Test Samsung Galaxy A34 5G : un smartphone efficace et endurant, à un prix raisonnable

Quelques semaines après les nouveaux smartphones haut de gamme de la série Galaxy S, Samsung renouvèle maintenant son offre de milieu de gamme, avec ses nouveaux Galaxy A.

Outre le Galaxy A34 qui est l’objet de ce test, trois autres modèles sont disponibles, les Galaxy A14, Galaxy A14 5G et Galaxy A54. Nous les avons présentés en détails lors de leur annonce officielle.

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Les principales caractéristiques

Outre le fait qu’il arbore un design plus moderne, le Galaxy A34 diffère du Galaxy A33 de l’année dernière par son écran, plus grand (6,6 pouces contre 6,4 pouces) et plus fluide (120 Hz contre 90 Hz). D’autre part, le processeur Samsung Exynos 1280 du Galaxy A33 laisse la place à un modèle Mediatek. Les autres caractéristiques techniques du Galaxy A34 correspondent bien à son positionnement marketing de smartphone de milieu de gamme à moins de 400 €.

• Processeur : Mediatek Dimensity 1080.
• Compatibilité 5 G : Oui
• Ecran : 6,6 pouces OLED, 120 Hz, Full HD+.
• Mémoire : 6 / 8 Go (et microSD).
• Stockage : 128 / 256 Go.
• Dimensions / poids : 16,1 x 7,8 x 0,8 cm / 199 g.
• Capteurs photos : 48 mégapixels, grand angle 8 mégapixels, macro 5 mégapixels. Selfie 13 mégapixels.
• Batterie : 5000 mAh.
• Recharge filaire : 25 W.
• Etanchéité : IP67.

Quel prix ?

Malgré son équipement complet, le Samsung Galaxy A34 n’est proposé qu’à 399 €, avec 6 Go de mémoire vive et 128 Go d’espace de stockage. Et si on désire une capacité de stockage deux fois plus élevée, un autre modèle est proposé à 469 €. En plus de ses 256 Go d’espace de stockage, ce dernier est équipé de 8 Go de mémoire vive.

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On note qu’un concurrent du Samsung Galaxy A34 qui vient tout juste d’être lancé par le chinois Xiaomi : le Redmi Note 12 Pro, qui est vendu au même prix, soit 399 €, lui aussi avec 6 Go de mémoire et 128 Go de stockage.

Techniquement, il s’agit d’une copie presque conforme du Galaxy A34 :

• Même écran (6,67 pouces Full HD+ en 120 Hz)
• Même processeur Mediatek Dimensity 1080
• Capteurs photos quasiment identiques : capteur principal de 50 mégapixels, grand angle de 8 mégapixels, capteur macro de 2 mégapixels et capteur frontal de 16 mégapixels.
• Batterie de même capacité, mais supportant une charge rapide en 67 W.

Le Galaxy A34 possède toutefois deux avantages sur le Xiaomi Redmi Note 12 Pro. Tout d’abord, il présente une étanchéité totale (certification IP67) contre IP53 seulement (résistance aux éclaboussures) pour le Xiaomi. Ensuite, il embarque un lecteur de cartes mémoire microSD, toujours pratique si on besoin d’étendre la capacité de stockage.

Autre différence, le lecteur d’empreintes digitales du Galaxy A34 est situé sous sa dalle OLED alors que celui du Redmi Note 12 Pro est intégré au bouton de démarrage, sur la tranche du smartphone.

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Le design

En raison de son plus grand écran, les dimensions du Galaxy A34 sont très légèrement supérieures à celles du Galaxy A54 (15,8 x 7,7 x 0,8 cm) et du Galaxy A33 (16 x 7,4 x 0,8 cm). La différence n’est toutefois pas choquante puisqu’il mesure 16,1 x 7,8 x 0,8 cm, pour un poids de 200 grammes.

La première chose qui saute aux yeux, c’est son nouveau design. En effet, si l’ouverture qui abrite le capteur frontal du Galaxy A34, située dans l’écran, est la même que celle de son prédécesseur, Samsung a décidé d’unifier le dos de ses smartphones. Ainsi, après l’uniformisation du look des Galaxy S, c’est au tour des Galaxy A d’éliminer le bloc qui regroupait auparavant les capteurs photos. Et force est de constater que le résultat séduit par sa sobriété.

En revanche, ce nouveau look “à la Galaxy S” ne va pas jusqu’à exploiter un dos en verre, comme celui des smartphones haut de gamme du constructeur. En effet, le dos du Galaxy 34 est réalisé en plastique mat (alors que Samsung a doté son “grand petit frère”, le Galaxy A54, d’un dos en verre, plus brillant !), avec un cerclage en plastique également. D’autre part, l’écran est protégé des rayures par le revêtement Corning Gorilla Glass 5 (pas de changement donc depuis le Galaxy A33 !), alors que les Galaxy S bénéficient du verre le plus résistant de Corning, le Gorilla Glass Victus.

