Test LG OLED65C3 : une TV très efficace et complète, mais qui innove finalement peu

Les TV OLED de la génération C2 ont été très appréciées l’année dernière, grâce à une dalle OLED de grande qualité. Moins sophistiquées que les modèles de la gamme G de LG (G2 en 2022 et G3 cette année), les TV de la gamme C constituent l’offre de milieu de gamme du constructeur, alors que les TV LG des séries A et B sont plus abordables, d’entrée de gamme, car dotées d’une dalle OLED et d’un processeur moins performants. La TV OLED CS, introduite sur le marché par LG en fin d’année dernière, est pour sa part dotée du processeur des séries C et G, mais avec la dalle que les TV des séries A et B…

La TV OLED65C3 de cette année présente assez peu d’évolutions par rapport au modèle de l’année dernière, dont la liste des points était déjà impressionnante : superbe qualité d’affichage, fonctions complètes liées au jeu, un design soigné, etc.

Les TV OLED de la série C3 comportent un nouveau processeur, bien sur toujours plus performant, qui permet en particulier d’obtenir une luminosité légèrement boostée, mais aussi une nouvelle technologie appelée WOW Orchestra, qui fonctionne de concert avec la dernière barre de son LG, ainsi qu’une nouvelle version du système WebOS, qui propose désormais un menu de paramétrage rapide et intègre le service de cloud gaming GeForce Now de Nvidia.

Rappelons que la grande nouveauté de LG en matière de dalle OLED n’est présente que sur les modèles de la série G3 (vendus sans pied en standard pour être fixés directement au mur). En effet, ces TV embarquent une nouvelle dalle LG qui exploitent deux nouvelles technologies, appelées MLA (Micro Lens Array) et META, qui permettent d’obtenir un boost de luminosité considérable, puisque celle-ci peut atteindre plus de 2000 nits ! Mais cette innovation se paye le prix fort…

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Quel prix pour la LG OLED65C3 ?

La série OLED C3 de LG comprend des TV dont les prix varient entre 1599 € pour le modèle de 42 pouces, à 6490 € pour la plus grande version de la TV, de 83 pouces !

Et si la LG OLED65C3 que nous avons testée est actuellement commercialisée à 2899 €, signalons qu’une offre de remboursement proposée par LG, valable jusqu’au 26 juin, permet de bénéficier d’une remise de 10 %, ce qui ramène la facture à 2609 €. On note que la même offre de remboursement est valable pour le modèle de l’année dernière, la OLED65C2 (ce qui la place à seulement 1881 €).

D’autre part, le remboursement passe à 20 % si on achète une barre de son avec la TV. Cette dernière passerait donc à 2319 €, auxquels il faudrait ajouter 990 € pour – par exemple – la barre de son SC9S, spécialement conçue par les TV des série C2 et C3 (voir section Son), soit 3309 € au total.

Toutefois, si on désire bénéficier d’une qualité d’affichage supérieure, il faut se tourner vers la TV LG la plus sophistiquée du moment, la OLED65G3. Mais, pour cela, il faut débourser pas moins de 3599 €, soit tout de même 700 € de plus que la OLED65C3 !

Parmi les concurrents directs de la OLED65C3 que nous avons pu tester ces derniers mois, on peut citer deux modèles :

La Sony Bravia XR-65A83K, lancée l’année dernière et toujours disponible pour 1990 €. Sa remplaçante dans la gamme 2023 du constructeur, la Bravia XR-65A80L (dont nous publierons le test dans les prochains jours), est vendue quasiment au même prix que la TV LG (2790 €). Cette dernière fonctionne sous Google TV, délivre un son de grande qualité, grâce à la technologie Acoustic Surface Audio+, et intègre le service de streaming Bravia Core, qui propose des films au format IMAX Enhanced.

D’autre part, la Philips 65OLED937, que nous avons testée il y a quelques mois, est quant à elle vendue 3499 €. Ce prix élevé s’explique parfaitement par l’intégration d’une excellente barre de son 5.1.2 signée Bowers & Wilkins et du système d’éclairage arrière Ambilight, qui apporte une dimension visuelle supplémentaire.

Précisons que ces trois modèles intègrent une dalle OLED EX, identique à celle appelée OLED Evo par LG sur la OLED65C3.

Quelles caractéristiques techniques ?

