Neuralink est autorisé à recruter des humains pour ses essais d’implants cérébraux

Neuralink devrait commencer les tests de son implant cérébrale sur les humains sous peu : la startup d’Elon Musk affirme avoir reçu le feu vert d’un comité d’examen indépendant pour recruter des volontaires handicapés pour ses essais.

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© Envato

En décembre 2022, Elon Musk déclarait que Neuralink était prêt à implanter des puces dans le cerveau humain d’ici 6 mois. Voilà la start-up spécialisée dans les implants cérébraux plus proche que jamais de cet objectif : l’entreprise a déclaré avoir reçu l’approbation d’un comité d’examen indépendant pour commencer à recruter des patients dans le cadre de son premier essai sur l’homme. L’entreprise recherche des personnes paralysées pour tester son dispositif expérimental, dans le cadre d’une étude de six ans.

Le but premier de Neuralink est d’aider les personnes handicapées à l’aide des ses implants. Mais à plus long terme, Elon Musk souhaite développer un ordinateur cérébral global, pour aider l’humanité à faire face au développement l’intelligence artificielle. Un objectif de science-fiction de plus pour le milliardaire fantasque. Elle n’est cependant pas la seule entreprise à développer une interface entre les machines et notre cerveau.

L’année dernière, la Food and Drug Administration (FDA), l’institution responsable de la protection de la santé public au États-Unis rejetait la demande de Neuralink d’accélérer ses essais sur l’homme. Retournement de situation en mai dernier, elle autorisait Neuralink à bénéficier d’une exemption pour dispositif expérimental, qui permet d’utiliser les puces dans le cadre d’études cliniques. L’agence n’a pas révélé comment ses préoccupations initiales avaient été résolues par l’entreprise.

Neuralink indique rechercher des patients atteints de “quadriplégie due à une lésion verticale de la moelle épinière” ou de “sclérose latérale amyotrophique“. Les participants se verront implanter chirurgicalement une puce à l’aide d’un robot dans la région du cerveau qui contrôle les mouvements, dans le but de leur permettre de contrôler un curseur d’ordinateur ou un clavier par la pensée. L’étude évaluera la sécurité et la faisabilité de cette technologie, selon un communiqué.

Au vu du bilan de ses essais sur les animaux, difficile de croire que les volontaires vont se bousculer au portillon. Ce serait près de 1 500 animaux qu’aurait tué Neuralink et l’entreprise est visée par la justice pour violation du bien-être animal. En effet, ces tests auraient entraîné des souffrances inutiles et d”anciens employés ont qualifié les essais de “bricolages” : dans un cas, la puce avait mal été implantée sur des porcs, entraînant leur euthanasie.

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