ChatGPT est adopté massivement dans les entreprises malgré les interdictions

L’avènement de l’IA et de ChatGPT n’est pas passé inaperçu dans le monde du travail, où le chatbot d’OpenAI est massivement adopté par les employés. Ce sont les résultats d’une étude de Reuters aux États-Unis qui viennent nous donner la mesure du phénomène.

ChatGPT travailleurs interdiction
© Tom’s Guide

Les chatbots sont un outil formidable. Il n’y a qu’à lire notre dossier sur ChatGPT pour s’en rendre compte. Récemment, OpenAI rendait une fonction essentielle de ChatGPT enfin gratuite, l’historique des prompts. Il n’est pas étonnant qu’avec ses capacités, de nombreux travailleurs aux États-Unis se tournent vers les IA pour les aider à effectuer des tâches de base.

C’est ce que montre un sondage commandé par l’agence de presse Reuters et réalisé par l’institut Ipsos auprès de 2 625 adultes aux États-Unis. Quelque 28 % des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage en ligne sur l’intelligence artificielle entre le 11 et le 17 juillet ont déclaré utiliser régulièrement ChatGPT au travail. En France, le phénomène est probablement similaire.

La plupart des exemples cités par les personnes interrogées pour leur utilisation de ChatGPT couvrent des emplois plutôt basiques. Il s’agit de travaux quotidiens, comme la rédaction de courriels, la synthèse de documents ou encore la réalisation de recherches préliminaires.

Les entreprises craignent des fuites de données vers ChatGPT

Si 28% des travailleurs américains utilisent ChatGPT, ce n’est pas forcément du goût de leur entreprise. Ils sont seulement 22 % a indiquer que leur employeur autorisait explicitement ce type d’outil. En effet, les entreprises et les cabinets de sécurité craignent qu’il n’entraîne des fuites de propriété intellectuelle, de même que de données sensibles.

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Environ 10 % des personnes interrogées ont déclaré que leur patron interdisait les outils d’IA comme ChatGPT, tandis qu’environ 25 % ne savaient pas si leur entreprise autorisait l’utilisation de cette technologie. Chez certains, la politique est claire : Apple n’aime pas ChatGPT et l’interdit à ses employés sous peine de licenciement, de même que son concurrent Samsung.

En effet, lorsque qu’un internaute utilise Bard, le chatbot recueille des données telles que le texte ou la localisation. Google offre néanmoins aux utilisateurs la possibilité de supprimer l’historique de leur compte et de demander que le contenu introduit dans l’IA soit supprimé. Un étude de Cybsafe révélait ainsi fin juillet que les employés partagent trop de secrets avec ChatGPT.

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