Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?

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8/10

Xbox One S – 500 Go

On aime
  • Le design
  • Les dimensions
  • la lecture 4K
  • Le silence
  • La logithèque XBox One / Xbox 360
  • Le prix
On n’aime pas
  • L'interface
  • Le lecteur multimédia
Verdict :

Voilà une nouvelle version de la console de Microsoft vraiment bienvenue. La console s’est vraiment bonifiée par rapport à la version que nous avions testée il y a presqu’un an. Si vous ne possédez pas encore de console, c’est peut-être le moment de craquer : le support de la 4K, la compacité et la possibilité de retrouver toute la logithèque One et 360 lui confèrent de sérieux atouts. En revanche si vous possédez déjà une Xbox One première du nom et pas d’écran 4K, passez votre chemin. Ça ne vaut pas le coup d’en changer maintenant. Attendez plutôt la Scorpio l’année prochaine.

Ça y est, elle est finalement disponible : la Xbox One S est sortie partout dans le monde, et notamment en France. La nouvelle console de Microsoft se veut tout d’abord un « rafraîchissement esthétique » de la Xbox One sortie fin 2013. Elle est un peu plus jolie, plus petite, moins lourde et s’affranchit d’un bloc d’alimentation externe. Mais elle profite aussi de deux nouvelles fonctionnalités matérielles : un lecteur Blu-Ray 4K d’une part, et d’une manette Bluetooth d’autre part. En outre, Microsoft semble avoir retenu la leçon : plutôt que de la commercialiser d’entrée de jeu à 500 euros, puis de baisser son prix tous les 6 mois, le géant de Redmond affiche des prix plutôt très abordables dès le départ. De 299 à 399 euros en fonction de la taille du disque dur interne, il y en a pour toutes les bourses. Mais tout cela suffira-t-il à rebooster les ventes des consoles de Microsoft, qui se font largement dominer par la PS4 de Sony ?Image 2 : Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?

7 raisons de craquer (ou pas) pour la Xbox One S

1 – Oui, parce qu’elle est plus jolie et plus compacte

Alors que la première Xbox One ressemblait davantage une imposante boîte noire un peu laide, Microsoft a fait davantage d’efforts quant au design de sa nouvelle console. Désormais blanche, la console gagne en élégance, mais surtout en centimètres et en poids. Autre fait notable : la console intègre sa propre alimentation. Au revoir donc le bloc disgracieux que l’on essaie de cacher derrière le meuble TV. Comme un petit tableau vaut mieux qu’un long discours, voici ce que donne la nouvelle console face à l’ancienne :


Xbox One
Xbox One S
Dimensions
33,2 x 27,3 x 8,3 cm29,5 x 22,9 x 6,4 cm
Poids
3,2 kg
2,94 kg
Alimentation
externe (+630 g)
interne

En termes de connectiques, on retrouve à l’arrière les mêmes possibilités de branchement que sur la Xbox One de 2013 : un port HDMI en sortie et un autre en entrée, deux ports USB, un connecteur infrarouge, une sortie S/PDIF et un port Ethernet. En revanche, un port a disparu : il s’agit de celui que permettait de relier la console à Kinect. Mais tout n’est pas perdu pour celles et ceux qui souhaiteraient conserver l’usage de leur capteur sur la nouvelle console. Il existe un adaptateur Kinect>USB commercialisé officiellement par Microsoft. Notez que pendant une période limitée, Microsoft livre gratuitement cet adaptateur à celles et ceux qui possédaient déjà une Xbox One et le capteur Kinect, et qui viennent d’acquérir la nouvelle console. La marche à suivre pour l’obtenir est décrite ici. Dans le cas contraire, il est possible d’acheter l’adaptateur pour 40 euros (un peu cher, non ?). Ce même adaptateur fonctionne à la fois sur Xbox One S et sur PC.
En définitive, la Xbox One S se révèle beaucoup plus séduisante que l’édition de 2013. C’est probablement l’un des plus gros atouts de cette nouvelle console, qui devrait facilement séduire celles et ceux qui avaient été rebutés par l’aspect “brique” de l’ancienne version.Image 3 : Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?

2 – Oui, parce qu’elle est assez silencieuse et ne chauffe pas plus

Quand on sait que Microsoft a réduit de 40% le châssis de sa nouvelle console par rapport à l’ancienne, on se dit que celle-ci ne parviendra probablement pas  à dissiper correctement la chaleur. Erreur : nous avons mis côte à côte les deux consoles et n’avons constaté aucune différence. Leurs coques plastiques diffusent toutes deux une chaleur d’une quarantaine de degrés, guère plus. Quant au bruit, là encore, nous n’avons pas perçu de différence réellement notable. Le site Eurogamer / Digital Foundry a pris les mesures : il en ressort que la Xbox One S est un peu bruyante, en fonction des situations et du type de jeu. Cela va de 3 dB pour Tomb Raider à 4 dB pour la lecture d’un Blu-Ray. Autant dire rien. À titre de comparaison, sa concurrente, la PS4 de Sony, diffuse quant à elle 10 dB de plus dans les mêmes conditions.
Là encore, la Xbox One S marque un point : non seulement elle profite d’une taille réduite, mais ne diffuse pas plus de chaleur et se révèle à peine plus bruyante que l’ancienne génération.Image 4 : Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?

