Espace : le directeur de la NASA craint que la Chine ne “vole” l’eau disponible sur la Lune

Voilà une déclaration pour le moins insolite. Dans le cadre du programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune, le patron de la NASA ne veut pas que la Chine s’approprie l’eau présente sur place…

Lune © Unsplash

L’ambitieux programme lunaire Artemis de la NASA vise à établir une présence durable d’astronautes sur la Lune d’ici 2030. Mais, tandis que le Starship d’Elon Musk devrait être utilisé pour cette mission, la Chine se lance également dans l’aventure. L’empire du milieu veut d’ailleurs s’associer avec la Russie afin d’y construire une base. Mais, afin d’établir une présence durable, les agences spatiales vont devoir viser l’un des pôles de notre satellite naturel. En effet, ces lieux regorgent d’eau glacée.

Alors qu’il était interrogé sur la course naissante entre les États-Unis et la Chine vers la Lune, Bill Nelson, actuel directeur de la NASA, déclare : “Je pense que les États-Unis seront les premiers à aller sur la Lune […] Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’eux et nous allons atterrir au pôle Sud, où nous pensons qu’il y a de l’eau.”

Espace : personne n’a le droit de revendiquer une propriété sur la Lune, et pourtant…

Et, selon lui, la précieuse ressource ne devrait pas être partagée avec la Chine. Pourtant, il est important de noter que, dans l’espace, aucune loi n’accorde de droit de propriété quant aux ressources s’y trouvant. Cependant, le responsable précise : “L’eau est importante parce qu’elle est composée d’oxygène et d’hydrogène, de l’oxygène pour respirer et de l’hydrogène pour alimenter les fusées. Nous voulons préserver ces réserves potentielles pour la communauté internationale et empêcher la Chine de venir dire que l’eau lui appartient, comme elle l’a fait avec les îles Spratleys.”

Bill Nelson s’appuie ici sur les accords d’Artemis, un contrat international de paix et de coopération entre les États-nations de l’espace. À l’heure actuelle, plus de vingt pays ont signé ce traité juridiquement non contraignant. Toutefois, la Chine n’a pas souhaité faire partie de ce projet.

Le patron de la NASA ajoute : “Il s’agit de principes de bon sens, tels que l’utilisation pacifique de l’espace, la coopération pour s’entraider en cas de danger… Il exclut également que quelqu’un puisse atteindre la Lune et revendiquer un territoire, empêchant ainsi les autres d’y accéder“.

Source : futurism

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