La NASA veut ramener une partie de l’atmosphère de Vénus sur Terre

La NASA vient d’accorder une subvention à l’équipe de Sara Seager, une scientifique du MIT. Le projet : envoyer une sonde récolter un peu de l’atmosphère de Vénus, afin de ramener ces échantillons sur Terre et de les faire analyser.

Vénus © JAXA / DARTS / ISA / Damia Bouic
Vénus © JAXA / DARTS / ISA / Damia Bouic

La plus récente mission de récolte d’échantillons extraterrestre est celle de la mission japonaise Hayabusa 2, qui, en 2020, avait réussi à ramener des restes d’un astéroïde appelé Ryugu. D’autres auront aussi été collectés lors des différentes missions du programme Apollo. Bientôt, la mission Mars Sample Return devrait ramener des échantillons de la planète rouge sur Terre.

Mais que se passerait-il si nous ne ramenions pas un morceau de roche ou de poussière d’une planète extraterrestre, mais plutôt, un morceau de son atmosphère ?

La NASA cherche à rapporter un échantillon de l’atmosphère de Vénus

C’est l’idée qui a valu à une scientifique du MIT nommée Sara Seager une subvention de la NASA Innovative Advanced Concepts (NIAC), plus tôt cette année. Sa proposition ? Une mission qui viserait à collecter un échantillon de l’atmosphère de Vénus et même « un morceau de nuage », puis de les ramener sur Terre pour les étudier.

Les principaux objectifs de la mission seraient d’évaluer l’habitabilité de la région nuageuse de l’atmosphère et même, de rechercher d’éventuels signes de vie. En effet, certains pensent que c’est le seul endroit où la vie pourrait exister sur Vénus, et plusieurs travaux de science-fiction ont déjà joué avec cette idée.

Pour ce faire, la scientifique a imaginé une mission composée d’une sonde d’entrée et d’un orbiteur. Une fois en orbite de Vénus, l’orbiteur laisserait tomber la sonde, qui n’est rien de plus qu’un ballon à altitude variable, dans l’atmosphère, à une altitude pouvant atteindre 60 à 70 km.

À lire : Et si l’Homme allait sur Vénus avant Mars, le rêve fou des scientifiques

La sonde passerait quelques jours à destination, prélevant des échantillons (gaz et grammes de nuage) à divers endroits. Il s’élèverait alors et libérerait un véhicule d’ascension qui rencontrerait l’orbiteur et retournerait sur Terre.

Sur le papier, tout cela semble très simple. Mais comme pour tout ce qui concerne l’exploration spatiale, il s’agit de trouver quelqu’un prêt à consacrer du temps et (beaucoup) d’argent pour en faire une réalité. Pour le moment, la mission sans nom d’arracher un morceau de Vénus et de le ramener sur Terre reste juste une idée posée sur un morceau de papier, même si les subventions ont été accordées par la NASA.

À ce sujet, l’agence spatiale américaine a annoncé quatre projets pour de futures missions à destination de Venus, Triton, la lune de glace de Neptune et Io, la lune volcanique de Jupiter. Après étude, seuls 2 de ces projets seront retenus.

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