A part le nouveau processeur, l’équipement de la OLED65C3 diffère très peu de celui de la OLED65C2 :

• Technologie : OLED Evo
• Processeur : Alpha 9 Gen 6 AI 4K
• Fréquence maximale : 120 Hz
• Compatibilité HDR : HDR10, HDR10 Pro, HDR HLG, HGiG, Dolby Vision IQ
• VRR : FreeSync, G-Sync
• Système audio : 2.2 40 W, avec mode WOW Orchestra
• Nombre de tuner numérique : 1
• Connectique : 4 HDMI 2.1, sortie audio optique, Ethernet, 3 USB, Wi-Fi ac, Bluetooth 5.0
• Système d’exploitation : WebOS 23

Un design toujours aussi séduisant

Pour ce qui est de l’aspect et des finitions, la OLED65C3 est identique à la OLED65C2. Ses dimensions sont de 88 x 144 x 23 cm, pour un poids de 18,5 kg. Outre ses bords ultra fins, son épaisseur est réduite au minimum. Elle est de 6 mm seulement sur la partie la plus fine de la TV. Bien sur, il faut ajouter 4 cm pour la partie inférieure de la TV, où l’électronique et les connecteurs de la TV sont regroupés. Dans le cas d’une installation murale, l’espace entre la dalle et le mur sera donc de 4,6 cm.

Le pieds central, sobre et élégant, mesure 47 cm de longueur et 23 cm de profondeur. Il s’avère particulièrement pratique lorsqu’il s’agit de poser la TV sur un meuble de taille moyenne, mais un peu moins si on désire exploiter une barre de son. En effet, dans ce cas, il faut placer celle-ci devant le pied, ce qui prend un peu place de place sur le meuble.

Sauf bien sur si on opte pour la solution proposée par le constructeur : investir dans la dernière barre de son LG, la SC9S (vendue 999 €), qui peut remplacer purement et simplement le pied central de la OLED65C3 (comme on peut le voir sur certaines photos). Nous reparlerons de ce dispositif dans la section concernant les performances audio de la OLED65C3.

La connectique est composée de 4 ports HDMI de type 2.1 (dont un compatible eARC). Si cela peut apparaître comme un avantage par rapport aux téléviseurs d’autres marques, qui ne disposent “que” de deux connecteurs HDMI 2.1 (et deux autres de type 2.0), il faut toutefois relativiser ce point fort pour LG (et l’éventuel point faible pour les autres marques), car rares sont les utilisateurs possédant plus de deux appareils pouvant générer des images 4K en 120 Hz. Il faudrait disposer des deux dernières consoles de Sony (PS5) et de Microsoft (Xbox X), et d’un PC de compétition.

Le reste d’équipement est composé de 3 ports USB, d’une prise Ethernet et d’une sortie audio numérique optique.

Une seule télécommande accompagne la TV. Appelée Magic Remote par LG, elle fonctionne en Bluetooth. Celle-ci a l’originalité d’intégrer un gyroscope, qui permet de déplacer un curseur à l’écran rien qu’en la faisant pivoter dans toutes les directions. Ce système s’avère très pratique pour saisir rapidement des identifiants et des mots de passe ! Cette fonctionnalité fait quelque peu oublier l’aspect un peu bas de gamme de la télécommande, entièrement réalisée en plastique.

La Magic Remote est équipée de touches d’accès direct à Netflix, Disney+, Rakuten TV, Prime Video, LG Channels et Alexa. Celles-ci, comme toute les autres, ne sont malheureusement pas rétro éclairées, contrairement à celles de la télécommande qui accompagne par exemple la Philips 65OLED937. C’est pourtant très pratique quand on regarder un film le soir et qu’on désire le mettre en pause ou juste baisser un peu le volume sonore.

La télécommande est également équipée d’un micro, qui peut s’avérer pratique pour piloter la TV à l’aide de commandes vocales. Lors de nos tests, la reconnaissance s’est d’ailleurs révélée excellente, même en parlant rapidement. Cette fonction peut pallier l’absence de rétro éclairage des touches puisqu’il est très facile dès lors de réaliser de nombreuses opérations, comme :

• lancer Netflix
• basculer sur HDMI 4
• lancer le lecteur multimédia
• lancer la galerie d’art
• couper le son
• passer en mode cinéma

Une image de très grande qualité

La OLED65C3 est équipée de la même dalle 4K OLED EVO que les TV haut de gamme de l’année dernière (elle équipait d’ailleurs la Philips 65OLED937). Toutefois, parmi les nouveautés de cette année, figure le nouveau processeur processeur Alpha 9 Gen 6, qui permet d’obtenir une luminosité légèrement accrue à en croire LG, grâce à certaines optimisations.

