Les pires films adaptés de jeux vidéo

Le jeu vidéo porté au cinéma c’est très souvent, sinon tout le temps, un désastre. Mais en matière de calamité certains on atteint des bas-fonds insoupçonnés. Tom’s Guide fait les comptes avec le pire des adaptations de jeu vidéo au cinéma.

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Cinéma / Jeux vidéo : une histoire qui dure

Voilà près de quarante ans que le cinéma s’inspire des jeux vidéo. Mais depuis quelques années, la tendance s’est accélérée et Hollywood va de plus en plus piocher dans l’univers vidéoludique pour adapter sur grand-écran des histoires et des personnages que les gamers connaissent bien. Cette année sort un reboot de Tomb Raider (qui promet déjà d’être un gros flop) et une adaptation du hit des années 80 : Rampage. Et de multiples autres adaptations sont en préparation, parmi lesquelles on compte Tetris, Super Mario Bros, Minecraft, Sonic ou encore The Last of Us.
En revanche, il faut bien l’avouer : le jeu-vidéo porté au cinéma c’est très souvent, sinon tout le temps, un désastre. Mais en matière de calamité certains on atteint des bas-fonds insoupçonnés. Tom’s Guide fait les comptes avec le pire des adaptations de jeu vidéo au cinéma.

Warcraft: Le commencement (2016)

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Le pitch : Le monde des Orcs est en perdition. Une horde de tribus orcs est alors créée sous l’égide du sorcier Gul’dan, qui envisagée alors de conquérir le monde d’Azeroth. Il parvient à ouvrir un portail entre Draenor (le monde des orcs) et Azeroth (le monde des humains) et les orcs commencent à piller la nouvelle terre. Mais ils vont trouver face à eux une redoutable armée humaine, bien décidée à ne pas se laisser massacrer si facilement.

Verdict : Bien que le film s’attache à reprendre tous les codes heroic fantasy de la saga vidéoludique, ce long-métrage se noie dans les effets spéciaux et les personnages en images de synthèse. Le résultat est franchement indigeste, et il faut être fan pur et dur (et encore) pour trouver un quelconque intérêt aux personnages et au final que nous réserve ce film.

Resident Evil (2002-2016)

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Le pitch : Alors qu’ils travaillaient sur un projet tenu secret, plusieurs scientifiques de la société Umbrella Corporation trouvent la mort dans leur laboratoire souterrain, tués par un virus mortel libéré dans l’air. C’est Alice et Matt, deux personnages enfermés dans un manoir sans savoir comment ils y sont arrivés, qui vont être forcés de rejoindre le groupe d’intervention militaire des S.T.A.R.S envoyé sur place pour neutraliser l’ordinateur Red Queen, devenu fou, qui est responsable de tous ces meurtres.

Verdict : En tant que film de suspens (car il est difficile de parler véritablement d’horreur), Resident Evil offre une bien pauvre prestation, souffrant d’un problème de rythme et d’un scénario finalement plutôt vide. En tant qu’adaptation de jeu vidéo, justement, le film donne trop dans le n’importe quoi pour être crédible malgré ses efforts pour coller à l’univers. Même si l’action et les effets spéciaux relèvent le niveau, on préfèrera largement un film comme Silent Hill pour s’offrir des frissons en rapport aux jeux vidéo. Notons cependant que ce film a tout de même connu de nombreuses suites, qui réussissent l’exploit d’être encore pires.

Doom (2005)

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Le pitch : Le laboratoire secret de l’UAC (Union Aerospace Corporation) sur Mars ne répond plus depuis plusieurs jours, et une équipe de Marines est dépêchée sur place pour découvrir ce qui s’y passe. Il se trouve que les expériences génétiques visant à améliorer les humains ont mal tourné, et que la base est désormais peuplée de créatures mutantes et malveillantes.

