équipe d’intégrité de Facebook. Cette équipe luttait contre la désinformation et l’ingérence dans le vote. Ainsi que d’autres problèmes majeurs concernant l’entreprise. Tous deux dévoilent des informations alors que Facebook a déjà opéré à certaines dissimulations.

Facebook aurait octroyé des faveurs à la maison blanche

Le lanceur d’alerte a raconté au WashingtonPost une occasion au cours de laquelle l’équipe de politique publique de Facebook, dirigée par l’ancien responsable de l’administration Bush, Joël Kaplan, a défendu une « liste blanche ». Celle-ci concernait Breitbart News, aligné sur Trump, dirigé alors par l’ancien stratège de la Maison-Blanche Stephen K. Bannon, et d’autres éditeurs sélectionnés. Ils auraient été épargnés des règles ordinaires de Facebook contre la diffusion de fausses informations.

Facebook failli à limiter l’expansion des organisations criminelles

Le lanceur d’alerte a également reproché à Facebook de ne pas être assez agressif dans sa réponse aux preuves que la plateforme servait à des responsables militaires au Myanmar. Ces derniers ont utilisé la plateforme pour diffuser des discours de haine lors des massacres des Rohingyas. La société a reconnu qu’elle n’avait pas agi assez rapidement pour empêcher la plateforme d’aider à « inciter à la violence hors ligne » au Myanmar.

Le lanceur d’alerte a également vivement critiqué le prétendu échec de Facebook à surveiller de manière adéquate ses groupes. Devenant des outils privilégiés de regroupement haineux et criminels. Précisons que le réseau social travaille actuellement à un outil basé sur l’intelligence artificielle pour l’aider dans cette tâche.

Le dépôt de vendredi est le dernier d’une série d’accusations regroupées depuis 2017 par le groupe de l’ancienne journaliste Gretchen Peters , l’Alliance To Counter Crime online. Pris ensemble, les documents récoltés soutiennent que Facebook n’a pas réussi à lutter de manière adéquate contre les comportements dangereux et criminels sur ses plateformes, notamment Instagram, WhatsApp et Messenger.

Source : Washington Post

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