Une véritable révolution dans les contrôles de sécurité pourrait être à l’horizon grâce à une nouvelle vague d’équipements qui permettent non seulement d’accélérer les passages, mais également d’améliorer la détection des menaces.

Les portiques nouvelle génération vont-ils remplacer les détecteurs de métaux ?
Depuis de nombreuses années, les détecteurs de métaux opèrent selon un principe élémentaire : identifier tout élément métallique, qu’il soit trivial ou menaçant. Une stratégie efficace mais peu pratique, puisqu’elle impose aux passagers de retirer leurs ceintures, leurs montres et leurs porte-monnaie, et conduit parfois à des palpations. Les nouveaux systèmes mis au point s’éloignent totalement de cette méthode en se concentrant sur une approche beaucoup plus ciblée.
Un portique qui reconnaît uniquement les menaces
La dernière technologie en date repose sur la détection de signatures électromagnétiques spécifiques. Au lieu d’identifier tous les métaux, ces portiques reconnaissent uniquement les objets potentiellement dangereux, comme une arme blanche ou une arme à feu. Ils fonctionnent un peu comme les portiques de sortie des magasins. Les personnes peuvent passer en continu, sans s’arrêter ni déposer leurs affaires.
Pour cela, le système utilise un radar capable de repérer ces signatures même si l’objet est dissimulé dans un sac fermé ou au fond d’une poche. Lorsqu’un élément suspect est identifié, les agents de sécurité peuvent alors intervenir directement auprès de la personne concernée, sans bloquer l’ensemble du flux.
Ces portiques ont été déjà déployés dans certains lieux publics aux États-Unis, mais elles intéressent désormais des élus en France, notamment pour les établissements scolaires où le port du couteau augmente. Les élèves n’auraient plus à vider leurs sacs ou à passer un par un sous un détecteur classique. Le frein majeur reste le coût élevé, ce qui pousse pour l’instant à les réserver aux grands événements, aux concerts et aux salons.
Des aéroports en quête de rapidité
Le secteur aérien pourrait lui aussi bénéficier de ces innovations afin de simplifier les contrôles aux frontières et réduire l’attente interminable après un long vol. Un premier exemple vient d’Indonésie, où un aéroport expérimente un passage entièrement automatisé pour l’arrivée des voyageurs.
Les passagers n’ont plus à présenter leurs documents à un guichet. Ils avancent simplement dans un corridor équipé de caméras. Celles-ci analysent les données biométriques, notamment le visage, afin de les comparer aux informations contenues dans le passeport ou le visa. Si tout correspond, le voyageur est automatiquement autorisé à poursuivre son chemin.
Source : TF1 INFO