L’iMac revient, toujours aussi coloré et fin, toujours autant tourné vers le grand public. Il profite du tout nouveau SoC d’Apple, mais ne fait pas évoluer le reste de sa configuration, tandis que son prix grimpe. Dommage ?
- 💸 Prix et disponibilité de l’iMac 24 pouces M3
- 🎛️ Caractéristiques techniques : l’iMac M3 dans le détail
- 🖥️ Le design, le silence et l’écran
- 🚀 Les performances du M3 de base
- 🕹️ L’iMac M3 peut-il jouer ? Une note d’espoir
- 💪 L’iMac M3 face aux applications du quotidien
- 💾 Stockage : Apple nous refait le coup de l’entrée de gamme
- ⚖️ Le verdict du test de l’iMac 24 pouces M3
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Présenté au pas de charge et en quelques minutes lors de la dernière keynote en date d’Apple, appelé « Monstrueusement rapide », soit parce que les puces annoncées le sont, soit parce que l’évènement, pré-enregistré, n’a duré qu’une trentaine de minutes, l’iMac 24 pouces revient à la vie !
Introduit avec son design ultraplat et ses coloris acidulés en avril 2021, il semblait avoir été mis de côté depuis, oublié de la génération M2. Moralité, le voilà passer directement au M3, la toute dernière génération de puce Apple Silicon pour Mac annoncée par Apple à l’occasion de cette keynote. La promesse d’un joli saut en performances. Même si, comme pour la génération précédente, Apple ne lui donne pas accès aux puces les plus puissantes.
💸 Prix et disponibilité de l’iMac 24 pouces M3
Disponible depuis le 7 novembre dernier, l’iMac 24 pouces M3 se décline comme ses aînés en trois modèles pour 2 versions du M3. La puce, gravée en 3 nm, existe en effet avec :
- 8 cœurs CPU et 8 cœurs GPU
- 8 cœurs CPU et 10 cœurs GPU
Dans les deux cas, elle embarque 16 cœurs pour son Neural Engine, en charge des algorithmes de machine learning.
Le tout-en-un d’Apple a donc droit à la version du M3 la plus d’entrée de gamme. Le MacBook Pro 14 pouces M3 bénéficie, lui, de la version avec 10 cœurs GPU en entrée de gamme. Mais, ne repoussons pas cette offre d’un revers de la main. La génération M1 embarquait 8 cœurs CPU et 7 cœurs GPU en entrée de gamme, et 8 cœurs GPU au maximum. Les iMac M3 font donc mieux sur le papier.
Mais cela a un prix. Les trois modèles M3 sont vendus aux prix suivants :
- iMac 24 pouces M3 (8/8), avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage : 1 599 euros
- iMac 24 pouces M3 (8/10), avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage : 1 829 euros
- iMac 24 pouces M3 (8/10), avec 8 Go de RAM et 512 Go de stockage : 2 059 euros
Là où les trois modèles M1 étaient vendus 1 449, 1 669 et 1 899 euros. C’est donc 150 euros de plus qu’Apple impose d’emblée sur son entrée de gamme. Et c’est justement ce modèle-ci que nous testons.
Enfin, avant de voir ce qu’il a dans le ventre, précisons que le modèle d’entrée de gamme, comme en 2021, n’a pas droit à tous les coloris proposés par Apple. Il existe en bleu, vert, rose et argent, là où les deux modèles supérieurs alignent en plus le jaune, l’orange et le violet.
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🎛️ Caractéristiques techniques : l’iMac M3 dans le détail
Nous avons choisi de tester l’iMac 24 pouces d’entrée de gamme, à la fois parce qu’il est le plus abordable – même s’il passe le cap symbolique des 1 500 euros – et parce qu’il montre vraiment ce que vaut cette nouvelle génération de puce Apple Silicon.
Nous ferons un point sur les performances en détail plus loin. Intéressons-nous donc au reste de la configuration. L’écran Retina de 24 pouces 4,5K revient et occupe une belle part de la façade avant. Le design ultra-fin et coloré reprend lui aussi du service. Idem pour la Webcam 1080p, qui compte désormais sur le M3 pour améliorer le rendu de son image.
