Fiscalité des locations saisonnières, ce qui va changer à partir de 2026

L’année 2026 marquera donc un tournant pour les propriétaires qui louent leurs biens sur les plateformes de location saisonnière.

Location saisonnière
Crédit : Freepik
Locations Airbnb et Abritel, un grand changement fiscal prévu pour 2026

Fin septembre, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a envoyé un e-mail très important à des milliers de contribuables. Ce message s’adresse à tous les propriétaires qui louent leurs logements sur des plateformes comme Abritel et Airbnb.

Jusqu’à présent, le fonctionnement fiscal de ces locations était simple, mais les règles vont changer à partir de 2026. Ces nouvelles mesures apporteront à la fois des avantages et des contraintes.

Un passage au régime réel

Jusqu’à maintenant, la plupart des hôtes relevaient du régime fiscal appelé « micro-BIC ». Ce dispositif concerne les propriétaires qui gagnent moins de 77 000 euros par an grâce à la location de leurs logements. Il est très simple à appliquer, car il repose uniquement sur une déclaration de revenus, sans obligation de fournir des justificatifs.

Mais dès 2026, la situation évolue. Les propriétaires qui perçoivent plus de 15 000 euros par an de revenus locatifs basculeront automatiquement vers le régime réel. Ce changement implique une gestion beaucoup plus stricte. Il faudra désormais conserver toutes les factures liées à l’activité (travaux, entretien, assurance, taxe foncière, frais de notaire, etc.) Les propriétaires devront aussi remplir et déposer une liasse fiscale au printemps 2026, une tâche souvent perçue comme complexe et chronophage.

Certes, ce régime permet de déduire certaines charges et d’alléger ainsi le montant imposable, mais cela demande une organisation rigoureuse. Pour beaucoup de particuliers, surtout ceux qui redoutent la paperasse, cette nouvelle exigence risque d’être difficile à gérer sans l’aide d’un comptable.

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D’autres nouveautés du côté d’Airbnb

En parallèle, Airbnb a également apporté des changements à sa politique. Depuis le 1er octobre, la plateforme a assoupli ses conditions d’annulation. Les règles strictes qui s’appliquaient auparavant aux réservations ont été supprimées. Il n’existe plus que trois options : flexible, modéré et ferme. Cette évolution fait suite aux nombreuses plaintes d’utilisateurs qui trouvaient les conditions de remboursement trop rigides.

Désormais, un voyageur qui annule au moins quatorze jours avant la date d’arrivée obtient un remboursement intégral. Les propriétaires avaient jusqu’au 1er octobre pour conserver leurs anciennes conditions, sinon celles-ci ont été automatiquement modifiées par Airbnb.

Source : Comment Ca Marche