Mission sauvetage de l’ISS : les Etats-Unis acceptent que la mission de sauvetage soit russe

Quelques semaines après les impressionnantes fuites d’un vaisseau Soyouz amarré à l’ISS, on en sait plus sur la mission de sauvetage russe prévue pour secourir l’équipage présent à bord. Si cette défaillance au niveau du Soyouz ne met pas en danger les cosmonautes, elle condamne cependant leur retour sur Terre en cas de problème majeur à bord de la station internationale.

La Russie devrait quitter définitivement la station spatiale internationale à partir de 2024. En attendant, l’agence spatiale russe ainsi que ses nombreux modules qui forment actuellement l’ISS, restent indispensables pour le fonctionnement de la station internationale. C’est donc un nouveau Soyouz qui devrait prendre son envol vers l’ISS, de façon prématurée et surtout à vide. En effet, si ce lancement était initialement prévu pour mars 2023, il devrait rejoindre l’équipage de l’ISS dès le mois prochain. Il ramènera ainsi sur Terre 3 cosmonautes : les Russes Sergey Prokopyev et Dmitry Petelin ainsi que leur homologue américain Francisco Rubio.

ISS
Une mission Russe pour secourir les cosmonautes à bord de l’ISS © Pixabay

Cette mission spéciale, récemment acceptée par la Nasa et l’administration américaine, permettra ainsi à l’ISS de revenir à une situation plus sûre, où chacun des membres de l’équipage pourra être rapatrié sur Terre en cas de problème majeur à bord. En effet, la capsule de secours Space X Crew Dragon ne contenant que 4 places, actuellement parmi les 7 cosmonautes à bord de l’ISS, trois d’entre eux seraient condamnés à rester dans l’Espace. L’agence russe a cependant précisé depuis la fuite qu’en cas de danger majeur imminent, l’utilisation du module Soyouz défaillant pourrait être considéré en ultime recours. Jusqu’à présent, ce sont les températures à bord qui empêchaient son utilisation.

Les collisions entrent les objets spatiaux de plus en plus nombreuses.

Toute cette agitation n’a pour cause que la destruction partielle de l’intégrité physique du Soyouz amarré à l’ISS. Cette dernière résulte vraisemblablement d’une collision entre une pluie de restes de météores avec le module de l’agence spatiale russe. Si ce genre d’incident reste rare, les collisions entres les objets célestes ou débris spatiaux humains sont de plus en plus fréquentes. Pour rappel, plusieurs centaines de milliers de déchets spatiaux, provoqués par l’activité humaine, tournent en orbite autour de notre tête à une vitesse supérieure à 27 000 kilomètres par heure. 

Source : wsj.com

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