Un vendeur à la sauvette sauve un homme qui l’avait humilié, la vidéo virale serait factice

Depuis quelques jours, une vidéo montrant un vendeur à la sauvette se faire humilier par un client d’un restaurant avant de lui sauver la vie fait le tour d’Internet. La vidéo est-elle trop belle pour être vraie ?

Nos confrères de Libération ont mené l’enquête pour déterminer si la vidéo virale était authentique ou scriptée. Malheureusement pour ceux qui ont foi en la bonté humaine, il semblerait que toute la scène soit factice.

Image 1 : Un vendeur à la sauvette sauve un homme qui l'avait humilié, la vidéo virale serait factice
Un vendeur à la sauvette sauve un homme sur la terasse d’un restaurant – Crédit : Brink_Thinker / Twitter

Sur la vidéo, on peut voir un vendeur de cravates et de ceintures aborder un couple attablé à la terrasse d’un restaurant. L’homme, qui ne supporte visiblement pas d’être dérangé, se lève et humilie le jeune garçon, qui s’en va près d’un arbre sur le trottoir d’en face. Quelques instants plus tard, l’homme qui avait manqué de respect au vendeur semble s’étouffer.

Sa compagne semble démunie face à la situation d’urgence, mais le vendeur, témoin de la scène revient vers le client pour pratiquer une manœuvre d’Heimlich, une technique manuelle de pression abdominale servant à déloger un objet coincé dans la gorge. Comme vous pouvez vous en douter, l’homme est reconnaissant d’être toujours en vie, et semble proposer au vendeur de lui acheter tout son stock. Enfin, le client enlace le vendeur pour conclure la scène.

Cette scène n’est pas réelle

D’après les informations récoltées par Libération, la scène qui a été tournée dans le restaurant Brontoasados à Portoviejo en Equateur est bien factice. En effet, plusieurs éléments permettent de déterminer l’authenticité de la scène.

Tout d’abord, le restaurant a déjà été le théâtre de deux autres vidéos tout aussi rocambolesques : « Un homme invite deux femmes pour la Saint-Valentin » et « Une femme trahit son copain avec son meilleur ami ». Ensuite, Libération a contacté le propriétaire au sujet des vidéos, et celui-ci ne semble pas connaître leur existence.

Après avoir mené sa “propre enquête”, le propriétaire aurait tout simplement arrêté de répondre aux sollicitations des journalistes. Tout porte à croire que ces vidéos ne sont donc pas réelles. Leur caractère fictif n’enlève cependant rien à la morale de l’histoire qu’elles mettent en scène. Même s’il s’agit de fausses vidéos, elles ne semblent donc pas aussi dangereuses que les fake news sur les vaccins contre la COVID-19 contre lesquelles YouTube lutte activement, ou encore que les Deepfake, qui sont des vidéos montées de toute pièce, mais qui semblent pourtant très réelles. Une mère avait par exemple récemment créé des photos nues et équivoques des pom-poms girls rivales de sa fille en les incitant même à se suicider.

Source : libération

👉 Vous utilisez Google News ? Ajoutez Tom's Guide sur Google News et sur Whatsapp pour ne rater aucune actualité importante de notre site.

Votre Newsletter Tom's Guide

📣 Souscrivez à notre newsletter pour recevoir par email nos dernières actualités !