D’autre part, la puce fait un excellent travail lorsqu’il s’agit de mettre à l’échelle des vidéos en 1080p, voire même 720p ! De plus, elle se charge d’éliminer les petits défauts d’affichage que l’on peut parfois apercevoir autour d’objets qui se déplacent sur un fond comportant un motif complexe (comme des rayures).

Pas de souci non plus à avoir en ce qui concerne la qualité d’affichage avec les différents contenus disponibles en streaming. En effet, contrairement aux TV Samsung, qui ne supportent pas le Dolby Vision, la OLED65C3 supporte tous les principaux standards HDR : HDR10, HDR10 Pro, Dolby Vision/Dolby Vision IQ, HLG, HGiG. Seuls manquent à l’appel les modes HDR10+ (équivalent au Dolby Vision) et HDR10+ Adaptative (équivalent au Dolby Vision IQ, qui adapte la qualité d’affichage en fonction de l’éclairage ambiant).

Résultat, on bénéficie de superbes images en toutes occasions. Les couleurs affichées sont resplendissantes et la précision s’avère redoutable dans les scènes où la luminosité est très limitée, puisque les moindres détails sont parfaitement visibles. Par exemple, les premières scènes du film Solo permettent d’apprécier pleinement les jeux de lumière subtils qui parsèment l’ambiance globalement très sombre.

Rappelons également que la technologie OLED a l’avantage de faire disparaître totalement l’effet de blooming (halo lumineux), visible sur les TV LCD, qui entoure les objets lumineux affichés sur un fond noir, comme les sous-titres.

Comme toujours, il est préférable de plonger la pièce dans la plus grande obscurité possible si on désire ne pas être gênés par les reflets, particulièrement visibles dans les zones très sombre des images. On peut les voir par exemple dans le coin supérieur gauche des deux photos du film Joker en début d’article.

Rappelons qu’un autre avantage de la technologie OLED réside dans le fait que les angles de vision sont très larges, ce qui permet aux personnes placées sur les côtés d’obtenir une qualité d’affichage similaire à celle dont bénéficie les spectateurs placés en face de l’écran.

La OLED65C3 propose de nombreux profils d’affichage : mode Vif, Standard, Economie d’énergie, Cinéma, Sport, jeux, Filmmaker mode, Expert (pièce lumineuse) et Expert (pièce sombre). Et comme cela ne suffisait vraisemblablement pas, LG a ajouté cette année un nouveau mode, appelé Image personnalisée. Ce dernier prend la forme d’un assistant, qui vous montre plusieurs séries d’images, avec des réglages colorimétriques différents, afin que vous sélectionniez à chaque fois celle qui vous plait le plus. Ensuite, la TV utilise vos choix pour déterminer les réglages adaptés à vos gouts, qui sont enregistrés dans le mode Image personnalisée.

Enfin, il faut bien sur aborder le sujet des risques de marquage de la dalle OLED, qui peuvent se traduire par l’affichage persistant de certains pixels si (et seulement si !) on utilise la TV dans des conditions extrêmes : luminosité au maximum avec des éléments toujours affichés au même endroit, comme l’interface d’un jeu auquel on jouerait pendant de nombreuses heures tous les jours. Toutefois, depuis plusieurs années, les constructeurs ont mis au point différentes techniques permettant de minimiser ce phénomène, afin d’augmenter considérablement la durée de vie de leurs TV OLED.

Dans le cas de la OLED65C3, parmi les paramètres de maintenance de l’écran, on trouve une procédure qui permet de nettoyer les pixels (qui dure une dizaine de minutes). On peut également activer une option qui déplace automatiquement tous les pixels de l’écran (sans que cela soit perceptible toutefois !) et une autre qui ajuste automatiquement la luminosité des éléments fixes de l’image, comme les logos des chaines TV. Sans oublier bien sur le traditionnel extincteur d’écran, qui s’active après quelques minutes d’inactivité à l’écran…

Un bon son sans plus, mais évolutif !

La OLED65C3 est équipée d’un système audio de type 2.2 qui délivre une puissance totale de 40 W. Comme pour l’image, plusieurs profils sont disponibles : mode Standard, Cinéma, Voix nette pro, Sport, Musique et Optimiseur de jeu. Le plus sophistiqué est le mode AI Sound Pro qui permet – en théorie – de simuler un son 9.1.2.

