Disney veut arrêter la production de DVD et de Blu-Ray, place au streaming

Disney ne veut plus des DVD et des Blu-Ray. En Australie, la firme de Mickey cesse la production de formats physiques pour ses films à partir du 9 août. Le début d’une nouvelle stratégie de distribution globale au profit du tout streaming ?

Disney Disney+ DVD Bluray Australie
©Tom’s Guide

Disney met le paquet sur son service de streaming Disney+ et prend des décisions radicales. En Australie, Mickey cesse la production d’éditions physiques en Blu-ray et DVD de tous ses films. Comme une manière d’inciter les consommateurs de ce pays à s’abonner à Disney+ pour voir les films les plus populaires de la planète comme Stars Wars, les films Marvel ou les classiques de Disney.

En Australie, le magasin de DVD et de Blu-Ray Sanity rapporte que le dernier film produit par Disney que le pays accueillera en physique sera Guardians of the Galaxy Vol. 3, le 9 août. Ensuite, les stocks diminueront jusqu’à ce qu’ils soient épuisés. Dans notre pays c’est l’inverse, les Gardiens de la Galaxie 3 sera disponible sur Disney+ début août, mais pas en France.

Les ventes de DVD et de Blu-Ray sont trop faibles pour Disney

Selon la chaîne australienne 7News, la décision a été prise en raison de la faiblesse des ventes physiques en Australie et en Nouvelle-Zélande, les gens préférant utiliser Disney+. Pour les cinéphiles australiens, c’est la catastrophe. Désormais, les collectionneurs devront passer commande à l’international s’ils veulent mettre la main sur un tas de film en très haute fidélité.

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En effet, Disney possède également les franchises Star Wars, Indiana Jones, Les Simpsons, ainsi que National Geographic et l’ensemble du catalogue de contenus de la 20th Century Fox, et bien plus encore. Cela signifie que toute propriété intellectuelle liée à ces franchises ne recevra plus de support physique en Australie, qu’il s’agisse de films et de programmes télévisés à venir ou de rééditions de contenus plus anciens tels que les remasters 4K.

Cela soulève des questions importantes en matière de conservation de la culture et du patrimoine de l’humanité. On se demande d’ailleurs si ce n’est pas la raison inverse qui inciterait Mickey à lancer cette nouvelle stratégie de distribution, pour inciter davantage les consommateurs à s’abonner à Disney+, plutôt que de diversifier les formats disponibles. Espérons que cette stratégie se limite à l’Océanie et ne vienne pas frapper à nos portes en France.

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