Réchauffement climatique : 3 bonnes nouvelles pour la planète qui ont marqué 2022

Malgré une année de tous les records concernant le dérèglement de notre planète, certaines victoires font figures d’exception et nous permettent de garder espoir. On vous livre notre TOP 3 des bonnes nouvelles en matière climatique qui ont marqué l’année 2022.

On ne vous le cache pas, la réalisation de cet article a été particulièrement compliquée étant donné l’année si particulière que notre planète vient de vivre. Incendies, intempéries, inondations, vagues de chaleur : nombreux sont les exemples illustrant que notre planète est bel et bien déréglée.

Tigre
Des bonnes nouvelles pour la faune et la flore de notre planète permettent de garder espoir face au dérèglement climatique © Pixabay

D’un autre côté, jamais nous n’avons autant entendu parler du réchauffement climatique et d’écologie. Des victoires timides mais notables ont également eu lieues cette année. On vous livre 3 nouvelles qui permettent de garder espoir.

Un couple de gypaètes barbus en liberté pond un œuf pour la première fois un un siècle

Pour la première fois en plus d’un siècle, un couple de gypaètes barbus en liberté a réussi à féconder et pondre un œuf. Alors que la reproduction de ces vautours n’est réalisée qu’en captivité depuis près de 100 ans, cet heureux évènement qui relève de l’exploit est à célébrer. C’est un bon signal envoyé pour la population des Gypaètes barbus et plus largement pour la faune sauvage. Dans le même registre les différents programmes de protection de certaines espèces menacées semblent porter ses fruits. Entre 2006 et aujourd’hui, la population de tigres à l’état sauvage a par exemple été multipliée par deux.

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La pêche en eau profonde enfin interdite

C’est peut-être la meilleure nouvelle de l’année. Après des décennies de pourparlers, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a conclu cette année un accord visant à protéger les fonds marins et les ressources halieutiques (c’est-à-dire les ressources en poisson). Cet accord a permis aux 164 pays membres de l’OMC de rediriger leurs subventions en direction de la protection des Océans. Pour rappel, chaque année ce sont environ 35,4 milliards de dollars qui sont investis dans le secteur de la pêche. Il est désormais interdit d’investir le moindre euro dans des activités commerciales favorisant la surpêche. De plus, en septembre dernier après de nombreux rebondissements la Commission Européenne a finalement interdit le chalutage en eau profonde dans quelques 16 000 km² carrés de l’Océan Atlantique. Jugée trop timide par certains, cette décision marque cependant un premier pas fait vers une exploitation de la mer plus respectueuse de la faune marine.

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Les candidats pro-environnement ont été élus dans de nombreuses élections

Sur le plan politique aussi les signaux semblent plutôt au vert. Dans la plupart des élections de cette année, les candidats pro-environnement ont battu les climato-sceptiques. En Australie ou encore plus récemment au Brésil, les nouveaux dirigeants devraient mettre en place des politiques ambitieuses en matière environnementale. Dans ce dernier pays, qui abrite en son sein le poumon du monde (la forêt amazonienne), la victoire du président Luiz Ignacio Lula est particulièrement à souligner. Alors que la déforestation dans la plus grande forêt du monde a augmenté de plus de 50% durant le mandat de son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro, ce poumon vert devrait rapidement bénéficier de différents programmes de reforestation. Une bonne nouvelle pour la planète entière.

Source : businessinsider.com

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