Dès octobre 2025, acheter une voiture électrique pourra donner droit à une aide record de 5 200 euros. Mais attention ! Pour en bénéficier, il faudra surveiller de près la liste officielle des véhicules éligibles.
Le gouvernement vient d’annoncer une surprise pour les acheteurs de voitures électriques. À partir du 1er octobre 2025, une prime supplémentaire de 1 000 euros sera accordée. Ce coup de pouce fait passer le bonus écologique maximal à 5 200 euros pour les foyers modestes (et à 4 100 euros pour les autres).
Jusqu’ici, l’aide atteignait déjà 4 200 euros selon les revenus. Cette revalorisation est financée en partie grâce aux certificats d’économie d’énergie, un dispositif où les fournisseurs d’électricité participent. Mais attention ! Cette prime spéciale ne concerne pas tous les modèles.
A lire > Voitures électriques : les modèles les plus vendus en France en 2025
Une condition importante : batteries et assemblage en Europe
Pour obtenir le nouveau bonus, il faudra acheter une voiture fabriquée en Europe et équipée d’une batterie produite sur le continent. L’objectif du gouvernement est donc de soutenir l’industrie européenne face à la concurrence asiatique et américaine.
Le problème, c’est que très peu de voitures répondent à cette exigence pour le moment. Par exemple, Renault a commencé à équiper sa future R5 électrique avec des batteries fabriquées en France, mais la production démarre à peine. Stellantis avance aussi, mais ses usines françaises ne tournent pas encore à plein régime. Toyota vient seulement de lancer une production de batteries en Europe. La majorité des batteries installées aujourd’hui dans les voitures électriques vendues en France viennent encore d’Asie.
A lire > Le dispositif de leasing social pour acheter une voiture électrique revient en septembre 2025
Quelles voitures pourront profiter de la prime ?
En pratique, cette nouvelle règle risque de réduire fortement le nombre de modèles éligibles. Beaucoup de conducteurs intéressés par un bonus écologique plus élevé pourraient être déçus.
Cependant, l’État justifie sa décision. Il veut encourager les constructeurs à acheter leurs batteries en Europe, afin de créer plus d’emplois sur place et réduire la dépendance à la Chine. « L’ambition écologique doit aussi être un moteur de réindustrialisation », rappellent les ministres concernés.
En plus des conditions liées aux batteries, la voiture devra coûter moins de 47 000 euros (hors options), peser moins de 2,4 tonnes, et atteindre un score environnemental minimal.
La liste des modèles acceptés sera publiée par l’Ademe et mise à jour tous les mois.
Source : Capital