Rappelons que le Galaxy A34 est disponible en quatre coloris : graphite (noir), lavande (violet), argenté et lime (vert jaune).

Fait rare pour un smartphone proposé à moins de 400 euros, le Samsung Galaxy A34 est certifié IP67 (le Galaxy A33 l’était déjà !). Il est donc totalement étanche à l’eau et à la poussière, ce qui permet de l’utiliser sans crainte sous la pluie, sous la douche, dans une baignoire ou au bord d’une piscine. En effet, il ne devrait pas cesser de fonctionner s’il devait être immergé accidentellement (pour peu que cela ne dure pas trop longtemps !). Signalons que le Pixel 6a de Google, lancé en milieu d’année dernière, est également étanche (IP67). Actuellement proposé à seulement à 349 €, voire même 312 € sur Amazon, il s’agit toutefois d’un smartphone radicalement différent, en raison de son format de 6,1 pouces seulement.

Pour le reste, le Galaxy A34 est bien sur doté d’un capteur d’empreintes digitales. Ce dernier est placé sous la dalle OLED. On a également la possibilité de déverrouiller l’accès au smartphone grâce à la fonction de reconnaissance du visage de l’utilisateur.

Et, ce n’est pas une surprise sur un smartphone Samsung, la prise casque est absente. En lot de consolation, on bénéficie de deux haut-parleurs, qui restituent donc le son en stéréo. Bon point, la qualité audio est au rendez-vous, même si le haut-parleur situé près du port USB C est (comme toujours) prépondérant. La puissance de l’ensemble s’avère des plus correctes, ce qui est appréciable lorsqu’on désire jouer ou écouter de la musique sans casque.

Enfin, le Samsung Galaxy A34 peut accueillir deux cartes SIM. Et un des deux emplacements peut également être utilisé pour recevoir une carte microSD, toujours pratique pour étendre la capacité de stockage.

Ecran et qualité d’affichage

A l’instar de son prédécesseur, la Galaxy A34 est équipé d’un écran Amoled, qui supporte une définition Full HD+, soit 2340 x 1080 pixels. Toutefois, les similitudes s’arrêtent la !

En effet, Samsung a jugé bon de doter son nouveau smartphone d’un plus grand écran. Sa diagonale passe donc de 6,4 pouces pour le Galaxy A33 à 6,6 pouces (comme le Galaxy S23+ d’ailleurs). Rappelons également le nouveau Galaxy A54 intègre un écran de 6,4 pouces, alors que celui du récent Galaxy S23 ne mesure que 6,1 pouces.

De plus, le constructeur a poussé la fréquence d’affichage maximale à 120 Hz , alors que le modèle de l’année dernière était limité à 90 Hz. Bien sur, on peut à tout moment basculer en mode 60 Hz bien sur, pour limiter la consommation électrique et ainsi maximiser l’autonomie, par exemple lorsqu’on regarde une vidéo ou qu’on écoute de la musique. Certains pourront toutefois regretter l’absence de mode Adaptatif, dans lequel c’est le système qui ajusterait automatiquement la fréquence selon l’application utilisée…

Pour ce qui est des performances de l’affichage, Samsung annonce une luminosité maximale de 1000 nits. Nous avons donc vérifié cela à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus.

En pratique, lorsqu’on se trouve dans le mode d’affichage Couleurs naturelles, la luminosité maximale mesurée n’est “que” de 482 nits. Ce résultat place le Galaxy A34 légèrement sous la moyenne (qui s’établit aux environs de 500 nits), ce qui est assez satisfaisant.

Pour le reste, la température moyenne des couleurs est de 6668 K, ce qui traduit un affichage plutôt neutre, car très proche de la valeur 6500 K. Enfin, la fidélité des couleurs s’avère excellente, puisque le Delta E moyen a été mesuré à seulement 2 (et toute valeur inférieure à 3 est considérée comme très bonne).

Si on bascule l’affichage en mode Vif, la luminosité maximale grimpe à 616 nits, ce qui – pour le coup – est bien au dessus de la moyenne ! La température moyenne des couleurs passe pour sa part à 7000 K (on remarque effectivement que l’affichage devient un peu moins chaud, avec un blanc qui tire très légèrement sur le bleuâtre), alors que le Delta E moyen atteint 4,2 (on voit nettement que les couleurs affichées sont un peu plus vives).

