Un collectionneur accusé d’avoir vendu de faux jeux rétro pour 100 000 €

Un collectionneur de jeux rétro est accusé d’avoir vendu de faux jeux rétro depuis 2015. Il a touché au total 100 000 € en faisant croire qu’il s’agissait de véritables jeux très rares.

Comme les cartes Pokémon et maintenant les cassettes VHS qui s’arrachent à prix d’or, les jeux rétro rares sont devenus de véritables objets de collection. Ils se vendent à des collectionneurs pour de grosses sommes. Par exemple, la cartouche de Super Mario Bros. qui s’est vendue à 660 000 $ aux enchères. Parfois, les ventes dépassent même le million. L’année dernière, une cartouche de Super Mario 64 a explosé les records en se vendant pour 1 560 000 $ aux enchères.

L'un des faux jeux vendus par Enrico Ricciardi
L’un des faux jeux vendus par Enrico Ricciardi – Crédit : BBPCGC

Un collectionneur du nom d’Enrico Ricciardi a profité de cette tendance pour vendre de faux jeux PC rétro depuis 2015. Il a ainsi touché environ 100 00 €. Encore plus étonnant, il était un collectionneur réputé dans la communauté. En effet, il était modérateur et membre actif d’un groupe appelé « Big Box PC Game Collectors ». Il achetait des jeux rétro, en vendait et donnait des conseils aux autres membres du groupe.

De nombreuses disquettes de jeux rétro vendues étaient vierges

Plusieurs membres de ce groupe ont fini par se rendre compte que les jeux vendus par Enrico Ricciardi étaient totalement faux. Ils ont rassemblé toutes leurs preuves et accusations dans un document public. Tout a commencé lorsqu’un joueur a reçu une copie suspecte d’Akalabeth : World of Doom (1979). D’autres joueurs ont alors commencé à fouiller. Ils ont découvert que beaucoup de jeux vendus par Enrico Ricciardi avaient aussi l’air étrange.

Par exemple, les faux jeux avaient des étiquettes coupées à la main, des marques étranges semblant provenir d’imprimantes modernes sur des autocollants vieux de plusieurs décennies ou encore des logos placés différemment. Dans certains cas, les copies de jeux étaient même vierges. Des disquettes étaient effectivement vides. Les acheteurs ne s’en étaient pas rendu compte puisqu’ils n’achètent pas les jeux pour y jouer, mais pour les collectionner. Comme l’explique le document écrit par les membres du Big Box PC Game Collectors, « ces disques ont 40 ans et le logiciel est largement disponible en ligne via des émulateurs à ce stade. Le but d’obtenir ces jeux n’est pas d’y jouer, mais de les collectionner ».

Enfin, la communauté estime qu’Enrico Ricciardi était impliqué dans « au moins 100 000 € de transactions de contrefaçons d’articles de jeu ». Nous ne savons pas encore si des poursuites judiciaires seront engagées contre lui.

Source : Kotaku

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