3 – Oui, parce qu’elle lit les Blu-Ray 4K et que c’est l’appareil le moins cher du marché à le faire

Comme évoqué en introduction, la Xbox One S dispose d’un lecteur Blu-Ray 4K (ou Blu-Ray Ultra HD, si vous préférez). Même si les disques de ce type ne sont pas légion, ils commencent à pointer le bout de leur nez dans les boutiques en ligne et les magasins physiques spécialisés. Ils offrent une meilleure définition, puisque celle-ci est de 3840 x 2160 pixels (contre 1920 x 1080 pour de la HD). Mais ça ne s’arrête pas là : ils profitent d’un spectre colorimétrique plus large et de nuances plus fines. Enfin, et à condition d’avoir un téléviseur compatible HDR, les Blu-Ray UHD proposent une plage dynamique étendue, ce qui signifie plus de contraste et plus de détails dans les zones claires et les zones sombres d’une image. Et ça tombe bien, la console de Microsoft est également compatible avec cette norme. Bon, il faut bien l’avouer, la 4K c’est peut-être génial en théorie, mais en pratique, l’amélioration de la qualité de l’image n’est pas aussi flagrante que lors du passage de la SD à la HD. Mais pour les cinéphiles, le jeu en vaut peut-être la chandelle. Quant on sait qu’un lecteur Blu-Ray UHD coûte entre 500 et 1000 euros, la Xbox One S est plutôt bienvenue. D’ailleurs, en termes de tarifs, la console se décline en trois éditions :

  • la première, équipée de 500 Go d’espace de stockage, est vendue 299 euros
  • la deuxième, qui profite de 1 To d’espace, est commercialisée 349 euros
  • la troisième, nantie de 2 To, s’affiche au prix de 399 euros

En revanche, côté audio, la console ne prend pas en charge le Dolby Atmos ni le DTS:X. Seuls les plus équipés d’entre vous y trouveront à redire, mais il convient de le préciser.

4 – Oui, parce qu’elle permet de retrouver toute la logithèque de la Xbox One et une partie des jeux de la 360

Selon tous les tests que nous avons pu effectuer, la Xbox One S semble être compatible à 100% avec la logithèque de la première Xbox One. Aucun ralentissement, aucun problème d’affichage, aucun jeu qui plante au démarrage ou en cours de partie. En conséquence, dès l’achat, on peut profiter de l’intégralité du catalogue des jeux et des applications disponibles pour la console sortie il y a près de 3 ans. Second atout : la Xbox One S est aussi compatible avec près de 200 titres de la Xbox 360 (la liste complète des jeux compatible est disponible sur le site de Microsoft). Là encore, c’est plutôt un très bon point.Image 5 : Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?

5 – Oui et non pour sa nouvelle manette Bluetooth

L’une des principales nouveautés de la console réside dans sa nouvelle manette. La manette livrée avec l’appareil se dote en effet d’un émetteur compatible avec cette norme de transmission, tout en conservant son ancien protocole. Il est donc possible de la connecter sans fil (ou en filaire, tout dépend des goûts) à une Xbox One de première génération. Pour le reste, la manette reste en tous points identique à l’ancienne version (elle pèse juste 2 grammes de plus et se dote d’une surface “grippante” au-dessous, pour une meilleure préhension).
En outre, et c’est plutôt un très bon point, la manette est parfaitement reconnue sur un PC équipé de Windows 10. Nous avons testé éprouvé cette possibilité sur une dizaine de jeux PC, et la manette a fonctionné parfaitement. Notez cependant qu’elle n’est pas reconnue par l’outil classique de Windows dédié aux manettes, mais qu’elle est pleinement visible via l’outil Paramètres Périphériques > Bluetooth.
Malgré tout, on déplore que la Xbox One S ne soit pas « totalement » Bluetooth. Impossible d’y connecter un casque Bluetooth, par exemple, et c’est vraiment dommage. On aurait tant aimé pouvoir y relier un casque classique, plutôt que de devoir y relier un modèle propriétaire. Tant pis, ce sera peut-être pour la Scorpio, ou une éventuelle mise à jour de la Xbox One S, qui sait ?

6 – Non pour son environnement

Voilà près d’un an que Microsoft tente d’uniformiser l’ensemble de ses environnements, que ce soit sur PC, sur tablette, sur smartphone, et même sur sa console de jeu. Du coup, c’est sans surprise que l’on retrouve des « morceaux » de Windows 10 au sein même de l’environnement des Xbox One et Xbox One S. Pas de chance, l’ensemble est beaucoup plus confus sur console que sur ordinateur. On se perd assez facilement dans cette avalanche de tuiles et le menu Paramètres regorge de fonctionnalités pas forcément très utiles, ou qu’il conviendra d’appréhender au prix d’un dur labeur (si vous avez déjà tenté de configurer un compte pour enfant avec toutes les restrictions qui s’imposent, vous savez de quoi il en retourne).Image 6 : Test Xbox One S : on craque ou pas pour la nouvelle console de Microsoft ?Première installation, première mise à jour. Plus de 1 Go dans notre cas, il faut prendre son mal en patience…

7 – Non, parce que son lecteur multimédia est vraiment médiocre

Si la console possède de nombreuses qualités matérielles, c’est surtout au niveau logiciel qu’elle pêche quelque peu. Son lecteur multimédia Films & TV (que l’on retrouve aussi sur Windows 10 pour PC) est peut-être capables de relire certains MKV, mais pas tous. Tout dépend du format d’encodage utilisé. Et ne lui demandez pas de lancer des vidéos en H.265 : elle n’en est tout bonnement incapable. En outre, il faut systématiquement se contenter de la première piste audio (impossible de basculer d’une piste à l’autre) et, comble de l’horreur, il est impossible d’activer les sous-titres. Pour tout cela, il faudra attendre que l’application UWP de VLC débarque sur le Store de la Xbox. En attendant, difficile d’utiliser la console en tant que véritable lecteur multimédia.

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