Que vous attendiez un remboursement ou que vous ne soyez pas imposable, il est dans votre intérêt de vous connecter sans attendre sur impots.gouv.fr et de remplir votre déclaration avant qu’il ne soit trop tard.
La déclaration des revenus pour l’année 2024 est toujours ouverte en ligne sur le site officiel de l’administration fiscale, impots.gouv.fr. Depuis le jeudi 10 avril 2025, les contribuables français sont invités à remplir cette obligation annuelle. Si vous ne l’avez pas encore fait, sachez que le temps presse. Selon votre département de résidence, la date limite approche à grands pas, ou est peut-être déjà passée.
Ne pas respecter ce calendrier peut entraîner des sanctions financières dont il vaut mieux se passer.
Jusqu’à quand pouvez-vous déclarer vos revenus ?
La période de déclaration s’étale sur plusieurs semaines, mais les échéances sont variables en fonction de votre localisation géographique. Pour les habitants des départements numérotés de 01 à 19 (zone 1), la clôture des déclarations en ligne est intervenue le 22 mai 2025. Si vous résidez dans un département compris entre 20 et 54 (zone 2), vous aviez jusqu’au mercredi 28 mai à 23h59 pour finaliser votre démarche. Quant aux contribuables des départements numérotés de 55 à 974/976 (zone 3), la date limite est fixée au jeudi 5 juin 2025 à 23h59. Il est donc encore possible de se mettre en règle, mais il ne faut plus tarder.
Outre le simple respect des délais, cette déclaration est essentielle, même pour les personnes non imposables. En effet, sans cette démarche, vous pourriez perdre l’accès à divers dispositifs sociaux et fiscaux, tels que les crédits et réductions d’impôt, ou encore la possibilité de faire une demande de RSA ou d’allocations via la CAF.
Et que se passe-t-il si vous laissez passer la date limite ?
Tout dépend de la rapidité avec laquelle vous réagissez. Si le retard est léger, vous pouvez encore soumettre une déclaration tardive en ligne. Le service reste accessible sur votre espace personnel avec une version préremplie. Toutefois, un redressement de 10% du montant de l’impôt dû sera automatiquement appliqué. Pour une première infraction, l’administration peut faire preuve de tolérance et envoyer un simple courrier de relance.
Mais plus l’inertie perdure, plus les conséquences s’alourdissent. Si aucune déclaration n’est envoyée après relance, une mise en demeure est émise, vous laissant 30 jours pour régulariser votre situation. Passé ce délai, la majoration grimpe à 20%, et peut même atteindre 40% si vous persistez dans le silence.
En cas de dissimulation d’activité ou de revenus non déclarés, la pénalité peut culminer à 80%, en plus des intérêts de retard de 0,20% par mois. Le fisc peut se montrer indulgent en cas de bonne foi avérée, mais il mieux vaut ne pas compter sur cette clémence.
Source : Journal Du Geek