Verdict : Doom est un grand classique du jeu vidéo, subtil mélange d’horreur et d’action, il est d’ailleurs connu pour avoir popularisé à lui tout seul le genre du FPS. Malheureusement, le film qui porte son nom n’en est pas digne du tout. Les monstres croisés par les personnages ne sont ni crédibles, ni effrayants, et on passe plus de temps à s’ennuyer ou à pester contre la stupidité des personnages qu’à profiter du film. Enfin, les quelques minutes en « hommage » à la série, avec l’arme placée juste devant l’image pour imiter le point de vue du jeu vidéo, comptent parmi les plus insupportables du film.

Need for Speed (2014)

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Le pitch : Tobey Marshall hérite du garage de son père et ne cache pas son goût immodéré pour les courses de voiture. Emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis, il sort de prison bien décidé à prouver son innocence, tout en essayant au passage de remporter une course illégale, la De Leon.

Verdict : Difficile de faire le poids en matière de course de voiture face à la franchise Fast & Furious, mastodonte du genre depuis 2001. C’est pourtant ce qu’a tenté le réalisateur Scott Waugh… Sans aucun succès. Ça n’a ni queue ni tête, ça ne fait preuve d’aucune originalité et c’est guère passionnant. Allez, au suivant.

Lara Croft : Tomb Raider (2001)

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Le pitch : Lara Croft est une archéologue et aventurière de renom. Son père, également un archéologue reconnu, lui a légué une horloge mystérieuse, qui attire bien des convoitises. En apprenant que les Illuminati souhaitent s’en emparer, Lara va tout faire pour tenter de protéger et comprendre cet objet, qui aurait le pouvoir de contrôler le temps.

Verdict : Avec une Angelina Jolie en forme dans le rôle de Lara Croft, cette adaptation de Tomb Raider est un massacre total de tout ce que la série avait à offrir de meilleur. Le scénario ne tient pas debout une seule seconde et les séquences d’action sont ennuyeuses. Néanmoins, malgré cela, le film a eu un certain succès au box-office, ce qui a conduit au tournage d’une suite. On vous laisse deviner : c’est effectivement pire. 

Street Fighter (1995)

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Le pitch : L’histoire se passe au Shadaloo, un pays d’Asie dans lequel la guerre civile fait rage. Celle-ci est menée par le général M. Bison, qui prend en otage des membres d’une organisation humanitaire envoyée sur place et demande une rançon de 20 millions de dollars sous 72 heures à l’ONU. Pour les libérer, le colonel William Guile monte une expédition afin de démanteler l’organisation de M. Bison et libérer son ami Carlos Blanka, retenu en otage.

Verdict : Qu’on soit fan ou non du jeu Street Fighter II, on ne s’attendait pas à un grand film, que la seule lecture du pitch annonce comme mauvais. Et on ne s’y trompe pas : les acteurs n’y croient pas une seule seconde, la chorégraphie des combats tient plus de la farce, et le scénario, non content de n’avoir aucun sens, arrive à ne pas respecter celui du jeu. On notera la présence de Jean-Claude Van Damme (Guile) et de Kylie Minogue (Cammy) au casting, ce qui ne rend pas forcément service au film.

Mortal Kombat (1998)

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Le pitch : En participant au tournoi du Mortal Kombat, le sorcier Shang Tsung espère pouvoir offrir à son maître Shao Kahn, seigneur d’Outre monde, le contrôle absolu de la Terre. Lorsqu’il apprend cela, le jeune Liu Kang, combattant chinois, décide de s’inscrire à ce même tournoi dans le but d’affronter le sorcier et ainsi de venger son frère.

Verdict : le problème de Mortal Kombat, c’est qu’il s’inspire d’un jeu dont le scénario ridicule n’est qu’un prétexte pour qu’une bande de combattants s’affrontent dans les coups et le sang. Sans surprise, le film est une succession fade de combats ridicules, portés par un scénario sans queue ni tête que le spectateur ne fera même plus l’effort d’essayer de comprendre après quelques minutes. Et la présence de Christophe Lambert dans le rôle de Rayden est bien loin de sauver le film du naufrage.

Max Payne (2008)

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Le pitch : Max Payne est détective à New York, au service des affaires non classées. C’est là qu’il a été transféré il y a trois ans, après les meurtres de sa femme Michelle et de sa fille, qui l’obsèdent toujours. En pleine descente aux enfers, son enquête le mènera sur les traces d’une société pharmaceutique un peu particulière : « Aesir Corporation ».

