Test Galaxy S20 Ultra : ultra performant, ultra encombrant et ultra cher

Avec son écran de 6,9 pouces, ce smartphone XXL signé Samsung regroupe toutes les dernières technologies, dont la 5G. Il surprend surtout par son très grand écran OLED et ses aptitudes photographiques, avec un zoom hybride (optique + numérique) particulièrement efficace.

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8,5/10

Samsung Galaxy S20 Ultra

  • samsung galaxy s20 ultra
    269€
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On aime
  • L'écran OLED
  • Le mode 120 Hz
  • Les hautes performances générales
  • Les excellentes aptitudes photographiques
  • La qualité du haut-parleur
  • L'autonomie satisfaisante
On n’aime pas
  • Le format imposant
  • La disparition de la prise casque
  • 120 Hz limité au Full HD+
  • Objectif arrière protubérant
Verdict :

Au final, il faut reconnaître que le Galaxy S20 Ultra séduit sur bien des plans : superbe écran OLED 120 Hz, hautes performances, qualité des photos et des vidéos, haut-parleur convaincant, autonomie satisfaisante compte tenu de l’équipement, la compatibilité 5G (qui ne sert à rien à l’heure actuelle), etc. D’autant plus que son format imposant n’est pas trop exagéré si on est déjà habitué à un grand smartphone assez récent. Reste le prix, qui n’étonne plus vraiment, vu l’évolution des prix des modèles phares des grands constructeurs depuis quelques années. Vivement les premières promos !

Exit les Galaxy S10, faites place aux Galaxy S20 ! Et pour la cuvée 2020 de ses smartphones haut de gamme, Samsung nous a réservé une surprise, car en plus des “traditionnels” Galaxy S20 et S20+, Samsung introduit un troisième modèle ENCORE PLUS sophistiqué que les deux premiers, le S20 Ultra.

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Le smartphone est disponible aujourd’hui, pour la modique somme de 1 359 €. Le Galaxy S20 Ultra est compatible 5G (pas très utile actuellement !), disponible en deux coloris (Cosmic Grey et Cosmic Black) et résiste à l’eau et à la poussière (IP68).

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L’écran OLED de 6,9 pouces fait exploser le poids et les dimensions

Le nouveau vaisseau amiral de la gamme Galaxy affiche des dimensions exceptionnelles : 16,7 x 7,6 x 0,88 cm, sans tenir compte de l’épaisseur du module photo (si on le prend en compte, il faut ajouter 2 mm à l’épaisseur de l’appareil). Et le bébé pèse tout de même 222 grammes. Jamais le terme phablette n’aura été autant justifié !

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Toutefois, si on est déjà habitué à un smartphone grand format, d’environ 6,4 pouces à l’instar du OnePlus 6T, la différence est certes notable, mais pas vraiment insurmontable. Pour rappel, ce dernier mesure 15,7 x 7,5 x 0,8 cm et son écran a un format de 19,5:9 (contre 20:9 pour le Galaxy S20 Ultra).

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Galaxy S20 Ultra vs OnePlus 6T

Alors bien sûr, ça devient compliqué de le mettre dans une poche de jean ou de chemise ! Heureusement, si les constructeurs poursuivent cette tendance qui consiste à intégrer un écran de plus en plus grand, les prochains smartphones 8 pouces et plus seront pliables. C’est l’épaisseur qui deviendra alors problématique…

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Le gabarit hors normes du S20 Ultra s’explique par la présence d’un écran de 6,9 pouces, de type AMOLED et au format 20:9. Ce dernier est certifié HDR10+ et supporte une définition maximale de 3 200 x 1 440 pixels (WQHD+). Son taux d’occupation de la face avant est de 89,9 % (un minuscule trou abrite le capteur photo frontal). De plus, il est protégé par un revêtement Corning Gorilla Glass 6.

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D’autre part, l’écran a la particularité de pouvoir fonctionner avec une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz, mais seulement en Full HD+, soit 2 400 x 1 080 pixels (contre 60 Hz en WQHD+). Cela permet, à l’instar de l’Asus ROG Phone II, d’obtenir des animations d’une grande fluidité, aussi bien en naviguant dans les menus d’Android qu’en jouant.

