Voitures thermiques : l’Europe change d’avis concernant leur interdiction en 2035, voici les nouvelles propositions

Face à de nombreux obstacles dans l’adoption d’une loi interdisant les voitures thermiques en 2035, l’Europe fait marche-arrière. La Commission propose plusieurs compromis, notamment l’intégration du carburant synthétique, voici ce que l’on sait à propos de ces nouvelles propositions.

Pompe à essence
© Pixabay

C’est la grande marche-arrière pour l’Europe ! Alors qu’un texte de loi pour la fin des voitures thermiques en 2035 a été soumis, l’Allemagne a posé son véto pour suspendre sa participation au vote. Puis d’autres dans la foulée comme l’Italie ou la Pologne. Le vieux continent change donc d’avis en ajoutant de nouvelles propositions pour permettre aux citoyens de continuer à rouler à bord de voitures thermiques en 2035, voici lesquelles.

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De nouvelles règles concernant les voitures thermiques en 2035

L’Europe doit faire avec les obstacles sur sa route concernant l’interdiction des voitures thermiques en 2035. Face au refus de certains pays de s’y plier à moins de conditions spécifiques, une nouvelle version de la loi a été proposée en intégrant notamment du carburant synthétique. Pour résumer, les voitures thermiques seront toujours autorisées en 2035 à condition qu’elles ne roulent qu’avec de l’e-fuel. Plusieurs autres ajouts ont été effectués parmi lesquels : 

  • Les constructeurs auront l’obligation de proposer des voitures thermiques dont le moteur est capable de différencier le carburant fossile et le carburant synthétique
  • Les entreprises devront créer plus de carburant synthétique pour répondre à la forte demande à venir d’ici 2035
  • Les moteurs des voitures thermiques bloqueront l’utilisation de carburant fossiles

Des sources proches du dossier précisent que le premier point dérange particulièrement l’Allemagne qui craint que ses constructeurs ne soient forcés à développer de nouveaux moteurs. Volker Wissing, ministre allemand des transports, ne rejette pas ces arrangements de la Commission européenne mais souhaite apporter des améliorations selon Reuters.

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Comment est fabriqué le carburant synthétique ?

Interrogé par Reuters, l’un des porte-paroles de la Commission a refusé de commenter le projet de loi. Le porte-parole précise : « Les discussions se poursuivent entre la Commission et les autorités allemandes ».

Quant à ce fameux carburant synthétique, il sera fabriqué en synthétisant les émissions de CO2 capturées et de l’hydrogène produit à partir d’électricité sans CO2. Pour le moment, cette solution est loin d’être produite à grande échelle dans le but de couvrir l’ensemble des automobilistes en 2035 qui roulent en voiture thermique.

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