Verdict : L’histoire de Max Payne fait partie des scénarios les plus complexes et les plus sombres qui ont pu être développés en jeu vidéo, en faisant une série acclamée par les joueurs et la critique. Le film, quant à lui, est d’un ennui surprenant tant il n’a rien à voir avec les jeux dont il tire son nom. Tout le budget semble être parti dans les effets spéciaux, et la production semble du coup avoir oublié d’en faire un bon film.

Hitman (2007)

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Le pitch : L’agent 47 est un tueur à gages, le meilleur d’une association criminelle uniquement connue sous le nom de « l’Organisation ». Sa spécialité est d’éliminer des personnalités de haut rang, généralement appartenant au monde du crime, de sang-froid et sans laisser la moindre trace. Ainsi, lorsque l’Organisation lui ordonne d’assassiner le président russe, il s’exécute sans réfléchir, mais se voit obligé de remettre plusieurs de ses principes en question lors que son employeur lui apprend qu’il va devoir également éliminer un témoin, une jeune fille.

Verdict : Le principal intérêt du jeu vidéo Hitman est la multitude d’options offertes au joueur pour accomplir ses missions. Forcément, dans un film au scénario tout tracé, il est beaucoup plus facile de s’ennuyer de ce principe et ça ne rate pas : Hitman est navet comme on en voit rarement, au scénario brouillon et inutilement complexe, avec un acteur principal qui redéfinit l’absence de charisme. À oublier.

Double Dragon (1996)

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Le pitch : Nous sommes en 2007, la moitié de la ville de Los Angeles a été rasée par un tremblement de terre, et sur ses cendres s’est lentement construite la cité de New Angeles. Dans ce bidonville, la police ne se montre que pour faire respecter le couvre-feu, et les gangs font la loi. À la tête de ces gangs se trouve Koga Shuko, qui souhaite obtenir le contrôle total de la ville grâce au pouvoir d’un médaillon magique dont il ne possède que la moitié. L’autre moitié appartient aux deux frères Lee, Jimmy et Billy. Les deux combattants vont alors tout faire pour empêcher leur ennemi de s’emparer de leur bien.

Verdict : Double Dragon fait sans aucun doute partie des films les plus médiocres présentés dans ce dossier, et c’est un euphémisme. Les acteurs principaux n’ont absolument aucun charisme, les dialogues sont enfantins au possible et le scénario n’intéressera personne plus de 5 minutes. Où comment passer d’un grand classique de l’arcade à une définition même du nanar. Notons la présence d’Alyssa Mylano (Marian Delario), juste avant sa consécration dans la série Charmed, ou encore de Robert Patrick (Koga Shuko), peu convaincant en tant que grand méchant, pourtant l’auteur d’une interprétation acclamée du T-1000 dans Terminator 2.

Wing Commander (1999)

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Le pitch : Nous sommes en 2654. L’humanité ne peuple plus seulement la Terre, mais a établi de nombreuses colonies dans l’Espace. L’une d’elle, nommée Pegase, est un jour attaquée par les Kilrathis, une espèce extra-terrestre d’apparence féline et ouvertement hostile aux humains. En tentant de se défendre, les habitants de Pegase découvrent vite que le véritable objectif des Kilrathis est en réalité de mener une attaque directement vers la Terre.

Verdict : Wing Commander, c’est une série de 5 jeux vidéo très largement acclamée tant par la critique que par les joueurs durant toutes les années 90 et après. Aussi, lorsque le réalisateur des jeux Chris Roberts a annoncé qu’il serait lui-même à la tête de la création du film, les fans étaient enthousiastes. Et leur déception n’en a été que plus grande lorsqu’ils ont vu le gâchis de l’adaptation sur grand écran. Une mention spéciale va aux costumes ridicules portés par les acteurs jouant les Kilrathis, qui ne manquent pas de casser une immersion déjà ruinée par un jeu d’acteur douteux.

