Le ministre des Transports Clément Baune présentait dans le JDD le plan du gouvernement concernant l’usage des trottinettes électriques. De nouvelles règles vont être implémentées concernant l’âge minimum, l’immatriculation, les clignotants… on vous dit tout.
Il y aura bientôt de nouvelles règles à suivre pour éviter les amendes à trottinette électrique. Le ministre des Transports Clément Beaune dévoilait dimanche dans le JDD le plan national du gouvernement pour réguler les trottinettes électriques.
Dans cette interview, le ministre en profite pour taper sur Anne Hidalgo. En effet, la mairie de Paris organise un référendum dans un mois pour demander aux habitants de la capitale s’ils souhaitent interdire l’usage de la trottinette électrique. Le gouvernement préfère réguler.
Avec cette réglementation, « L’État va mettre l’épée dans les reins des opérateurs, car le laxisme a maintenant trop duré » estime Clément Baune. Ainsi, ce plan vise surtout les trottinettes en libre-service plutôt que celles des particuliers : pas de souci à se faire si vous souhaitez bientôt vous acheter la meilleure trottinette électrique de 2023.
Concrètement, quelles sont les mesures ?
Tout d’abord, les trottinettes en libre-service devront avoir un numéro d’identification apparent. Une sorte de plaque d’immatriculation : « cela facilitera et renforcera les contrôles » explique Clément Baune.
La nouvelle réglementation imposera aussi de meilleurs équipements sur les trottinettes. Chacune devra être équipée d’une double béquille pour faciliter le stationnement et éviter les amas de Lime garés n’importe comment. De plus, les opérateurs seront chargés de veiller à éviter ces empilements avec davantage de patrouilles. De même, le gouvernement souhaite imposer les clignotants sur les trottinettes électriques des opérateurs.
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Ce plan signifie également des restrictions pour les plus jeunes d’entre nous : l’usage des trottinette électriques va être augmenté. Utilisables dès l’âge de 12 ans actuellement, le ministre souhaite qu’il soit relevé à « au moins 14 ou 16 ans ». De plus, le contrôle d’identité concernant les usagers adolescents sera renforcé, « c’est impératif pour éviter les drames impliquant de jeunes ados », explique-t-il.
En revanche, aucune imposition du casque n’est prévue, « car pour qu’une obligation soit efficace, elle doit pouvoir être contrôlée et cela concernerait un nombre immense de cas ». « Si vous le faites pour la trottinette, la cohérence exige que vous le fassiez pour le vélo », explique Clément Baune.
Source : Le Journal du Dimanche