- Processeur : M3 8 cœurs CPU – 8 cœurs GPU – 16 cœurs Neural Engine
- Ecran : 24 pouces 4,5K Retina
- Mémoire : 8 Go
- Stockage : 256 Go
- Webcam : FaceTime HD
- Connexion sans-fil : Bluetooth 5.3, Wi-Fi 6E
- Connectique : charge propriétaire 143 W, 2x Thunderbolt/USB 4, 1x minijack
- Accessoires : Magic mouse, Magic Keyboard (sans Touch ID), câble USB-C vers Lightning
- Dimensions : 46,1 x 54,7 x 14,7 cm
- Poids : 4,43 kg
- Batterie : 70 Wh
On tordra un peu le nez en constatant que le modèle que nous testons n’a droit qu’à deux ports USB-C (Thunderbolt/USB4) – toujours à l’arrière, bien entendu. Les modèles plus coûteux se voient accorder deux ports USB 3 au format USB-C en plus. Il faudra un adaptateur si vous voulez brancher un périphérique en USB-A, ou même en HDMI.
Vous aurez également remarqué qu’il n’embarque pas de port Gigabit Ethernet par défaut (et on ne parle pas de 2,5 Gigabit ou même de 10 Gbit Ethernet). Pour avoir droit à ce type de port, il faudra payer 26 euros de plus, et le connecteur se trouvera alors sur l’adaptateur secteur de l’iMac. Le fait qu’il soit compatible avec le Wi-Fi 6E rend ce manque moins gênant. Pour peu que vous ayez un bon routeur sans-fil vous devriez avoir des débits suffisants pour tout faire, même pour jouer.
Difficile également de ne pas lever les yeux au ciel en constatant que l’iMac n’a droit qu’à 256 Go de stockage de base dans deux de ses déclinaisons. C’est bien chiche, d’autant que le passage aux 512 Go coûte tout de même 230 euros de plus, et le Teraoctet pas moins de 460 euros supplémentaires.
Continuons avec ce qui nous fait tiquer : les 8 Go de mémoire unifiée, car partagée entre le CPU et le GPU. Certes, cet iMac est destiné au très grand public. Certes, ceux qui ne pratiquent pas trop le multitâche, se contentent d’ouvrir une ou deux applications ou ne lancent pas de programme gourmand (comme des jeux ou des éditeurs vidéos 4K) devraient avoir assez de RAM. Néanmoins, puisqu’il est impossible de mettre à jour la quantité de mémoire vive après l’achat, pourquoi ne pas assurer une belle durée de vie à cet ordinateur en lui offrant 16 Go de mémoire unifiée par défaut ? Et il serait toujours possible, pour ceux qui veulent aller plus loin, d’opter pour le maximum toujours fixé à 24 Go.
Enfin, dernier point qui chagrine, parce qu’on ne plaisante pas avec la sécurité et qu’il ne faudrait pas en faire un argument financier, pourquoi le clavier Magic vendu par défaut avec cet iMac n’est-il pas pourvu d’un lecteur d’empreintes digitales Touch ID ?
Quand on sait ce que cela apporte de fluidité d’usage au quotidien et quand on sait, servant les arguments qu’Apple mettait lui-même en avant au moment de l’introduction de Touch ID, qu’une machine dont il faut saisir toujours le mot de passe en sera très probablement dépourvue, on ne comprend pas ce choix. Alors certes, un iMac est rarement abandonné à la terrasse d’un café. Cependant, il peut contenir des informations privées tout autant qu’un smartphone.
À lire aussi : notre sélection des meilleurs MacBook et iMac
Faisons également une dernière remarque sur le clavier, qui est très agréable pour taper du texte. Les touches directionnelles sont placées de telle sorte qu’il est très facile de confondre, du bout du doigt, les touches haut et bas, ce qui complique beaucoup la navigation dans les tableaux Excel par exemple.
On ne comprend pas pourquoi Apple n’a pas opté pour la solution probante trouvée avec les claviers Magic des MacBook Air et Pro, qui a vu les touches latérales réduite en taille pour permettre de faire ressortir les touches de navigations verticales. Rien de dramatique, mais une machine premium doit réduire toutes les sources possibles d’agacement quotidien.
