Construire un vrai Jurassic Park, c’est possible, affirme Neuralink

Max Hodak, cofondateur de la société Neuralink avec Elon Musk affirme que la société dispose de la technologie à la création d’un Jurassic Park réel.

Jurassic Park est un film de science-fiction sorti en 1993 mettant en scène un milliardaire qui décide de créer un parc rempli de dinosaures ramenés à la vie grâce au génie scientifique et à la manipulation génétique. Le tout est sécurisé par les meilleures technologies de l’époque afin d’assurer la sécurité des visiteurs.

Image 1 : Construire un vrai Jurassic Park, c’est possible, affirme Neuralink
Crédit : pixabay

Comme pour beaucoup de films datant de quelques décennies, la réalité rattrape voir dépasse la fiction. Il suffit de regarder le film pour se rendre compte à quel point la technologie actuelle dépasse ce que propose le film. Que ce soit en matière de capteurs, d’informatique ou de systèmes de défense, recréer un parc tel que le propose le film n’aurait rien d’utopique. Mais qu’en est-il des dinosaures et du génie génétique ?

Une technologie suffisante et 15 ans de recherches

Neuralink est une startup américaine de neurotechnologie cofondée par Elon Musk et Max Hodak. Elle développe des implants cérébraux permettant une interface neuronale directe. Le but est donc, dans un premier temps, de permettre à des personnes paralysées d’interagir avec leur environnement et contrôler, par exemple, un ordinateur par la pensée. À terme, elle permettrait une « amélioration » des capacités cérébrales.

Sur Twitter, Max Hodak déclare que « nous serions probablement capables de créer Jurassic Park si nous le voulons. Ça ne serait pas forcément d’authentiques dinosaures, mais pourquoi pas ? Peut-être une quinzaine d’années d’élevage et d’ingénierie pour obtenir de nouvelles espèces super exotiques », avant d’ajouter que si la conservation des espèces est extrêmement importante, pourquoi ne pas en créer de nouvelles ?

Pas question donc de chercher des moustiques dans l’ambre afin de récupérer de l’ADN de dinosaure et de combler les manques avec d’autres espèces. De toute façon, l’ambre ne préserve pas les traces de sang donc il serait très compliqué mais pas impossible de recréer l’ADN de dinosaures. Néanmoins, Max Hodak semble persuadé que la compagnie disposerait des technologies nécessaires pour créer une espèce approchante et ainsi créer un parc qui serait fortement similaire à celui du film.

D’un point de vue légal

Ce scénario de science-fiction est-il seulement réalisable ? D’un point de vue technique, Max Hodak semble affirmer que oui. Reste à voir si un tel projet serait légal.

La réglementation dans le domaine de la recherche de la génétique évolue rapidement. Que ce soit pour le clonage d’animaux, interdit à des fins d’élevage, mais pas pour raisons scientifiques, la modification du génome d’un animal donné ou la création de chimères, les règles changent régulièrement et diffèrent d’un pays à un autre.

Par exemple, le 15 octobre 2019, l’Assemblée nationale a voté le projet de loi bioéthique interdisant la modification d’un fœtus humain par adjonction de cellules animales, mais laissant le champ libre à l’implantation de cellules humaines dans un embryon animal. Cet embryon chimérique peut être conservé 14 jours et ne peut en aucun cas être remis dans l’utérus d’un animal. Au Japon, un projet de même nature a lui reçu l’autorisation de transférer l’embryon dans un utérus.

Selon le pays donc, rien n’interdirait la société Neuralink de se lancer dans la création de nouvelles espèces pour les produire en spectacle.

Source : screenrant

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