Imprimez votre steak en 3D et le manger, c’est possible

L’entreprise Novameat a mis au point un steak végétal dont la texture ressemble à celle d’un steak de bœuf grâce à un procédé d’impression 3D qui imite les fibres de la viande. Elle travaille désormais sur le saumon végétal.

Image 1 : Imprimez votre steak en 3D et le manger, c’est possible

Alors que la question écologique de la filière animale est au cœur des débats, des entreprises travaillent à des produits de substitution à base végétale. C’est le cas de cette start-up qui voit en l’impression 3D une solution d’avenir.

20 minutes pour imprimer un steak à la maison

Cette fois, la solution présentée est plus sérieuse que l’impression de chocolats ou celle qui devait arriver dans nos cuisines il y a presque 10 ans. C’est par la publication d’un tweet par le Forum économique mondial que Novameat est entrée sous les feux des projecteurs. La fondation qui réunit des responsables politiques, des intellectuels et des journalistes pour débattre des problèmes les plus urgents sur la planète voit en cette technologie d’impression 3D une solution pour lutter contre le changement climatique et nourrir la planète. En effet, l’élevage du bétail génère 14,5 % des gaz à effet de serre émis chaque année et devraient continuer de croître. Il faut donc trouver un autre moyen de nourrir la population mondiale.

Comme le ferait une imprimante 3D classique, le procédé mis au point par Novameat vient appliquer couche par couche un mélange de pois, de protéines de riz, d’huile de colza et de fibres d’algues. Ainsi, après cuisson, le consommateur ressent la présence de fibres, similaires à celles d’un steak de bœuf. C’est en tout cas l’avis de son PDG, Guiseppe Scionti. Il faut 20 minutes pour imprimer un steak chez soi. Le prix de vente est de 30 dollars le kilogramme, similaire au prix d’un steak de supermarché.

L’entreprise ne compte pas s’en tenir au bœuf, elle a déjà commencé à travailler sur un substitut au saumon. Avec l’augmentation rapide de la population qui devrait atteindre 10 milliards en 2050, il devient urgent de trouver des alternatives aux habitudes de consommation. Ce type de solution permet de diminuer les gaz à effet de serre, la surface nécessaire à la production et la quantité d’eau pour produire un kilogramme de nourriture. De plus, cela peut être un moyen de limiter le gaspillage en choisissant la taille du steak que l’on souhaite imprimer.

Source : Cleantechnica

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