[Test] Google Wifi : que vaut le routeur de Google ?

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Google WiFi

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On aime
  • L’excellente interface utilisateur
  • Le signal stable et constant
  • Le format compact et discret
  • Compatible avec les smart lights, Philips Hue et IFTTT
  • Vérification du firmware par Trusted Platform Module
On n’aime pas
  • La portée limitée de chaque unité
  • Pas de contrôle parental
  • Pas de ports USB
Verdict :

Google Wifi est à la fois facile à utiliser et plus abordable que les kits à haute portée concurrents. Le tout avec des performances solides, surtout si vous optez pour le pack qui comprend trois boitiers.

>>> Test : NetGear Orbi et Devolo GigaGate, deux solutions pour un meilleur WiFi

Quatre raisons de craquer (ou pas) pour Google Wifi

Les jours des répéteurs WiFi sont peut-être bien comptés. Avec Google Wifi (c’est ainsi que Google l’épèle), installer un système de routeurs capable de couvrir toute la maison est à la fois simple et abordable, surtout avec le kit qui comprend trois boitiers.

>>> [Test] Google Home : des débuts plus que prometteurs

En effet, vous aurez probablement besoin de plusieurs répéteurs, car chaque boitier Google Wifi a une portée assez réduite par rapport aux systèmes concurrents que nous avons testés. Vous aurez également besoin d’un smartphone (ou d’une tablette) et d’un compte Google pour configurer le système.

Face à des solutions concurrentes telles que Eero ou Luma par exemple, Google Wifi s’avère bien plus abordable. Mais si vous en avez les moyens, nous vous recommandons d’investir dans l’Orbi de Netgear qui s’avère bien plus puissant encore.

Oui, pour le design

Avec un diamètre de 104,14 mm et une hauteur de 68,58 mm, chaque satellite Google Wifi est suffisamment petit pour être posé discrètement sur une étagère ou sur le rebord d’une fenêtre. On peut même dire qu’ils sont minuscules quand on les compare à l’Orbi de Netgear qui mesure 226,06 mm. En fait, de par ses dimensions, Google Wifi est plus proche du routeur cubique de 99 mm de l’Ubiquiti AmpliFi HD.

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Comme ce dernier, chaque boitier Google Wifi est équipé d’une LED qui permet  de connaitre son statut en un clin d’oeil. Elle peut être grisée ou désactivée, illuminée d’un blanc bleuâtre quand tout va bien, ou couleur ambre lorsque la connexion Internet est coupée. En revanche, contrairement à l’AmpliFi HD, le Google Wifi est dépourvu d’écran tactile de 1,6 pouce. Impossible donc de l’utiliser comme une horloge ou comme un moniteur pour contrôler visuellement l’état du réseau. Google Wifi est vendu à l’unité ou par pack de trois. C’est une solution plus abordable que des systèmes concurrents tels que l’AmpliFi, l’Eero ou le Luma, qui sont également disponibles par pack de trois. Sans même parler des solutions de Linksys, Velop ou Netgear qui sont encore plus onéreuses avec seulement un satellite très puissant en plus de la base.

Basé sur la technologie MIMO 2×2 (ce qui signifie qu’il peut gérer simultanément deux flux de données avec un ordinateur portable qui est compatible), Google Wifi affiche un débit théorique maximum de 1,2 Gbps. Il est équipé de cinq antennes (quatre pour le Wi-Fi et une pour le Bluetooth) qui sont disposées tout autour du boitier.

Chaque module Google Wifi peut théoriquement couvrir une superficie de 139 m² ce qui est amplement suffisant pour la plupart des appartements et des petites maisons. En théorie trois modules peuvent couvrir une superficie de 418 m². Enfin il est possible de connecter jusqu’à quatre satellites, pour un total de cinq points de diffusion pour ceux parmi vous qui habitent dans un château.

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Sous chaque unité se trouve un port USB-C pour l’alimentation, ainsi que deux ports Ethernet Gigabit afin d’assurer la connexion avec la box Internet et pour connecter des périphériques. Il peut s’agir d’un disque dur réseau, d’une imprimante réseau, ou même d’un switch si vous avez besoin d’un port Ethernet supplémentaire.