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🖥️ Le design, le silence et l’écran
Pour cette seconde génération d’iMac Apple Silicon, les designers du géant américain ont repris la même copie. Portée par un cadre fin et soutenue par une base assez importante dans laquelle se niche la carte mère, la dalle de 24 pouces, de 4 480 x 2520 pixels (d’où son appellation de Retina 4,5K) est au centre de toutes les attentions.
Elle est donnée pour être plutôt lumineuse, à 500 cd/m2. Ce n’est clairement pas ce qu’Apple fait de mieux en la matière, néanmoins, cela permet de travailler confortablement même quand on est dos à une fenêtre et que des reflets viennent cribler la surface de l’écran. Nous avons mesuré une luminosité moyenne de 462,2 cd/m2 et un taux de contraste de 961:1. C’est plutôt honnête pour une dalle LCD classique, mais bien entendu assez loin de ce que proposent les dalles miniLED des MacBook Pro, par exemple.
Fidèle à ses habitudes, Apple a soigné la fidélité colorimétrique de sa dalle. Nous avons ainsi relevé un Delta E 2000 de 1,46, ce qui est tout bonnement excellent. Pour rappel, puisqu’il s’agit de la différence entre la vraie valeur d’une couleur et celle qui est affichée, plus le chiffre est petit, meilleure est la dalle. En l’occurrence, Apple ne se moque pas du monde avec celle qu’il a choisi pour son tout-en-un.
Et puisqu’on parle couleur, celle de la partie basse, de l’arrière et du pied est séduisante. Le boîtier ultrafin, puisqu’il ne mesure que 1,1 cm d’épaisseur, et l’ensemble du socle offrent clairement une impression de légèreté, plaisante à l’œil
Comme sur la génération précédente, l’iMac embarque une ventilation active pour chasser la chaleur produite par la puce. Si on l’entend effectivement se mettre en route quand on titille un peu trop le M3, ce Mac reste silencieux la majeure partie du temps, et il faut y avoir goûté pour comprendre à quel point cela change tout d’avoir une machine dont on oublie qu’elle travaille pour nous tant elle se fait oublier.
🚀 Les performances du M3 de base
Justement parlons du M3, qui est au cœur de cette configuration. Nous avons donc testé la version avec 8 cœurs CPU et 8 cœurs GPU, 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Pour avoir passé en revue, la même configuration sur le nouveau MacBook Pro 14 pouces avec deux cœurs de plus côté GPU, il est clair qu’on ne sent pas de réelle différence à l’usage au quotidien. On aurait bien l’impression que les applications sautillent un peu plus longtemps avant de s’ouvrir, mais ce n’est a priori qu’une impression. En tout cas, nous allons comparer les résultats de ces deux configurations.
Nous allons aussi ajouter à notre comparatif les résultats de la configuration de l’iMac M1. Et, pour la bonne mesure, et montrer le chemin parcouru – et peut-être à parcourir, ainsi que pour rappeler que les M3 sont des SoC d’entrée de gamme, nous allons aussi glisser dans nos tableaux les performances relevées sur le dernier iMac Intel que nous avons testé en août 2020. C’était quelques mois avant la bascule vers les puces Apple Silicon, et cet iMac 27 pouces embarquaient un processeur très haut de gamme, un Core i9-10910 à dix cœurs, couplé à 32 Go, tandis que la partie graphique était assurée par une carte AMD dédiée, la Radeon Pro 5700 XT 16 Go.
Commençons, comme il se doit notre comparaison avec l’incontournable Geekbench. On constate assez logiquement un gain important par rapport à la génération M1. Plus de 32% de puissance en plus pour la partie Single Core, près de 40% en plus pour la partie Multi Core, clairement le M3 réalise un joli bond en avant, alors qu’une seule génération de puce ne les sépare. Pour la partie graphique, ce sont 42,4% de performances en plus. Autrement dit, si vous avez craqué pour un M1 et que vous vous sentez désormais un peu à l’étroit, cela peut valoir le coup techniquement parlant de passer au M3…
Pour comparer les performances du M3 au Core i9, de dixième génération, on remarque que si les cœurs haute performance du M1 étaient déjà plus performants qu’un cœur du Core i9, en multicoeur, le processeur haut de gamme d’Intel avait encore l’avantage. Ce n’est plus le cas. Évidemment, on parle d’un processeur de dixième génération lancé au troisième trimestre 2020. L’objectif n’est pas de dire que les puces Apple Silicon font mieux que les puces Intel, mais que le M3, puce d’entrée de gamme, fournit désormais un niveau de performances au niveau d’une puce haut de gamme d’il y a trois ans. Un renseignement intéressant pour qui voudrait changer son iMac, par exemple.