En pratique, lorsqu’on regarde un film doté d’une bande son Dolby Atmos, on ressent effectivement un élargissement de la scène sonore, par rapport au mode cinéma. Mais rien de vraiment enthousiasmant toutefois, car la bande son a tendance à devenir moins subtile, plus agressive.

Dans l’ensemble, les performances des haut-parleurs de la TV s’avèrent honorables, sans plus. Les basses sont présentes, sans être vraiment percutantes. Elle sont néanmoins suffisantes pour profiter de certaines pistes audio sur Spotify dans d’assez bonnes conditions. D’autant que la puissance moyenne suffit à sonoriser un salon de taille moyenne.

Cela explique surement pourquoi le constructeur a doté sa nouvelle barre de son SC9S d’un système de fixation spécifique aux TV des gammes C2 et C3 (de taille 55, 65 et 77 pouces). En effet, comme nous l’avons déjà indiqué, il est possible de remplacer le pied central de la OLED65C3 par cette barre de son, afin de bénéficier d’un son nettement plus qualitatif, de type Dolby Atmos 3.1.3 (avec un caisson de basses sans fil). Le support métallique qui fait la connexion entre la TV et la barre de son est fournie avec cette dernière.

Ainsi transformée, la OLED65C3 ressemble alors beaucoup à la Philips 65OLED937 ! D’ailleurs, si on prend en compte les prix des deux éléments, soit 2899 € (OLED65C3) et 990 € (barre SC9S), on obtient un total de 3889 € hors promotion. Et – comme nous l’avons déjà indiqué au début de l’article – 3309 € avec l’offre de remboursement valable jusqu’au 26 juin. C’est juste 200 € de moins que la Philips 65OLED937, qui intègre le dispositif original Ambilight, en plus d’une barre de son 5.1.2 (sans caisson externe).

Et, pour que l’ensemble ainsi formé soit encore plus cohérent, LG a rendu ces deux appareils compatibles avec une nouvelle technologie, appelée Wow Orchestra. Celle-ci autorise l’utilisation simultanée des haut-parleurs de la TV avec ceux barre de son LG SC9S, afin de former un ensemble audio des plus performants. Autre avantage, le son est rehaussé et semble moins provenir du bas de l’écran. Cette technologie n’est pas sans rappeler le mode Acoustic Center Sync de Sony, qui est mis en œuvre sur les modèles OLED du constructeur et qui fait aussi appel à une barre de son Sony.

Rappelons que – d’habitude – lorsqu’une barre de son est relié à une prise HDMI ARC, les haut-parleurs de la TV sont purement et simplement désactivés, puisque ce sont ceux de la barre de son qui prennent le relai. Dans le cas présent, l’ensemble formé par la OLED65C3 et la SC9S permet d’obtenir un son de grande qualité, avec des basses fracassantes.

WebOS 23

A l’instar de Google TV, ou de Tizen sur les TV Samsung, le système WebOS 23 présent sur la OLED65C3 permet d’accéder à toutes les applications de streaming vidéo (Netflix, Disney+, Prime Video, Canal+, Youtube) et à de nombreuses autres. Toutefois, le catalogue s’avère moins riche que celui Google TV. Par exemple, on ne trouve aucune des applications connues de gestion des vidéos locales, comme VLC ou Kodi.

Autre petit souci, la moitié supérieure de l’écran est occupée par une zone où LG fait son auto promotion, par exemple pour LG Channels (une compilation de chaines de TV gratuites, regroupées par LG et sans grand intérêt pour la plupart !).

Juste en dessous, on trouve différents espaces, appelés Cartes, qui regroupent des fonctions liées à différents univers, comme le télétravail, les jeux (accès au PC ou à la console connecté, sélection de vidéos de jeux sous Youtube, accès à plusieurs services de jeux dématérialisés comme GeForce Now, Utomik ou Blacknut) ou encore la musique (accès à Spotify, Youtube, Apple Music, Amazon Music, Deezer, Napster, etc.).

Étrangement, il n’y a pas de carte pour le streaming vidéo. Certes, en faisant défiler l’écran vers le bas, on voit des sélections de vidéos choisies sur Apple TV, Youtube, LG Channels ou Rakuten TV, mais il n’est pas possible de personnaliser cette section pour en retirer certains et ajouter Netflix ou Disney+ par exemple.

Parmi les Cartes, on trouve également le Tableau de bord maison, qui affiche une vue synthétique de tous les appareils connectés à la TV (filaires ou sans fil), ainsi que les objets connectés présents dans les parages (comme les ampoules Philips Hue).