Si ce dernier résultat n’est pas très satisfaisant, ce n’est toutefois pas un critère très important sur un smartphone, sauf si on tient vraiment à ce que les photos soient affichées avec des couleurs très fidèles à celles codées dans le fichiers jpeg !

On remarque donc que la luminosité maximale est du même ordre que celle observée sur les Galaxy S23 et Galaxy S23+. La différence réside dans le fait que ces derniers disposent de la fonction Luminosité Supplémentaire, qui rend l’affichage beaucoup plus lumineux afin d’améliorer la lisibilité lorsque la luminosité ambiante est intense, en extérieur et plein soleil par soleil par exemple. Dans ce mode, la luminosité maximale atteint plus de 700 nits (en mode couleurs Naturelles), voire (un tout petit peu moins de )1000 nits en mode Vif !

Dans le cas du Galaxy A34, la promesse d’un affichage en 1000 nits sur le Galaxy A34 est donc très présomptueuse de la part du constructeur Coréen…

Les performances

Le Samsung Galaxy A34 est équipé d’un processeur Mediatek Dimensity 1080. Ce dernier intègre 8 cœurs. Les deux premiers fonctionnent à une fréquence maximale de 2,6 GHz, alors que les 6 autres peuvent atteindre 2.0 GHz. Les opérations graphiques, quant à elles, sont gérées par la puce Mali G68.

Bien sur, les performances de cette puce sont largement inférieures à celles du Snapdragon 8 Gen 2 qui équipe les derniers Galaxy S, du Snapdragon 8+ Gen 1 que nous avons rencontré dans le Xiaomi 12T Pro, ou même du Google Tensor G2 présent dans le Google Pixel 7 que nous avons testé il y a quelques mois. C’est en revanche le même Dimensity 1080 que l’on retrouve dans les tous récents Xiaomi Redmi Note 12 Pro et Redmi Note 12 Pro+.

En revanche, dans le Galaxy A54 figure une puce Samsung Exynos 1380, qui intègre 4 cœurs cadencés à 2,4 GHz et 4 autres fonctionnant à 2,0 GHz. En pratique, la puce Exynos se révèle un peu plus véloce que le Dimensity 1080, sans – bien sur – arriver au niveau des trois autres processeurs cités ci-dessus. En effet, elle a réalisé des scores de 1004 (mono coeur) et 2876 (multi coeurs) sous Geekbench, et obtenu des indices de 808 et 2828 avec les tests Wild Life et Wild Life Extreme de l’application 3D Mark.

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Lors de nos tests, nous avons pu constater que la puce du A34 est nettement suffisante lorsqu’il s’agit de naviguer dans les menu d’Android 13 et de jongler entre différentes applications. Dans tous les cas, le smartphone réagit au quart de tour.

De même, en ce qui concerne les performances en 3D, le Galaxy A34 procure entière satisfaction lorsqu’il s’agit de jouer à certains jeux, comme Fortnite. En effet, avec ce dernier, on bénéficie d’animations très fluides, comportant entre 40 et 60 images par seconde la plupart du temps, alors que la qualité graphique Elevée procure des images détaillées.

La qualité photo

Le Samsung Galaxy A34 embarque trois capteurs :

• Le capteur principal de 48 mégapixels (avec stabilisation optique, aka OIS), capable de réaliser des vidéos en 4K (mais seulement 30 images par seconde). Il est associé à un objectif grand angle dont la focale est de 26 mm.
• Un capteur de 8 mégapixels, associé à un objectif ultra grand angle.
• Un capteur de 5 mégapixels associé à un capteur macro.
• Un capteur frontal de 13 mégapixels, associé à un objectif grand angle.

Rappelons que les Galaxy S23 et S23+ se différencient de cette configuration par un objectif grand angle associé à un capteur plus précis (12 mégapixels) et un téléobjectif doté d’un zoom optique 3x (à la place de l’objectif macro).

De jour, le capteur principal procure satisfaction. Par défaut, il réalise des photos en 12 mégapixels (4000 x 3000 pixels). Il faut se rendre dans les paramètres qui apparaissent à gauche de l’écran pour sélectionner le mode 48 mégapixels (8000 x 6000 pixels).

En règle générale, la précision des images est au rendez-vous, avec des couleurs vives, mais pas trop. De plus, la probabilité d’obtenir des photos floues est réduite au maximum grâce à l’intégration d’un système de stabilisation optique du capteur.

Si on désire se rapprocher quelque peu du sujet visé, on peut utiliser un zoom numérique. Dans ce cas, on constate que la qualité des photos réalisées à l’aide du zoom 2x s’avère très satisfaisante. Et avec un facteur de grossissement de 4x, les clichés sont encore pas mal du tout ! Bien sur, si on pousse le zoom numérique dans ses derniers retranchements, c’est-à-dire en mode 10x, les résultats sont nettement moins bons, car la perte de détail est alors significative. Les photos demeurent toutefois encore exploitables, si on désire par exemple les partager avec ses amis, qui les regarderont sur l’écran de leur smartphone.