Cela se voit particulièrement lorsqu’on fait défiler un texte de haut en bas. En 60 Hz, on constate que le texte et les images perdent légèrement en netteté pendant ces déplacements. En passant en 120 Hz, la lisibilité s’améliore nettement et le confort de lecture s’en trouve considérablement renforcé.

Dès lors, on peut se demander s’il était bien indispensable de proposer finalement deux modes d’affichage : un super précis (trop ?) en 60 Hz et un moins précis mais très fluide. Dans la mesure où le mode 120 Hz améliore significativement tous les types d’utilisation, on peut être tenté d’y rester définitivement…

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Si la taille du Galaxy S20 Ultra peut freiner l’adoption du smartphone pour les utilisateurs qui ont des petites mains (et des petites poches !), la surface d’affichage s’avère en revanche parfaite pour regarder un film ou une série sur Netflix. D’autant que la qualité d’affichage est au rendez-vous, avec les contrastes parfaits de la technologie OLED et une bonne luminosité.

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Le capteur d’empreintes digitales ultrasonique est directement intégré sous la dalle OLED. Comme souvent, avec ce type de capteur, il ne faut pas être trop pressé. Il faut appuyer franchement sur l’écran avec son pouce (généralement !) et le laisser le temps nécessaire au déverrouillage. En allant trop vite, la procédure échoue et il faut recommencer…

Le Galaxy S20 Ultra peut également être déverrouillé par la reconnaissance du visage, ou les systèmes traditionnels de code PIN et de schéma.

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Un design toujours aussi sophistiqué, mais désormais sans prise casque

Le design du Galaxy S20 Ultra ne manque pas de style, avec en particulier sa face arrière, réalisée en verre gris brillant, agréable au toucher. Sur la tranche du smartphone, une bordure métallique effectue la jonction entre l’écran et la plaque de verre dorsale.

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Si l’aspect général est plutôt réussi (après, c’est une question de goûts !), il faut toutefois reconnaître que l’ensemble est très glissant. Il faut donc être particulièrement prudent en maniant le smartphone, ou alors utiliser la coque protectrice en plastique fournie par Samsung, qui – certes – dégrade la beauté du smartphone, mais procure une prise en main plus rassurante.

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Et comme les précédents Galaxy S, on retrouve les bords incurvés. Le concept est toujours aussi séduisant et permet d’accéder à un petit panneau latéral, qui offre un accès rapide à vos applications préférées et à certains outils. Mais il y a aussi un inconvénient potentiel : il arrive parfois qu’on déclenche involontairement une action, juste en posant le bout des doigts sur le bord de l’écran, lorsqu’on tient le smartphone à une main. Et cela peut vite devenir agaçant (par exemple avec une appli comme Maps, en voiture). C’est logique. Plus on agrandit la surface dédiée à l’écran, moins on a de place pour juste tenir le smartphone !

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Autre petite ombre esthétique au tableau, le module regroupant les capteurs photo est (un peu trop) proéminent. Du coup, le smartphone n’est pas parfaitement posé à l’horizontale sur un bureau. Pas de quoi gêner toutefois l’utilisation de l’appareil dans cette position.

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Pour le reste, sur le côté droit du smartphone, on trouve les deux boutons permettant d’ajuster le volume et celui pour l’allumage/l’arrêt. Ce dernier peut d’ailleurs aussi être utilisé (avec une pression longue) pour poser des questions à l’assistant de Samsung, Bixby. Le tout est complété par le lecteur de cartes Sim et microSD, sur la tranche supérieure, alors que la tranche inférieure abrite le haut-parleur et le port USB-C.

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Seule manque à l’appel la prise jack, pourtant bien pratique. Ce n’est toutefois pas dramatique en soi, car on peut toujours utiliser un adaptateur USB-C/jack 3,5 mm, si on ne dispose pas d’un casque ou d’écouteurs sans fil.

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Des performances au top niveau

Comme pour les précédentes générations de smartphone Galaxy S, Samsung a choisi un processeur pour l’Europe, en l’occurrence l’Exynos 990 du constructeur, alors que c’est bien le Snapdragon 865 qui équipe le Galaxy S20 Ultra pour le reste du monde (et qui s’annonce plus rapide que l’Exynos 990).