Mais attention, car les iMac 27 pouces, qui oscillaient entre grand public et professionnel, avaient droit à une carte graphique dédiée. En l’occurrence, le M3 ne fait pas le poids. La carte Radeon d’alors obtient toujours un score 46% mieux disant.
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🕹️ L’iMac M3 peut-il jouer ? Une note d’espoir
Fort de ses résultats, l’iMac M3 d’entrée de gamme peut-il faire tourner des jeux vidéo ou des programmes qui demandent un peu de puissance graphique ? Le MacBook Pro M3 que nous avons testé en était capable en ventilant plus ou moins allègrement. Mais il bénéficiait de 2 cœurs graphiques supplémentaires, ce qui n’est pas rien.
En regardant les résultats obtenus avec nos deux jeux de tests de référence qui ne sont pas très récents, il faut le reconnaître, on aurait tendance à grimacer un peu… Avec 29 images par seconde dans Shadow of the Tomb Raider, avec nos réglages habituels, qui poussent un peu le rendu graphique, on est assez loin de l’extase ou même de la fluidité nécessaire pour jouer.
Néanmoins, il ne faut pas enterrer la cause gaming trop rapidement. D’une part, comme le confirment nos benchs avec GFX Bench Metal, il y a de vrais progrès entre le M1 et le M3 en la matière, même pour le SoC d’entrée de gamme. Ensuite, dans le monde d’Apple plus encore qu’ailleurs, la clé est souvent à trouver du côté de l’optimisation entre logiciel et matériel.
Nous avons tourné notre attention du côté de Lies of P, qui fait partie de ces titres sortis tout récemment et simultanément sur consoles, Windows et macOS. Il a une particularité intéressante, c’est qu’il tire parti de la technologie MetalFX Upscaling, une approche similaire à celle du DLSS de Nvidia qui permet de maintenir un nombre d’images par seconde plus élevé tout en allégeant la charge du processeur graphique. Ce qui semble parfaitement indiqué pour un SoC avec seulement huit cœurs GPU, comme le M3 que nous testons ici.
Dans les faits, en choisissant la qualité graphique Haute, le titre est tout à fait jouable sur l’iMac 24 pouces M3 – en Optimale, de petits ralentissements peuvent intervenir quand la caméra bouge beaucoup. Les combats sont fluides, les effets de lumière acceptables, même si le jeu n’est pas splendide.
Nous avons également jeté notre dévolu vidéoludique sur Baldur’s Gate 3. Une fois encore, le jeu est tout à fait jouable, fluide, mais il suffit d’avoir joué sur un PC équipé d’une carte dédiée – ou même sur un MacBook Pro M2 Pro ou M2 Max, pour se rendre compte que les graphismes ne sont pas à leur maximum de beauté. C’est le moins qu’on puisse dire.
Une fois encore, les SoC M1, M2 ou M3 sont des puces d’entrée de gamme. Si on veut voir le joystick à moitié plein, on peut plutôt se réjouir que des titres récents arrivent rapidement sur Mac et soient jouables avec quelques sacrifices graphiques. Attendons de voir si les efforts logiciels d’Apple, qui propose désormais des outils pour porter plus facilement les titres vers son écosystème, vont porter leurs fruits dans les mois et années à venir.
💪 L’iMac M3 face aux applications du quotidien
L’iMac est donc suffisamment polyvalent pour permettre de jouer avec quelques limites. D’ailleurs, devant cette dalle agréable et cette offre vidéoludique qui semble devoir s’étoffer, on ne peut s’empêcher de regretter que l’iMac 24 pouces n’ait pas droit à un M3 Pro, qui lui donnerait bien plus d’atouts pour devenir une plate-forme de jeux digne de ce nom. Peut-être est-ce encore trop tôt pour qu’Apple ne franchisse ce pas ?
