Super Mario Bros. : une main robotique termine le premier niveau du jeu NES

Si les speedrunners connaissent depuis longtemps des bots capables de gérer à la frame prêt les niveaux de Mario, c’est une main robotique hydraulique un peu particulière qui s’est frottée à ce titre phare de Nintendo.

Le monde de Super Mario Bros attire définitivement les fans de robotique en ce moment. Après une fresque géante en domino réalisée en seulement 24 heures, c’est au tour d’une main robotique « souple » de terminer le premier niveau du jeu vidéo de Nintendo.

Image 1 : Super Mario Bros. : une main robotique termine le premier niveau du jeu NES
Crédit : Youtube / A. James Clark School of Engineering

Traditionnellement, lorsque l’on pense à une main robotique, on a l’image d’une main métallique, équipée d’actionneurs et remplie de câbles électriques. En parallèle, s’est développé ce que les ingénieurs appellent les « softs robots » ou robots souples qui utilisent des parties moins rigides et des fluides, comme l’eau ou l’air pour fonctionner.

Une main un peu particulière qui joue à

Cette main robotique équipée de 3 doigts est relativement singulière dans sa conception et son fonctionnement par rapport aux autres représentants de la classe des robots souples.

Dans un premier temps, sa fabrication a été réalisée par impression 3D. La technique de l’impression 3D est de plus en plus courante dans la conception de prototypes ou de démonstration de concept. L’avantage est de pouvoir réaliser des pièces rapidement à moindre coût et de rectifier à la volée les prototypes avant une éventuelle phase d’industrialisation.

Mais le plus impressionnant, ce sont les « transistors » utilisés. En effet, pour contrôler les 3 doigts séparément, il aurait fallu en temps normal 3 arrivées de fluides séparés. Les chercheurs ont cependant réussi à créer des composants réagissant aux différents niveaux de pression du fluide pour contrôler le flux dans chacun des doigts à partir d’une alimentation en air ou en eau unique, simplifiant grandement la partie « contrôle de puissance ».

Ce genre de solution n’est pas sans inconvénient. Il est en effet plus difficile de contrôler parfaitement ce genre de robots à cause de sa souplesse. De plus, la création des « transistors » à fluide nécessite l’utilisation de salles blanches (exemptes de poussières), ce qui a pour effet de grandement alourdir la facture.

Une démonstration de concept

Bien évidemment, le but de ce genre de robots n’est pas de pulvériser les records de speedrun sur des jeux vidéo. Les robots souples sont développés dans le but de se servir de leur flexibilité pour accéder à des endroits difficiles d’accès, là où leurs homologues traditionnels ne peuvent pas se rendre.

À l’image de ce robot qui ressemble à une salamandre, l’application première des robots souples serait la recherche et le sauvetage de victimes ensevelies suite à un tremblement de terre, une tempête ou l’effondrement d’un immeuble comme il y a eu récemment à Miami.

Source : arstechnica

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