Une mère poursuit Instagram et Snapchat en justice après le suicide de sa fille

Aux États-Unis, une mère a décidé de porter plainte contre l’éditeur d’Instagram, Meta, et Snapchat après le suicide de sa fille en juillet 2021. Âgée de seulement 11 ans, la préadolescente souffrait d’une addiction aux réseaux sociaux.

Cyberharcèlement, addiction, exposition à des contenus choquants et violents, la liste est longue. Les réseaux sociaux peuvent être nuisibles et dangereux pour les plus jeunes utilisateurs. Par exemple, Instagram est nocif pour le bien-être et l’image corporelle des adolescentes tout en facilitant l’accès à la drogue pour ses jeunes utilisateurs. Les personnes de moins de 13 ans ne sont pas autorisées à créer un compte sur les réseaux comme Instagram et Snapchat, mais cela ne les empêche pas de le faire.

Image 1 : Une mère poursuit Instagram et Snapchat en justice après le suicide de sa fille

Dans le Connecticut aux États-Unis, une jeune fille de 11 ans s’est suicidée en juillet 2021. Elle souffrait d’une addiction aux réseaux sociaux et plus particulièrement à Instagram et Snapchat. Elle était suivie par un thérapeute depuis plus de deux ans pour l’aider à traverser cette période difficile, mais ce soutien n’a pas été suffisant.

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En plus de son addiction à Snapchat et Instagram, la jeune fille a subi du harcèlement sexuel

La mère a donc décidé de porter plainte contre Instagram, enfin son éditeur Meta anciennement connu sous le nom de Facebook, et Snapchat. Selon elle, sa fille « a lutté pendant plus de deux ans contre une dépendance extrême à Snapchat et Instagram ». Incontrôlable, cette addiction a poussé la mère à lui confisquer tous ses appareils connectés : smartphone, ordinateur et tablette. La jeune fille fuguait alors de sa maison pour continuer à utiliser les plateformes sociales.

Dans les mois précédant son suicide, la préadolescente a souffert d’une « grave privation de sommeil qui a été causée et aggravée par sa dépendance à Instagram et Snapchat ainsi que leur flux constant de notifications et d’alertes 24 heures sur 24 ». En plus de son addiction, la jeune fille de 11 ans a envoyé, sous la pression d’utilisateurs adultes masculins, des images sexuellement explicites sur Snapchat. Ces images ont ensuite été obtenues par ses camarades de classe. Comme sa mère l’a expliqué, cela a « augmenté le ridicule et l’embarras qu’elle a connus à l’école ». Par conséquent, son taux d’absentéisme s’est envolé.

La mère a aussi précisé que sa fille a été hospitalisée pour des soins psychiatriques d’urgence, des troubles de l’alimentation et de l’automutilation. Elle s’est finalement suicidée en juillet 2021. Son addiction extrême aux réseaux sociaux a été lourdement aggravée par le harcèlement subi. Selon le groupe de défense juridique Social Media Victims Law Center (SMVLC), les réseaux sociaux sont délibérément conçus pour créer une dépendance chez leurs utilisateurs. Ironiquement, Instagram encourage lui-même les adolescents à faire une pause pour réduire leur addiction.

Source : The Washington Post

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