Au final, les différentes applications connectées auxquelles on accèdent régulièrement sont cantonnées à la dernière ligne de l’écran principal. A leur côté figurent un navigateur Web, le lecteur multimédia et la section permettant de rechercher et installer d’autres applications.

Quoi qu’il en soit, le bon point c’est que la réactivité est au rendez-vous et que les manipulations sont facilitées par la télécommande qui permet de déplacer un curseur très rapidement et de cliquer sur les éléments à télécharger.

Une des nouveauté de la OLED65C3 réside le panneau d’accès aux réglages rapides, qui permet d’effectuer quelques opérations en deux clics : sélectionner le mode audio et vidéo, modifier la luminosité de l’affichage, activer la minuterie de veille ou le mode de protection des yeux (moins de lumière bleue), désactiver l’image (quand on écoute de la musique par exemple) ou encore lancer le mode multi-écrans. Comme son nom l’indique, ce dernier permet d’afficher simultanément deux images, l’une à côté de l’autre ou l’une dans l’autre (Picture In Picture). Très facile à mettre en œuvre, cette fonction permet par exemple de surfer sur le Web tout en surveillant un programme TV.

Pratique, chacun peut modifier les éléments présents dans ce menu rapide, en les déplaçant ou les supprimant, ou en ajouter d’autres.

Pour certaines des options présentes dans le menus de paramétrage rapide, il est bien sur possible d’accéder à de nombreux paramètres avancés, pour peaufiner – par exemple – les paramètres de l’image (luminosité, couleurs, clarté, etc.).

Terminons le tour des fonctions multimédia en signalant la présence d’un lecteur multimédia, efficace et plutôt bien conçu et d’une fonction d’enregistrement des programmes TV sur un support USB, avec la fonction de mise en pause du direct (Timeshift). Mais, comme la TV n’intègre qu’un seul tuner, il faudra absolument regarder le programme en cours d’enregistrement…

Les fonctions gaming

La dalle de la OLED65C3 supporte une fréquence d’affichage maximale de 120 Hz. De plus, ses quatre connecteurs HDMI sont de type 2.1, ce qui est l’e gage’assurance de bénéficier de toutes les fonctions indispensables pour exploiter les dernières consoles de jeu (Microsoft Xbox X et Sony PS6) ainsi que les (gros) PC gamer dans les meilleures conditions possibles.

Ainsi, il est possible de jouer en 4K avec des animations comportant jusqu’à 120 images par seconde, tout en bénéficiant d’un retard d’affichage (input lag) minimal, grâce à l’ALLM (Auto Low Latency Mode), ce qui est particulièrement important quant on joue à des jeux multi-joueurs en ligne (Fortnite, PUBG, Halo, Counter Strike, Overwatch, etc.). Le tout avec des images toujours parfaitement rafraichies, sans effet de déchirement, grâce aux technologies VRR (Variable Refresh Rate) Nvidia G-Sync et AMD Freesync Premium.

D’autre part, lorsqu’on fait appel au profil d’affichage appelé Optimiseur de jeux, il suffit d’appuyer sur le bouton de la télécommande qui fait apparaître normalement les paramètres rapides pour que s’affiche à l’écran à la place un petit panneau de contrôle violet qui affiche l’état des différents paramètres liés aux jeux :

• type de jeu (standard, FPS, RPG, RTS, sports)
• fréquence d’affichage (jusqu’à 120 images par seconde)
• activation du mode VRR et de la faible latence
• balance des noirs
• mode pièce sombre (3 niveaux qui baissent plus ou moins la luminosité de la TV)

On peut aussi faire apparaître une version encore plus détaillée de l’optimisateur de jeu, où on va trouver d’autres options liées à l’image, au son et aux différents types de jeux.

Autant dire que les conditions de jeu sont parfaites. Nous avons réalisé nos tests à l’aide d’un PC portable Asus ROG Strix Scar équipé de composants dernier cri : processeur Intel Core i9-13980HX, 32 Go de mémoire et puce graphique Nvidia GeForce RTX4080. Inutile de préciser que cet équipement permet de jouer confortablement en 4K !

Par exemple, on obtient un nombre d’images par seconde très élevé (entre 100 et 120) avec une qualité graphique Epique avec le jeu Fortnite. Et avec le jeu CyberPunk 2077, les animations comportent 99 images par seconde en moyenne, selon les mesures réalisées par le benchmark intégré au jeu (avec l’option DLSS de Nvidia en Performances Ultra).

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