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Cette distinction, aussi étrange soit-elle, n’est pas vraiment pénalisante pour nous autres, puisque l’Exynos 990 s’avère bien plus performant que les puces Snapdragon 855, 855+ et que le Kirin 990 que l’on trouve dans le Mate 30 Pro de Huawei. Autant dire qu’on peut donc exploiter sans le moindre problème les applications les plus exigeantes, comme les derniers jeux, même avec le meilleur niveau graphique.

Le score obtenu avec le benchmark 3D Mark est d’ailleurs parlant . Le test Sling Shot Extreme affiche un indice de 6 875 points (contre 6200 environ pour le précédent record). Avec le test Sling Shot Extreme – Vulkan, on passe à 6 370 points (5 500 environ pour les précédents meilleurs). Ces valeurs sont obtenues en mode Full HD+ (2 400 x 1 080 pixels).

Si on bascule en WQHD+ (3 200 x 1 440 pixels) on obtient des scores très légèrement inférieurs, de 6 634 et 6 195.

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Avec l’application, Geekbench 5, on obtient avec le test Single Core un score de 889 (contre 760 à 770 pour le Kirin 990 du Huawei Mate 30 Pro, l’Exynos 9820 du Galaxy S10 et le Snapdragon 855+ du OnePlus 7T). Avec le test Multi Core l’indice est de 2 739 (pas de différence avec les précédents meilleurs scores).

On a donc pu profiter pleinement de la beauté visuelle des courses effrénées d’Asphalt 9 ou trucider les malencontreux joueurs qui ont croisé notre chemin dans PUBG Mobile. Dans tous les cas, le plaisir est au rendez-vous puisque les animations s’affichent sans aucun ralentissement.

Rappelons que tous les jeux ne peuvent pas tirer parti du mode à 120 Hz. Seuls qui sont spécialement optimisés pour cette fréquence de rafraîchissement – ce qui n’est pas le cas d’Asphalt 9 ! – verront leur fluidité accrue. Ce dernier est déjà tellement beau et rapide en 60 Hz que ce n’est – dans ce cas précis – pas un drame.

D’autre part, avec 12 ou 16 Go de mémoire, on peut jongler sans aucun problème avec plusieurs applications simultanément. En revanche, on peut estimer que Samsung a été un peu pingre de ne proposer “que” 128 Go de stockage sur le modèle que nous avons testé. Cette capacité de stockage n’est pas vraiment en rapport avec le statut premium du S20 Ultra (puisque c’est la même capacité que le S20 et S20+). Il faut dépenser 200 € de plus pour bénéficier des 512 Go de stockage.

Néanmoins, on a toujours la possibilité d’ajouter une carte microSD (de 1 To au maximum), si le besoin s’en fait ressentir.

Deux à trois jours d’autonomie

Pour ce qui est de l’autonomie du Galaxy S20 Ultra, la batterie de 5 000 MAh procure entière satisfaction. En effet, nous avons pu utiliser le smartphone trois jours avant de voir le niveau de la batterie arriver dans le rouge. Il restait donc 15 % de charge, soit de quoi exploiter le smartphone encore quelques heures, sans trop forcer sur les applications multimédia.

Durant cette période, nous avons utilisé le smartphone dans des conditions “normales”, raisonnables : appels, prises de photos, consultation du web, lecture / écriture de mails et SMS, quelques courtes phases de jeu chaque jour.

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En revanche, considérant que 30 minutes de jeu Asphalt avec le volume audio à 50% font baisser la batterie de 7 %, un joueur invétéré risquera donc de devoir recharger la batterie tous les jours ou tous les deux jours, ce qui est quand même très honorable, compte tenu de l’équipement embarqué.

Heureusement, l’adaptateur secteur fourni, de 25 Watt, permet une recharge rapide. Ainsi, nous sommes passés de 9 % à 100 % de charge en seulement une heure.

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Enfin, signalons que le haut-parleur du smartphone s’avère d’excellente qualité. La puissance est au rendez-vous, tout comme les basses. Et l’égaliseur que l’on peut trouver dans les paramètres audio du téléphone permet d’adapter le rendu audio aux préférences de chacun.