Tekken (2010)

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Le pitch : Dans un futur proche, une nouvelle guerre mondiale a eu raison de la civilisation telle que nous la connaissons, et la planète est désormais sous l’emprise de différentes entreprises à travers le monde. L’une d’elle, nommée Tekken, dirige la ville de Tekken City et ses bidonvilles alentour. Le fondateur de Tekken, Heihachi Mishima, organise régulièrement le tournoi du poing de fer (ou « Tekken », en japonais), dans lequel s’affronte une sélection de combattants triés sur le volet. Afin de venger la mort de sa mère et de ses amis, tués par des soldats de Tekken, le jeune Jin Kazama se qualifie pour le tournoi, dans l’espoir d’atteindre directement Heihachi Mishima.

Verdict : Si Tekken prend des libertés assez larges par rapport à la série de jeux vidéo dont il s’inspire, les plus grands fans de la série seront ravis de retrouver une poignée des personnages du jeu, reproduits assez fidèlement. Malheureusement, c’est à peu près tout ce qu’on pourra en tirer de bon. Le scénario s’essouffle assez vite, beaucoup de personnages importants dans l’histoire du jeu sont absents du film, et même si les combats ne sont pas trop mal chorégraphiés, ce bon point est vite gâché par une mise en scène médiocre, des répliques souvent trop mielleuses et une adaptation française qui charcute joyeusement les noms des personnages. En bonus, le producteur des jeux vidéo Katsuhiro Harada a publiquement désavoué le film après l’avoir vu.

Autoroute Racer (2004)

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Le pitch : En Allemagne, un gang de voleurs de voitures connu sous le nom de « Gang des braqueurs » fait tourner la police en rond, alors qu’ils mènent avec succès tous les vols de voitures de luxe qu’ils organisent. Après avoir été relégué à la circulation pour avoir fait rater leur arrestation, l’agent Krause va faire la rencontre des Autoroute Racer, une bande de jeunes qui organisent des courses clandestines sur les autoroutes allemandes. Alors qu’il cherche à s’infiltrer dans cette bande, le policier va se lier d’amitié avec plusieurs de ses membres, qui vont ensuite l’aider à mettre le gang des braqueurs sous les verrous.

Verdict : Si le nom Autoroute Racer ne vous dit rien, c’est parce qu’il s’agit de la traduction du titre allemand « Autobahnraser », qui est également le titre d’un jeu vidéo que nous connaissons en France sous le nom de « Paris-Marseille Racing ». Le jeu de course de Davilex est largement reconnu comme étant un des plus mauvais du genre, et sans surprise, le film dont il est tiré est un véritable navet. Pour se sauver du naufrage, Autoroute Racer se veut humoristique, et enchaîne donc les gags enfantins et autres blagues qui tombent à plat, le tout enrobé d’un scénario mièvre au possible.

House of the Dead (2003)

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Le pitch : une bande de jeunes décident de louer un bateau afin de se rendre tous sur une île et d’y faire la fête. Arrivés sur place, ils découvrent un endroit dévasté sans âme qui vive, et se rendent vite compte que les seuls locaux à les accueillir sont des zombies.

Verdict : adapter un jeu de zombies pour en faire un film d’horreur, l’idée n’est pas forcément mauvaise, et House of the Dead est le premier essai du réalisateur allemand Uwe Boll en terme d’adaptation de jeu vidéo au cinéma. Pourtant, le résultat est tout simplement pathétique. Les acteurs n’ont aucun talent, les effets spéciaux sont à classer comme exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire, et à défaut de faire peur, le film provoque surtout l’hilarité tant il multiplie les scènes ridicules et les clichés éculés. Le réalisateur a d’ailleurs cru bon d’incruster dans le film des plans tirés directement du jeu, une idée aussi insupportable que stupide. Pourquoi, Uwe ? POURQUOI ?

Alone in the Dark (2005)

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Le pitch : Lorsqu’il apprend la mort d’un de ses amis sur l’île de Shadow, le détective Edward Carnby décide de se rendre sur place pour mener son enquête, accompagné de son amie Aline Cedrac. Sur place, il découvre qu’un savant fou mène d’étranges expériences avec des créatures de l’ombre.

