
Après une présentation en grande pompe la semaine dernière, la nouvelle Freebox mini 4K est arrivée à la rédaction de Tom’s Guide. L’occasion pour nous de découvrir cette box fonctionnant sous Android TV.
Une installation sans encombre
Pour le moment, seul le Player (décodeur TV) de la Freebox mini 4K a été essayé, puisque la ligne sur laquelle les tests ont été réalisés était déjà raccordée à Free via un boitier Server de Freebox Revolution. L’installation ne prend que quelques minutes. La synchronisation des Freeplugs se fait sans accroc, bien qu’une mise à jour soit nécessaire dès le premier démarrage.
Pour parachever l’installation, et permettre la synchronisation avec la partie Server, il a été nécessaire de forcer cette mise à jour (débrancher/rebrancher). Une fois l’étape menée à bien, les deux appareils s’appairent automatiquement et rapidement. Au lancement, le petit message « Groovy baby » vient confirmer la bonne mise en route du système.
Premier contact avec la nouvelle interface

La nouvelle télécommande, assez classique, s’en sort convenablement mais elle va sans doute dérouter les habitués de la Freebox. Le bouton « Freebox » qui sert généralement de passerelle entre le menu et la TV, ne fonctionne pas de cette manière sur la mini 4K. S’il permet d’accéder aux chaînes TV, il ne permet plus d’en sortir. Pour revenir au menu, il faut presser une autre touche en forme de maison, que les habitués d’Android identifieront sans peine et que les Freenautes devraient apprendre à connaitre.
L’autre nouveauté de cette télécommande, la dictée vocale, fonctionne relativement bien. Un raccourci permet de l’activer en une pression. La reconnaissance est efficace mais souffre d’un temps de latence qui oblige à attendre quelques secondes avant de parler. Concrètement, les premières fois, on se retrouve à répéter plusieurs fois sa requête.
De nombreux bugs

La partie Media player laisse tout aussi circonspect. Impossible, durant nos tests, de lire les fichiers 4K de notre clé USB, pourtant censés être supportés par le boitier. Pire, de nombreux formats n’ont pas pu être lus par le logiciel intégré de la Freebox. Nous avons alors tenté de changer de méthode et de passer par une application de lecture audio/vidéo taillée pour Android.

Des applications limitées
En ce qui concerne les spécificités inhérentes à Android, à savoir la possibilité d’accéder au magasin d’application de Google, le Play Store, on est là aussi quelque peu déçu. Le catalogue n’est pas énorme, bien qu’y figurent quelques jeux tels que Asphalt 8. Pas de Facebook, ni de Twitter à l’horizon. Quant à VLC, il lui faudra sans doute une mise à jour pour réellement fonctionner. D’ailleurs, la gestion des mises à jour n’est pas non plus un modèle du genre. Il a, en effet, fallu les faire manuellement, une à une.
Netflix absent, des applications de VOD vieillissantes

Seul problème, les applications sont des copies bêtes et méchantes de ce qui existe sur la Freebox Revolution. L’interface est aussi laide que pixelisée, la lenteur est omniprésente et la navigation s’en ressent.
Première impression plus que mitigée
Notre première expérience avec cette Freebox mini 4K est pour l’instant très mitigée. Le test continue et nous vous livrerons, dans les prochains jours, un verdict plus complet sur la nouvelle box. Bien évidemment, nous avons fait part de ces observations à Free qui n’a pas encore réagi à nos questions. Une chose est certaine cependant, nous ne sommes pas les seuls à éprouver des difficultés avec le nouveau produit de Xavier Niel, comme en témoigne le nombre de commentaires sur le traqueur de bugs de la nouvelle box mis à disposition par Free.