Tesla Model Y : pour débloquer sa véritable autonomie, il faudra allonger jusqu’à 2000 € supplémentaires

Surprise chez Tesla : le constructeur annonce que certains Model Y Standard Propulsion vendus « ces derniers mois » disposent d’une batterie capable d’offrir une autonomie supérieure à celle annoncée. Mais pour en profiter, les propriétaires devront payer un supplément de 1 500 à 2 000 dollars.

Tesla Model Y
Tesla Model Y

Tesla se retrouve face à une nouvelle polémique. Elon Musk, son PDG, a récemment annoncé que les Model Y Standard Propulsion commercialisés ces derniers mois disposent d’une batterie capable d’offrir une autonomie supérieure à celle annoncée initialement (418 km).

En effet, contre un paiement supplémentaire de 1 500 à 2 000 dollars (entre 1 400 et 1 870 euros), les propriétaires pourront débloquer une rallonge d’autonomie de 64 à 96 km. Une pratique connue qui risque toutefois de faire lever quelques boucliers.

Tesla envisage de facturer certains propriétaires de Model Y pour débloquer plus d’autonomie

Cette pratique, baptisée de verrouillage logiciel (software lock), n’est pas une nouveauté chez Tesla. En 2016, la marque avait déjà procédé de la sorte avec la Model S 70, dont la batterie 70 kWh embarquait en réalité une capacité de 75 kWh.

Les clients pouvaient alors débloquer les 5 kWh supplémentaires contre une somme conséquente. Cette révélation pousse à s’interroger sur une possible limitation logicielle appliquée aux Model S et X actuelles, affichant pourtant le même poids que leurs versions longue autonomie.

À lire : Tesla Model Y : surprise, le nouveau modèle n’arrivera pas en 2024

Ce modèle économique, où des fonctionnalités initialement présentes sont bridées par logiciel et déblocables moyennant finance, semble gagner du terrain dans l’industrie automobile. En 2022, Polestar proposait une mise à jour logicielle à 1 200 dollars pour améliorer les performances de sa Polestar 2.

Mercedes-Benz suit la même logique en facturant un abonnement annuel pour augmenter la puissance de ses EQE et EQS. BMW a même envisagé un temps de monétiser l’accès à CarPlay et aux sièges chauffants, projet finalement abandonné face à la levée de boucliers.

Faut-il considérer ces limitations logicielles comme une forme de tromperie vis-à-vis des consommateurs ? Doit-on s’attendre à ce que nos voitures deviennent des plateformes où l’on achète progressivement des fonctionnalités de base ? L’exemple de Tesla, qui a déjà désactivé à distance des options payantes lors de la revente d’un véhicule, renforce ce désagréable sentiment.

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