Collectée par Armstrong, de la poussière lunaire vendue à une somme astronomique

Des échantillons de poussière lunaire étaient au coeur d’une récente vente aux enchères. Et pour cause, ils dataient de la célèbre mission Apollo 11.

Image 1 : Collectée par Armstrong, de la poussière lunaire vendue à une somme astronomique
Les échantillons lunaires vendues aux enchères – Crédit : Bonhams

« C’est un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité » : telle est la phrase mythique prononcée par Neil Armstrong lors de sa première balade sur la Lune. Parmi les objectifs phares de la mission Apollo 11, la collecte de régolithe figurait en bonne place. Après une longue pérégrination, cinq échantillons de sol lunaire ont été mis aux enchères mercredi à New York. D’après Bonhams, la maison de vente aux enchères chargée de la vente, ils valent entre 740 000 et 1,1 million d’euros.

Visible uniquement au microscope, cette infime quantité de poussière lunaire a été vendue 504 375 $ (soit environ 467 590 euros). Une somme conséquente qui est toutefois largement plus basse que l’estimation initiale. Cette nouvelle vente montre bien à quel point les vestiges de la mission de 1969 sont prisés par les mordus d’histoire spatiale. En 2020, les joysticks d’Apollo 11 avaient ainsi été vendues à des sommes folles aux enchères, entre 156 250 et 370 000 dollars.

Apollo 11 : des échantillons lunaires passés par plusieurs mains

En 1969, le célèbre astronaute avait extrait de la poussière lunaire qu’il avait enfermé dans un sac. Lequel avait notamment été placé dans un sac de décontamination. Une fois vidé sur Terre, ce dernier était toutefois toujours tacheté de poussière lunaire. D’après la NASA, il est alors prêté à un musée du Kansas, rapporte NBC News. Avant d’être saisi par le United States Marshals Service. Et pour cause, le conservateur est reconnu coupable d’avoir dérobé et vendu des artefacts du musée et de la NASA.

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En 2015, l’agence de police fédérale vend le sac aux enchères. Passionnée de géologie, une avocate nommée Nancy Lee Carlson le récupère avec d’autres artefacts spatiaux contre la somme de 995 dollars. Celle-ci le transmet à la NASA pour que cette dernière l’authentifie. Confirmant sa provenance, l’agence spatiale refuse toutefois de restituer le sac, arguant qu’il s’agissait d’un bien gouvernemental.

Finalement, la justice donne raison à Nancy en 2016. Et d’expliquer que le sac n’aurait pas dû être mis aux enchères mais que l’avocate l’avait bel et bien acquis en toute légalité. Après avoir vendu le sac 1,8 millions de dollars en 2017, Nancy Lee Carlson vient donc de se séparer des échantillons de régolithe.

Source : Bonhams

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