Test The Elder Scrolls : Blades, que vaut le “Skyrim” de poche ?

Image 1 : Test The Elder Scrolls : Blades, que vaut le "Skyrim" de poche ?

The Elder Scrolls Blades

  • the elder scrolls blades
    17.96€
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On aime
  • Un peu de Tamriel dans la poche
  • Un gameplay combat/gestion équilibré
  • Free-to-play, mais pas pay-to-win
  • Des graphismes aux petits oignons
  • Une jouabilité pensée pour le mobile
On n’aime pas
  • Quelques ralentissements
  • Pas de voix
  • Des quêtes redondantes
  • Des combats un peu trop figés
Verdict :

Passée la première impression “Waouh”, The Elder Scrolls Blades finit par dévoiler ses défauts. Des quêtes redondantes, des environnements peu variés et des combats un peu trop figés, voilà les griefs principaux que l’on porte à cet accès anticipé. Le manque de voix et les quelques ralentissements ternissent aussi le paysage. Mais une fois ces points évacués, ce serait mentir que de dire que l’on ne prend pas plaisir à trouver la licence The Elder Scrolls dans notre poche. Mêler gestion et exploration de donjons dans un même jeu est une excellente idée, à peu près la même que pour Fallout Shelter, mais encore mieux balancée ici. Gratuit, Blades doit être essayé pour peu que l’on dispose d’un smartphone ou d’une tablette suffisamment véloce.

N.B. : le test a été effectué sur une version non finalisée du jeu, aussi aucune note n’est attribuée.

Présenté à l’E3 2018, The Elder Scrolls Blades est aujourd’hui disponible en accès anticipé sur Android et iOS. Prévoyants que nous sommes, nous avions souscrit à cette phase de bêta pour nous y mettre le plus tôt possible. On vous explique tout sur ce nouveau jeu mobile de Bethesda.

Fort du succès de Fallout Shelter, Bethesda Softworks a voulu adapter sur mobile une autre de ses licences phares, en l’occurrence The Elder Scrolls (TES). Loin d’eux l’idée de proposer un portage bête et méchant de Morrowind ou Oblivion, ils ont préféré comprendre les codes du genre mobile et y adapter leur licence. Blades est ainsi né. Un jeu dans l’univers de TES et de son monde, Tamriel, mais pensé pour une jouabilité nomade, avec des phases de jeu courtes, sans perdre en intensité.

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Quel est l’objectif ?

Blades plonge le joueur dans la peau d’un héros revenu à sa ville d’origine après une longue quête personnelle. Détruite par les armées de la reine pour une sombre histoire de taxe, elle est encore fumante. À notre héros de la remettre sur pied afin de lui faire regagner sa splendeur d’antan. Pour cela, il va falloir accomplir des quêtes, un paquet de quêtes afin de collecter l’argent et les ressources matérielles nécessaires à la reconstruction de la ville.

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Avec les poches pleines, on peut remettre sur pied une maison, une forge, un laboratoire ou l’hôtel de ville. Des bâtiments avec lesquels on pourra ou non interagir, mais qui contribueront tous à l’augmentation de la réputation de la ville en lui faisant gagner des points de prestige. Ces derniers permettent de faire gagner des niveaux à sa ville. Une étape cruciale pour continuer son aménagement avec de nouveaux édifices ou des finitions plus solides (bois de charpente, pierre et château). En améliorant les aménagements de la ville, on accède bien évidemment à de meilleurs équipements.

Un personnage à façonner à son image

Comme tout Elder Scrolls qui se respecte, le jeu mène rapidement à la création de son personnage. On a ici le choix entre les races classiques de la licence, à savoir Rougegarde, Impérial, Nordique, Elfe des bois, Haut Elfe, Elfe Noir ou encore Khajiit. Chaque race à ses bonus et doit donc être choisie en conséquence. L’apparence peut ensuite être finement paramétrée pour créer son propre personnage. Comme dans tout Elder Scrolls, la classe ne se détermine pas au début de l’aventure, mais est façonnée par le joueur en fonction de la répartition de ses points de talent. 

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Quêtes FedEx, bonjour

Outre des étals mieux achalandés, faire gagner des niveaux à sa ville permet d’accéder à de nouvelles séries de quêtes. Aussi, il est important de ne pas que se concentrer sur l’exploration de donjon au risque de se retrouver bien plus fort que toutes les quêtes qui seront accessibles. Il faut autant ménager la gestion que le combat dans Blades.

