Pour avoir son propre ChatGPT, le Royaume-Uni va investir un milliard d’euros dans un supercalculateur

Le Royaume-Uni ne veut pas laisser passer le train de l’IA. Alors que ChatGPT fait des émules, le gouvernement britannique compte investir 900 millions de livres sterling dans un supercalculateur de pointe. L’objectif étant d’alimenter une intelligence artificielle ultra-perfectionnée.

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Le supercalculateur Tera-100 © Commissariat à l’énergie atomique

OpenAI vient de sortir GPT-4, une version améliorée de son célèbre outil ChatGPT. Alors que Bing en profite déjà et que Google peaufine son chatbot Bard, certains pays sont déterminés à exploiter le filon de l’IA. Le Royaume-Uni prévoit ainsi d’investir la bagatelle de 900 millions de livres sterling (1,02 milliard d’euros environ) dans un supercalculateur. Celui-ci lui permettrait d’obtenir la puissance de calcul nécessaire pour alimenter sa propre IA surnommée “BritGPT” par la presse locale.

Le Royaume-Uni finance un supercalculateur pour alimenter son IA

Cet ordinateur exaflopique sera bien plus puissant que les plus grands supercalculateurs actuels déployés outre-Manche. Il formera des modèles d’IA complexes mais aura aussi d’autres attributions dans la science, l’industrie et la défense. Il sera capable de modéliser des prévisions météorologiques et des projections climatiques. D’après le Trésor, cet outil de pointe “permettra aux chercheurs de mieux comprendre le changement climatique, d’alimenter la découverte de nouveaux médicaments et de maximiser notre potentiel en IA”.

Face à la percée des IA comme ChatGPT, le gouvernement britannique va mettre sur pied un groupe de travail. Son objectif sera de faire des progrès significatifs dans le domaine des grands modèles de langage naturel afin de rendre le Royaume-Uni souverain à terme. Londres ne veut pas se faire distancer par la concurrence.

“Il y a un risque que nous perdions face aux grandes entreprises technologiques, et peut-être la Chine, et que nous soyons laissés pour compte dans les domaines de la cybersécurité, des soins de santé, etc. C’est une course aux armements massive qui dure depuis un certain temps, mais la pression s’est accentuée récemment”, expose Adrian Joseph, responsable de l’intelligence artificielle de BT, face au comité scientifique de Commons.

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