La Citroën Ami a ouvert la voie au marché des petites voitures électriques. Depuis, plusieurs constructeurs s’y intéressent. C’est le cas d’AstraUX, une marque encore inconnue en France, qui a présenté son modèle AL6 lors du salon IFA de Berlin.
AstraUX AL6 : 30 000 commandes déjà enregistrées pour cette mini-électrique
AstraUX n’est pas européenne. La société est basée à Dubaï mais vient en réalité de Chine. Elle est surtout connue pour ses produits connectés et ses robots intégrant de l’intelligence artificielle. Pourtant, avec l’AL6, elle veut se faire une place dans le secteur automobile, en visant directement les quadricycles électriques légers comme la Citroën Ami, la Fiat Topolino et encore la Mobilize Duo.
Une voiture compacte mais bien équipée
L’AL6 mise sur une petite taille : 2,27 m de long, 1,29 m de large et 1,70 m de haut. Elle reste donc facile à garer et à conduire en ville. Mais son véritable atout est son équipement. Même dans la version de base, on trouve la climatisation, le chauffage et un toit panoramique. La version Pro ajoute encore plus de confort avec Apple CarPlay, un système de déverrouillage sans clé et un radar de recul.
Côté autonomie, AstraUX annonce 80 km pour le modèle standard et jusqu’à 120 km pour la version Pro. Des chiffres qui restent modestes, mais qui suffisent pour les trajets urbains quotidiens.
Une stratégie de vente encore surprenante
Là où AstraUX se démarque encore plus, c’est dans sa manière de vendre l’AL6. Pour réserver la voiture, il faut passer par… Aliexpress. Une réservation coûte 9,90 €, une somme ensuite remboursée. Cette méthode originale n’a pas freiné les curieux. La marque affirme avoir enregistré 30 000 précommandes lors du salon de Berlin.
Le prix est un autre argument fort de l’AL6. Le tarif de lancement est fixé à 5 990 €, au lieu de 6 990 €. Une réduction de 1 000 € est proposée pour toute réservation effectuée avant le 4 novembre. Pour une voiture électrique, même sans permis, ce prix reste très compétitif.
Un vrai concurrent pour Citroën Ami ?
Malgré ses points forts, l’AL6 devra convaincre. Les premières livraisons ne sont prévues qu’en 2026, ce qui laisse du temps aux marques déjà présentes sur le marché pour réagir. De plus, rien ne dit que les consommateurs français feront confiance à une entreprise encore inconnue. Beaucoup préféreront sans doute se tourner vers des constructeurs établis, même en payant un peu plus cher.
L’AL6 a donc du potentiel, mais son avenir dépendra de la confiance que le public accordera à AstraUX et de sa capacité à réellement livrer un produit fiable.
Source : Auto Journal