On remarque aussi que l’utilisation du zoom numérique entraîne souvent une modifications des couleurs de la scène, qui s’éclaircissent, ce qui donne un aspect délavé à l’ensemble de la photo.

Les clichés capturés par l’objectif grand angle s’avèrent eux aussi de qualité satisfaisante, même si la précision n’est pas extraordinaire, en raison de la définition de son capteur. En revanche, les couleurs correspondent à celles des images générées par le capteur principal.

De nuit, les résultats sont globalement moins enthousiasmants. Ainsi, on constate que l’objectif grand angle n’est pas à la hauteur, la plupart du temps. En effet, ses clichés apparaissent très lissés, limite flous.

D’autre part, si les photos réalisées avec le zoom numérique 2x sont encore exploitables, même si on constate déjà une nette perte de précision, il ne faut pas aller plus loin. En effet, dès le zoom 4x, la qualité baisse très sensiblement, avec le risque de voir apparaitre du bruit numérique si les sources lumineuses à proximité sont peu nombreuses.

Heureusement, les photos réalisées par le capteur principal demeurent des plus correctes, grâce à un temps d’exposition de quelques secondes, qui permet au Galaxy A34 de capter un maximum de lumière.

Le capteur associé à l’objectif macro quant à lui, génère des photos d’assez bonne qualité, si la luminosité ambiante est suffisante. Mais son intérêt demeure discutable, sauf on on se passionne pour les gros plans de plantes, d’animaux ou de petits objets.

Enfin, l’objectif frontal génère des photos au format 4:3 en 9 mégapixels. Celles-ci sont de bonne qualité, avec ou sans le mode Portrait, qui applique un effet Bokeh (floutage de l’arrière plan), dont on peut modifier l’intensité.

On note également que le résultat est assez étonnant si on se trouve dans un pièce presque totalement plongée dans le noir. D’autre part, le constructeur propose un mode Amusant, qui applique des filtres issus de Snapchat…

Quelle autonomie ?

A l’instar des trois autres nouveaux représentants de la gamme Galaxy A, le Galaxy A34 embarque une grosse batterie, de 5000 mAh. Le constructeur insiste sur sa volonté d’offrir un smartphone pouvant fonctionner deux jours sans être rechargé. Nous avons bien sur vérifié cette affirmation, après avoir réglé la luminosité de l’affichage à 200 nits.

Et le premier résultat est très positif. En effet, si on se place dans le mode Fluidité standard (60 Hz), le test d’autonomie Modern Office de l’application PC Mark a fonctionné pendant pas moins de 16 heures ! Cet excellent résultat est du même ordre que celui que nous avons obtenu lors de notre test du Galaxy S23+.

Donc si on utilise le Galaxy A34 pour des tâches basiques (Web, mails, photos, etc.), la promesse de Samsung peut être tenue. En revanche, ça ne devrait pas être le cas – bien sur – si on abuse des jeux et/ou du GPS, gros consommateurs d’énergie.

Si on bascule en mode Fluidité élevée (120 Hz), l’autonomie est fatalement inférieure. Elle reste toutefois très satisfaisante, puisque le smartphone est resté en fonctionnement 13 heures.

Bon point, le constat est le même si on désire regarder des vidéos en streaming. Lors de notre test d’autonomie, la lecture d’un film de 2 heures en Wi-Fi depuis Netflix n’a fait baisser le niveau de la batterie que de 12 %. L’autonomie totale peut donc être estimée à 16 heures et 40 minutes. Encore une fois, ce résultat est très bon, même s’il reste très inférieure – par exemple – à l’autonomie en streaming vidéo que nous avons vérifiée il y a quelques mois sur le Google Pixel 7 (28 heures et 34 minutes).

Lorsqu’il est question de recharger la batterie, les choix de Samsung sont moins satisfaisants. Outre le fait que le constructeur ne fournisse plus d’adaptateur secteur avec ses smartphones, la recharge filaire “rapide” ne s’effectue qu’en 25 W. C’est bien peu, alors que de nombreux smartphones sont livrés avec un chargeur de 65 W, et que certains constructeurs – comme Xiaomi – fournissent un adaptateur surpuissant, de 120 W par exemple avec son Redmi Note 12 Po+.

Enfin, contrairement aux Galaxy S, la recharge sans fil n’est pas supportée, ce qui est tout à fait normal pour un smartphone vendu moins de 400 euros…

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