Overclocker son SSD peut entrainer une perte de données mais aussi sa destruction !

Overlocker un SSD est une opération qui se voit rarement, le surcadençage étant généralement réservé aux processeurs et cartes graphiques sur PC. Un youtubeur a voulu tenter l’expérience sur un disque SATA, avec des résultats pas vraiment concluants.

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© Envato

Pour améliorer les performances d’un PC, il n’est malheureusement pas possible de télécharger plus de RAM, comme voudraient le faire croire certains popups douteux. Au-delà de l’optimisation logicielle, il n’y a qu’une seule véritable solution : l’overclocking, qui consiste à augmenter la fréquence d’horloge, moyennant des températures plus élevées. Et cette réponse est valable pour tous les composants.

Il est plutôt commun de voir des processeurs gaming overclockés, comme ce Core i9-14900KF refroidi à l’azote liquide. De même, beaucoup de fabricants de cartes graphiques surcadencent légèrement certains modèles pour en améliorer les performances, avec l’ajout de ventilateurs. En revanche, il est beaucoup plus rare de voir un SSD overclocké. C’est pourtant possible, comme nous le montre Gabriel Ferraz dans une vidéo YouTube.

Overlocker votre SSD, une opération à vos risques et périls !

Pour mener à bien cette expérience, il emploie un disque bas de gamme, le RZX Pro 240GB DRAM-Less, un disque SATA. Ce SSD, outre son bas prix, comprend des composants à même de montrer une différence significative grâce à l’overclocking. Il n’a pas choisi de SSD NVMe car ces disques fonctionnent déjà au maximum de leurs performances. Voilà déjà une première conclusion enrichissante de cette vidéo : overclocker un SSD M.2 NVMe n’a aucun intérêt.

Il utilise ensuite Mass Production Tools pour programmer le SSD à l’aide d’un micrologiciel compatible permettant d’affiner de nombreux paramètres. Pour cela, il faut bien sûr des connaissances hautement techniques. Après de nombreux essais, il parvient à stabiliser le contrôleur du SSD à 500 MHz, permettant d’augmenter les performances de 17,6 %. Mais c’est surtout la puce NAND qui bénéficie d’un boost de 106 % de ses performances. Mais pour quels résultats tangibles ?

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Les logiciels de benchmark ne montrent pas d’augmentation des performances en lecture/écriture. C’était attendu, au vu des limitations de l’interface SATA III. Toutefois le bidouilleur constate une légère diminution de la latence. Surtout, la lecture et l’écriture aléatoires du disque s’améliorent, respectivement de 27 % et 10 %. Mais concrètement, aucune différence de performance ne se constate dans Adobe Premiere Pro, ni pour les temps de chargement en jeu.

En matière de consommation et de température, le SSD passe de 40 °C de base à 45 °C overclocké. La consommation électrique maximale passe quant à elle de 1,16 à 2,01 watts, se traduisant par une efficacité moindre. Et finalement, après ces expériences, le SSD a rapidement rendu l’âme. C’est pourquoi il n’est pas conseillé d’overclocker un SSD : le gain en performances est insignifiant et le risque de mort subite du disque élevé.

  • Un bidouilleur informatique a procédé à l’overclocking d’un SSD SATA DRAM-less.
  • Le bidouilleur a choisi le modèle de SSD cobaye en connaissance de ses composants.
  • L’expérience montre que le gain de performance est négligeable et qu’il mène surtout à la mort du SSD.

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