De nouvelles solutions pour contrer l’impact des longs vols spatiaux sur le corps

Les scientifiques comprennent mieux l’impact des vols spatiaux de longue durée sur le liquide céphalo-rachidien et les espaces périvasculaires chez les astronautes et les cosmonautes.

Une nouvelle étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, affirme que des mois dans l’espace peuvent déclencher un gonflement du cerveau. Une des conséquences de ce gonflement serait des problèmes de vue.

Les longs vols spatiaux ont un impact sur le corps - Crédits : Pixabay
Les longs vols spatiaux ont un impact sur le corps – Crédits : Pixabay

« C’est l’une des plus grandes études sur les données spatiales et certainement l’une des très rares études avec des données de la NASA, de l’ESA et de Roscosmos », d’après le co-auteur de l’étude, Floris Wuyts, physicien médical à l’Université d’Anvers en Belgique .

Le syndrome neuro-oculaire associé aux vols spatiaux

Les chercheurs se sont basés sur une analyse des IRM des astronautes et des cosmonautes avant et après s’être aventurés dans l’espace. Les données utilisées sont issues « de près de 10 % de toutes les personnes qui sont allées dans l’espace ». l’équipe de scientifiques a relevé des différences importantes entre les deux groupes d’étude.

L’étude s’est intéressée tout particulièrement à une atteinte de la vue, appelée syndrome neuro-oculaire associé aux vols spatiaux ou SANS. Elle touche environ 40 à 60 % des astronautes de la NASA en mission de longue durée à bord de la Station spatiale internationale. Le SANS s’est avéré être associé au volume des espaces remplis de liquide qui entourent les vaisseaux sanguins dans le cerveau. Ce syndrome peut amener les astronautes à avoir une vision floue et des nausées.

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Des solutions sont déjà à l’étude

Cette étude a relevé que les cosmonautes russes ont moins souffert que les astronautes de la NASA. Cela qui suggère que certaines contre-mesures contre la microgravité pourraient s’avérer plus efficaces que d’autres. Par exemple, les cosmonautes russes subissent des séances de pression négative sur le bas du corps commençant deux semaines avant l’atterrissage, ce que la NASA et l’ESA ne font pas. Dans cette préparation, les futurs voyageurs sont placés dans un réservoir cylindrique en métal hermétique qui est scellé autour du bassin, et une pompe à vide réduit alors la pression de l’air autour des jambes.

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Grace à cette recherche les scientifiques ont pu définir de nouvelles pistes d’études pour contrecarrer les effets d’une présence dans l’espace en long terme. À chacune de ces progressions scientifique, nous nous rapprochons d’une mission habitée sur mars.

Source : PNAS

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