Quoi qu’il en soit au quotidien, l’expérience offerte par macOS Sonoma est d’une fluidité remarquable. Certes, les applications se lancent un peu moins vite que sur un MacBook Pro, mais jamais la patience n’est mise à mal. Au contraire, on a l’impression que certaines opérations sont plus rapides sur cette nouvelle génération. Une impression confirmée par ailleurs par quelques mesures.
Ainsi, nos tâches de copie, duplication, renommage de fichiers dans le Finder sont 2,7 fois plus rapides sur l’iMac M3 que sur son prédécesseur M1, et presque deux fois plus rapides que sur l’iMac 27 pouces très haut de gamme équipé en Core i9.
Handrake, logiciel de transcodage vidéo open source, se révèle également bien plus rapide sur le nouvel iMac. La même tâche est bouclée 75% plus rapidement sur le tout-en-un animé par le M3, et même légèrement plus vite qu’avec le Core i9, ce qui mérite d’être salué.
Nos mesures avec iMovie, qui consiste en la manipulation de plans 4K et dans leur exportation, montrent également le rôle du nouveau Media Engine et de l’attention portée par Apple à l’optimisation du traitement des fichiers vidéos. Ainsi, non seulement l’iMac M3 est plus de 2,2 fois plus rapide que son prédécesseur, mais il presque deux fois plus rapide que l’iMac Core i9, qui ne manquait pas de puissance, puisqu’il se destinait aussi bien au grand public qu’à certains professionnels.
Enfin, petite incursion dans le monde pro, avec Photoshop, application de la suite Adobe, que le grand public aime parfois utiliser. On observe une égalité parfaite entre le M1 et le M3, et constate que les trois machines Apple Silicon font mieux que l’iMac 27 pouces, signe que les puces d’Apple et le travail d’optimisation d’Adobe vont bien ensemble.
Ces quelques exemples prouvent en tout cas que, sans être un foudre de guerre, l’iMac M3 est une machine à l’aise avec une grande variété de tâches, même si on réitère nos regrets sur la proposition des 8 Go de mémoire vive unifiée et l’impossibilité d’opter pour un M3 Pro dans une machine particulièrement séduisante par son design.
💾 Stockage : Apple nous refait le coup de l’entrée de gamme
Pendant longtemps, Apple s’est entêté à intégrer des disques durs mécaniques dans ses machines, bridant leurs performances. Et puis le SSD est arrivé, les vitesses en lecture et écriture ont crû. Mieux, dans les machines haut de gamme, elles sont stratosphériques.
Néanmoins, depuis quelque temps, Apple a tendance à reproduire des effets de gamme avec le stockage, et pas seulement en limitant l’espace. Les plus petites capacités sont souvent moins rapides (une question de nombre de modules) et c’est l’entrée de gamme qui trinque évidemment.
L’iMac 24 pouces M3 que nous avons testé est frappé de plein fouet par ces travers. Les débits sont loin d’être mauvais, c’est entendu. Toutefois, on constate clairement qu’il y a un effondrement des performances avec les fichiers un peu volumineux.
C’est dommage, d’autant qu’avec deux modules de 256 Go, et donc 512 Go au total (une option présente sur notre modèle de test qui coûte 230 euros de plus), non seulement l’iMac pourrait devenir un Mac familial capable de stocker les données de tous les membres de la famille, mais il serait aussi plus performant.
⚖️ Le verdict du test de l’iMac 24 pouces M3
- Le design toujours aussi aérien et coloré
- Le M3 performant
- La polyvalence de l'ensemble
- L’écran d'excellente qualité
- La configuration un peu chiche
- La connectique un peu trop réduite
- La Magic Mouse à revoir
- Un clavier sans Touch ID
Enfin mis à jour, plus de deux ans après son introduction, l’iMac 24 pouces passe au M3. Il en retire un beau gain de performances, tout en restant silencieux la grande majorité du temps. Toujours plus polyvalent, il est prêt à affronter la plupart des usages grand public, même un peu de jeu. Cependant, sa configuration de départ pousse malgré tout à faire un peu la grimace. La connectique est trop limitée, le stockage un peu faible, tandis que la quantité de RAM assure ce qu’il faut mais sans plus. Ajoutez à cela un prix revu à la hausse, et le plaisir de retrouver le tout-en-un d’Apple serait presque gâché… Tout est dans le presque.