Sur les modules satellites, les deux ports Ethernet permettent de connecter d’autres périphériques si votre routeur ne dispose pas de suffisamment de ports. Si vous êtes équipé d’un modem/routeur, vous devrez le configurer en mode pont et désactiver ses fonctions de routeur qui seront gérées par Google Wifi.

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En revanche, en l’absence de ports USB 2.0 il n’est pas possible de connecter une imprimante standard ou un disque dur externe. Si vous utilisez ce type d’équipement, il faudra investir dans des versions réseau (à vrai dire les routeurs de ce type qui proposent des ports USB ne les ont même pas activés).

Tous les boitiers Google Wifi sont identiques et n’importe lequel peut faire office de routeur dans une configuration de maillage réseau. Notez enfin que ce système est également compatible avec le précédent routeur de Google, l’OnHub, de sorte qu’un ou plusieurs satellites Google Wifi peuvent être ajoutés pour étendre sa portée.

Oui, pour les performances

Google Wifi peut gérer deux flux de données uniquement. C’est moins que l’Ubiquiti AmpliFi HD et que le Linksys Velop. Sans parler des trois flux simultanés du Netgear Orbi. Ce qui se vérifie dans nos tests d’autant que la technologie MU-MIMO n’est pas supportée afin de gérer plusieurs clients à la fois.

Chaque module Google Wifi est alimenté par un processeur ARM quadcore de 710 MHz avec 512 Mo de RAM et 4 Go de stockage interne en flash. Le modem Wifi est un IPQ4019 de Qualcomm.

Google affirme que le réseau créé à partir de trois modules ou plus offre un maillage tel que les signaux peuvent transiter entre les satellites sans passer par le routeur principal. Nous n’avons pas été en mesure de le vérifier lors de nos tests, mais dans tous les cas le réseau créé par Google Wifi est à la fois stable et consistant dans ses performances.

À l’aide du logiciel IxChariot nous avons mesuré un débit combiné de 464,4 Mbit/s à 1,5 mètre, puis descend à 440,1 Mbit/s à 4,5 mètres, 389,7 Mbit/s à 15 mètres et 227,2 Mbit/s à 30 mètres. Le tout avec un seul module Google Wifi. Des chiffres qui sont respectables sans être spectaculaires quand on les compare aux systèmes concurrents.

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Cependant, à partir de 45 mètres, un seul Google Wifi plafonne à 33,8 Mbit/s, soit une baisse de 93% par rapport au débit à 1,5 mètre. De toutes les solutions que nous avons testées c’est la seule qui affiche une telle chute de performances au-delà des 30 mètres. À titre de comparaison, les Amplifi HD, Eero, Orbi et Velop affichaient des débits compris entre 229 et 288 Mbit/s à 5 mètres, soit bien plus que Google Wifi à 30 mètres. Encore une fois, si vous optez pour la solution de Google, vous devrez acquérir plusieurs satellites.

Le signal de Google Wifi était peu perturbé par des murs sur lesquels se trouvaient des étagères en métal, ou par des plafonds épais. Sur ce point l’Eero est le seul à faire encore mieux. En plaçant des satellites Google Wifi tous les 15 mètres ce dernier reprend l’ascendant, principalement parce que ce dernier émet un signal si puissant qu’il génère des interférences entre ses satellites.

Le Wifi revient à la charge lorsque ses satellites sont répartis dans plusieurs pièces sur deux étages. Avec le routeur placé à neuf mètres d’un satellite installé derrière un mur, nous avons relevé un débit de 189,9 Mbit/s sur notre ordinateur installé à l’étage supérieur. Soit quatre fois mieux que le débit offert par un seul module, et bien plus encore que l’Eero. Cependant, le Velop et l’Orbi écrasent littéralement le Wifi (et l’Eero) dans ces tests 3D. Ces systèmes disposent de la technologie MU-MIMO, de signaux beaucoup plus forts, et d’une troisième bande de fréquence entre les satellites qui est inaccessible par les périphériques clients. Ils ne jouent clairement pas dans la même cour.