D’étonnantes facultés photographiques

Pour les photos et les vidéos, rappelons que la Galaxy S20 Ultra embarque quatre capteurs sur son dos :

  • Le capteur photo principal de 108 Mpixels (26 mm, f/1,8)
  • Un capteur 48 Mpixels avec zoom optique x4 (103 mm, f/3,5) et jusqu’à x100 en numérique
  • Un capteur de 12 Mpixels ultra grand-angle (13 mm, f/2,2)
  • un capteur ToF (pour les effets de profondeur)
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Le capteur de 108 mégapixels génère des photos de 12 000 x 9 000 pixels ! Si cela n’a pas beaucoup d’intérêt pour la plupart des utilisateurs, cela permet toutefois de pouvoir recentrer l’image sur un sujet tout en conservant une bonne définition. Attention toutefois à ne pas en abuser, car les fichiers commencent à peser assez lourd (jusqu’à 40 Mo lors de nos tests). Les clichés s’avèrent des plus précis dans ce mode.

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Les niveaux de zoom prédéfinis sont pertinents

Lors de nos différents tests, nous avons pu constater que Samsung a une légère tendance à délivrer des clichés aux couleurs un peu plus vives qu’en réalité. S’il est vraisemblable qu’une grande majorité des utilisateurs trouvera les photos plus agréables à regarder, les puristes auront à ce sujet matière à critiquer.

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zoom x1
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zoom x2

Le second capteur permet d’exploiter un zoom numérique x4, qui peut être associé à un zoom numérique afin d’offrir un grossissement plus important, jusqu’à x100.

Et force est de constater que les clichés réalisés sont de très belle qualité, même avec un zoom hybride compris entre x5 et x10. Les choses se gâtent quelque peu en revanche si on décide de pousser le zoom numérique dans ses derniers retranchements. Jusqu’à x30, les clichés réalisés dans de bonnes conditions (éclairage et stabilité), peuvent être vus à la rigueur à l’écran du smartphone ou d’un PC. Mais, avec un zoom compris entre x30 et x100, les photos perdent nettement en précision, pour devenir finalement très approximatives.

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zoom x4
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zoom x10 !

Sans oublier le fait qu’au-delà d’un zoom x30, il devient assez compliqué de viser avec précision, même sans souffrir de la maladie de Parkinson. Certes, une petite fenêtre vous montre où “regarde” le capteur, mais le moindre tremblement ou mouvement de la main vous fait dévier de plusieurs mètres et la visée s’avère rapidement pénible…

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zoom x30 !!

Le mode nuit se révèle quant à lui très efficace pour faire apparaître des détails lorsque la luminosité est très faible. Et même si le mode photo de base réagit souvent assez bien lorsque la luminosité est très basse, le mode nuit procure des clichés plus précis, avec des objets aux contours mieux définis.

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Il y a toutefois deux bémols. Tout d’abord, les couleurs des clichés obtenus ne correspondent pas vraiment à ce qu’on voit réellement, puisque la luminosité générale est alors nettement plus élevée. Certaines couleurs apparaissent alors artificielles. Mais l’essentiel n’est-il pas finalement de voir quelque chose sur la photo ?

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La couleur du ciel est… étonnante

Ensuite, pour arriver à de bons résultats, il faut être patient, car le temps d’exposition demandé par le smartphone est plus ou moins long, selon l’éclairage ambiant. Et il n’est pas rare de devoir rester immobile pendant “un certain temps” (jusqu’à 10 secondes !). Comme avec le zoom x30, il faut savoir rester le plus immobile possible…

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Aux capteurs dorsaux, s’ajoute le capteur frontal, en l’occurrence de 40 Mpixels (26 mm, f/2,2). Il permet de réaliser des selfies tout à fait satisfaisants, avec en particulier un mode Portait bien maîtrisé. Le sujet est bien identifié et séparé de l’arrière-plan, sur lequel un effet de flou (effet bokeh), est appliqué (il peut être modifié, plus ou moins fort, après coup).

Enfin, concernant les vidéos, le Galaxy S20 Ultra offre plusieurs possibilités, comme le mode Full HD super stabilisé, convaincant, mais auquel on préfère le mode 4K en 60 images par seconde, qui offre une qualité adaptée aux téléviseurs actuels, d’autant que la stabilisation optique s’avère efficace.

Le mode 8K proposé, quant à lui, apparaît anecdotique, tant que les téléviseurs ou les moniteurs supportant ce mode ne seront pas présents dans de nombreux foyers. Et Samsung a le temps d’ici là de peaufiner cette option.