Tesla fait un pas de plus vers la conduite entièrement autonome en livrant ses voitures avec le FSD

Tesla livre désormais ses voitures avec la version bêta de la conduite entièrement autonome (FSD) déjà installée, ce qui pourrait annoncer l’arrivée prochaine de la version stable. Le FSD est une option qui permet à la voiture de conduire toute seule.

Tesla FSD
Tesla FSD

Tesla commence à livrer ses voitures avec la version bêta de la conduite entièrement autonome (FSD) pré-installée, ce qui pourrait être un signe que le constructeur automobile accélère le déploiement de sa technologie.

Selon plusieurs rapports trouvés sur X, les acheteurs de Tesla n’ont plus besoin d’attendre de télécharger une mise à jour — au lieu de ça, la fonctionnalité est désormais disponible dès que l’achat est effectué.

Il se pourrait donc que Tesla prépare le terrain pour le déploiement de la version stable du FSD dans les prochains mois. Le PDG du groupe avait dévoilé le FSD 12, qui arrivera d’ici peu et signera la fin de la bêta, dans un étrange live sur les réseaux sociaux où il se filmait au volant de sa voiture.

Tesla FSD : un logiciel de conduite autonome prometteur, mais pas encore disponible en Europe

Le FSD (Full Self-Driving) est un logiciel de conduite entièrement autonome développé par Tesla, qui permet à la voiture de conduire toute seule dans la plupart des situations. Le FSD coûte actuellement 12 000 dollars aux États-Unis en option ou en abonnement à 199 dollars par mois (son prix varie souvent), où il est disponible en version bêta pour certains propriétaires, depuis trois ans.

Le FSD n’est pas encore disponible en France, ni dans le reste de l’Europe, en raison des réglementations plus strictes sur la conduite autonome. Le FSD doit encore s’adapter aux spécificités du réseau routier européen, comme les panneaux, les priorités ou les pistes cyclables.

Pour proposer une version stable et fiable de son FSD, Tesla devra aussi relever un certain nombre de défis techniques. Outre le respect des réglementations en vigueur, les voitures autonomes doivent être capables de gérer un large éventail de situations, notamment les conditions météorologiques extrêmes, les travaux routiers et les accidents. Rappelons que le groupe fait actuellement face à la justice américaine pour de nombreux accidents impliquant l’Autopilot.

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