Dans une maison ancienne de banlieue avec beaucoup de murs épais, une seule unité Google Wifi qui fait office de routeur affiche une portée allant jusqu’à 32 mètres. À titre de comparaison, l’Eero n’a pas dépassé les 20 mètres. Le réseau Google Wifi a facilement couvert la maison de 914 m2 répartis sur trois étages.

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Nous avons d’abord configuré un des boitiers en tant que routeur au milieu de la pièce principale de la maison. Les deux autres satellites venaient étendre le réseau en étant placés au sous-sol et au deuxième étage, directement au-dessus et au-dessous du routeur. Ensuite, nous avons fait l’inverse en plaçant le routeur au sous-sol et les satellites au rez-de-chaussée et à l’étage.

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Dans tous les cas le réseau a fourni un débit compris entre 60 et 95 Mbit/s sur potentiellement 100 Mbit/s, tel que mesuré par speedtest.net.

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Google Wifi a également survécu à notre test de saturation informel, dans lequel nous avons lancé des vidéos sur un iPad Pro et une tablette Microsoft Surface Pro 3, pendant qu’un MacBook Air diffusait une radio internet et qu’une Samsung Galaxy Tab Pro S transférait des données vers un disque dur réseau. La qualité audio était au rendez-vous tandis que la vidéo était fluide et sans perte d’image.

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Oui, pour la configuration ultra simple

Dans un monde où chaque nouveau kit routeur/satellite tente de simplifier davantage le processus d’installation, Google Wifi mène la danse. Le système ne nécessite aucune connaissance des réseaux, d’Internet ou de l’informatique. Toutefois, vous aurez besoin d’un compte Google.

Après avoir branché le module Google Wifi, que nous avons décidé d’utiliser comme routeur sur une prise électrique, et l’avoir connecté à une box, il est nécessaire d’installer l’application idoine sur un smartphone ou une tablette. Celle-ci est disponible pour les terminaux équipés d’iOS 8 ou d’Android 4 au minimum. En revanche, comme pour tous les systèmes concurrents (à l’exception notable d’Orbi de Netgear), il n’est pas possible de configurer les périphériques à partir d’un PC, d’un Mac ou d’une interface quelconque en ligne.

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L’installation est un jeu d’enfant en saisissant le code imprimé sous le périphérique Google Wifi ou en prenant son code QR en photo pour connecter le smartphone ou la tablette en Bluetooth. Reste ensuite à ouvrir une session en utilisant un compte Google. L’application va alors détecter le périphérique et vous demander de sélectionner l’emplacement.

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Le processus se conclut en créant un nom de réseau et un code d’accès. Après avoir redémarré, le réseau a immédiatement fonctionné. L’ajout de satellites pour créer un maillage ne demande pas plus de cinq minutes chacun. À la fin du processus, l’application affiche un résumé des paramètres et effectue un test réseau. En tout et pour tout, cette procédure d’installation a été réalisée en 15 minutes seulement.

Oui, pour la sécurité

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Comme tout système récent, Google Wifi prend en charge le cryptage WPA2. En revanche, il ne fonctionnera pas avec des périphériques WEP plus anciens et dont la sécurité est moindre. Si vous avez encore des périphériques Wi-Fi qui datent d’avant 2002, vous devrez peut-être les connecter en Ethernet.

Chaque unité Google Wifi dispose d’un module Infineon Trusted Platform (TPM) intégré. Celui-ci limite les risques de piratage en créant un lien chiffré avec les serveurs de Google pour les téléchargements de mises à jour du firmware. Google Wifi se met automatiquement à jour, chose que plusieurs systèmes concurrents proposent également désormais.

En revanche Google Wifi est dépourvu de contrôle parental. Seule fonctionnalité disponible, la mise en pause de la connexion Internet de dispositifs spécifiques, ou pour tous les appareils de la maison, au moment d’aller dîner ou pour une réunion familiale par exemple. Impossible de créer une liste noire de sites Internet ou de définir des plages horaires de connexion.

De plus Google Wifi ne permet pas non plus de filtrer les sites Web malveillants connus, chose que la box Bitdefender sait faire, tout comme les prochains routeurs Norton Core et F-Secure Sense.

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