Verdict : Alone in the Dark est le deuxième film d’Uwe Boll tiré d’un jeu vidéo, et pour l’occasion, il s’attaque à une licence marquante, puisque considérée comme un pilier du jeu d’horreur. Et c’est peut-être ce point qui est finalement le plus triste, puisque le long métrage ne parvient à aucun moment à faire peur à son spectateur. Pire encore, les effets spéciaux sont tellement ratés qu’ils provoqueront plus facilement un rire gêné qu’un véritable sentiment d’angoisse. Avec ce deuxième film, Uwe Boll confirme néanmoins que ses talents de réalisateur sont bien limités.

BloodRayne (2005)

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Le pitch : Rayne est une vampire d’un genre un peu particulier. Orpheline et élevée dans un cirque, elle s’attache aux humains et décide de ne pas leur faire de mal, mais plutôt de s’attaquer aux autres vampires. Elle finit par rejoindre deux chasseurs de vampires, y voyant une opportunité de se venger de son père, le seigneur Kagan, roi des vampires et responsable du viol et du meurtre de sa mère.

Verdict : BloodRayne étant le troisième film d’Uwe Boll adapté d’un jeu vidéo, les fans savent déjà qu’à ce stade, il n’y a plus rien à attendre d’un film de ce genre. Et ils n’ont pas tort : BloodRayne a reçu six nominations aux Razzie Awards et est largement considéré comme un des pires films de l’histoire. Les acteurs sont si peu convaincants qu’on s’attend à tous moments à ce qu’ils appellent à l’aide pour qu’on les sorte de là, le scénario n’a ni queue ni tête, et même l’acteur Michael Madsen (Kill Bill, Reservoir Dogs…) qui tient un rôle dans le film, l’a qualifié « d’abomination ». En outre, BloodRayne a valu à Uwe Boll de se faire attaquer en justice par un de ses distributeurs à cause des mauvaises recettes du film. Un signe qui ne trompe pas.

King Rising, au nom du roi (2006)

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Le pitch : L’histoire se passe dans le royaume d’Ehb, gouverné par le roi Konreid, en guerre contre son ennemi de toujours, Gallian. Dans ce contexte, un orphelin du nom de Farmer voit sa ferme attaquée par des créatures du nom de Krug, à la solde de Gallian. Bien qu’il parvienne à repousser l’attaque en affrontant les Krugs, il est impuissant quand ces derniers tuent son fils Zeph et enlèvent sa femme Solana. Il cherchera donc à se venger de Gallian et de ses créatures, et tentera de retrouver sa femme.

Verdict : King Rising est une adaptation, vue par Uwe Boll, du jeu vidéo Dungeon Siege. Si le jeu a connu un succès conséquent lors de sa sortie en 2002, le moins qu’on puisse dire du film est qu’il a été une déception pour les fans. Outre le fait qu’il ait reçu le Razzie Award (récompense satirique qui distingue les pires films) du pire réalisateur, King Rising a souvent été accusé de plagiat, notamment pour ses ressemblances souvent flagrantes à la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, et même la présence d’acteurs connus comme Jason Statham ne relève pas le niveau. Notons que le film a connu deux suites qui, si elles ne font plus directement référence à Dungeon Siege, se déroulent toujours dans le royaume d’Ehb.

Far Cry (2008)

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Le pitch : Jack Carver est un ancien soldat des forces spéciales qui loue ses services à qui peut le payer. Ainsi, il n’hésite pas lorsqu’une journaliste du nom de Valerie Cardinal l’emploie pour l’accompagner sur une île du pacifique, sur laquelle elle compte enquêter sur une base militaire tenue secrète. Arrivés sur place, ils découvrent que l’île est aux mains de soldats surentraînés et génétiquement modifiés, qui les attaquent à la première occasion.

Verdict : Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, nous vous l’écrivons clairement : si vous voyez le nom d’Uwe Boll accolé au titre d’un film, fuyez. Non seulement ce Far Cry présente un scénario vu et revu qui n’a rien à voir avec celui du jeu, mais il présente un jeu d’acteur et des effets spéciaux tellement ratés qu’on se demande où a bien pu partir le budget. 

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