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Mettons les pieds dans le plat tout de suite, les quêtes sont quant à elles assez inintéressantes. On a souvent affaire à du FedEx (rapporter six unités de tel ingrédient, par exemple), à des prisonniers à libérer ou à des donjons à nettoyer entièrement. Et puisque le jeu est pensé pour le mobile, il ne donne pas autant de liberté qu’un Skyrim.

Un gameplay mobile, mais rigide

Une seule approche est possible pour les combats : frontale. L’ennemi positionné devant nous, il faut alors laisser son doigt appuyé pour faire grandir un cercle dans un autre et relâcher au bon moment afin de valider le coup en les faisant correspondre.

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Côté magie, les sorts sont accessibles plus rapidement en pressant leur icône, tout simplement. Un bouclier achève l’interface de combat et permet de parer les coups adverses. Aucune tactique d’approche, mais le combat en revanche peut demander de connaître ses armes et pouvoirs pour en venir à bout. Chaque race à ses spécificités et les ennemis ne réagissent pas tous de la même manière à une lame empoisonnée ou aux dégâts de feu. Au joueur de trouver la faille.

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Un gameplay simple à appréhender et qui peut se jouer d’une seule main, Blades fonctionnant aussi bien en mode portrait qu’en paysage. Mais on est bien loin des titres classiques de la licence de Bethesda et cette jouabilité nous rappelle plutôt celle d’Infinity Blade, franchise forte de trois opus qui a ensuite fait de nombreux émules. Blades pourrait être l’un d’entre eux au final, mais juste sur l’aspect des combats.

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Les déplacements répondent quant à eux à deux modes de commandes. On peut se diriger avec deux sticks analogiques virtuels comme dans un Elder Scrolls classique, mais aussi en pointant une direction. Du doigt on désigne un endroit où se rendre et notre personnage s’y déplace automatiquement. Très pratique pour le jeu à une main, mais on préfère tout de même les deux sticks qui permettent un déplacement plus fin, lequel permet de ne rater aucun coffre ou secret dans les donjons.

Loot box en vue

On en arrive au modèle économique de TES Blades. Gratuit, il s’alimente par des loot box. Celles-ci sont matérialisées par des coffres en bois, en argent ou encore en or que l’on trouve dans les profondeurs des donjons que l’on explore. Ils renferment des objets utiles au craft de nouvelles armes ou armures, mais aussi de l’équipement pour son héros et la construction de la ville.

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La technique de Bethesda est d’imposer un temps d’attente avant l’ouverture d’un coffre. De 5 secondes pour un coffre en bois, on passe à 6 heures pour un coffre en or. Il est alors possible de supprimer cette attente en payant des gemmes, monnaie du jeu que l’on pourra soit collecter au fil de ses pérégrinations, soit en les achetant tout simplement dans la boutique du jeu. Après une dizaine d’heures passées sur Blades, nous n’y avons pas encore eu recours et notre progression n’a jamais été bloquée. À noter que l’éditeur n’est pas pingre et offre quotidiennement des objets ou accessoires, de quoi inciter à relancer le jeu pour voir son nouveau cadeau.

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Le point technique

Nous avons testé Blades sur un Pixel 3. Le dernier téléphone de Google est animé par un Snapdragon 845, soit un processeur haut de gamme de 2018. Il s’agit encore d’une bêta, mais nous avons observé quelques ralentissements au coeur des donjons, rien d’handicapant pour autant.

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Et pour rendre à César ce qui est à César, les graphismes mitonnés par Bethesda sont absolument superbes et fins. Seuls les personnages auraient mérité un peu plus d’attention. Les lumières sont bien rendues et l’aliasing est absent des environnements. En revanche, si la qualité visuelle est au rendez-vous, on aurait apprécié une plus grande diversité dans les décors proposés. Comme pour les quêtes, on tourne rapidement autour des mêmes scènes.

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La bande-son, quant à elle, porte bien le propos, dommage qu’elle ne reprenne pas les thèmes originaux de la saga bien que l’on retrouve quelques séries de notes de-ci de-là. En revanche, si le jeu comporte de nombreux dialogues avec les habitants de notre ville, aucun n’est parlé. Seul du texte est affiché. Un doublage aurait favorisé l’immersion.

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