Cette bactérie qui dévore le polyuréthane pourrait lutter contre la pollution au plastique

Des scientifiques ont découvert une bactérie qui se nourrit de polyuréthane. Cette découverte pourrait aider à se débarrasser de ce plastique particulièrement difficile à recycler qui finit souvent en décharge.

Image 1 : Cette bactérie qui dévore le polyuréthane pourrait lutter contre la pollution au plastique
Crédits : Prylarer via Pixabay

Si officiellement le polyuréthane (PU) est recyclable et mérite à ce titre d’être trié, pourquoi pas avec une poubelle intelligente, en réalité, les moyens nécessaires pour le faire sont si énergivores en temps et en énergie que ce type de plastique, pourtant commun, finit en très large majorité dans des décharges. Cette découverte constitue un espoir pour améliorer la situation.

Une bactérie permet la biodégradation du polyuréthane

Une équipe allemande vient de faire la découverte d’une bactérie du sol capable de dégrader le polyuréthane rendant envisageable sa décomposition, un énorme espoir pour se débarrasser de ce matériau. En effet, le polyuréthane est très commun dans notre vie quotidienne, présent dans les colles, les peintures, les mousses, les élastomères. Mais, si chaque année 3,5 millions de tonnes sont produites en Europe, leur recyclage est si complexe, qu’il est virtuellement inexistant.

Image 2 : Cette bactérie qui dévore le polyuréthane pourrait lutter contre la pollution au plastique

Kitchen move – poubelle à pédale inox de tri sélectif 12L/24L

En cherchant une solution biologie à la dégradation du polyuréthane, les scientifiques ont découvert qu’une bactérie commune Pseudomonas sp. TDA1 est capable de se nourrir de deux composés chimiques du polyuréthane. Ainsi, grâce aux enzymes qu’elle produit, en transformant les liaisons chimiques de ce polymère en carbone, en azote et en énergie pour s’en nourrir, ce microorganisme rend ce plastique biodégradable. Un autre type d’enzyme avait été découverte en 2018 au Japon s’attaquant elle aussi au plastique.

Si cette découverte est prometteuse, il faudra de nombreuses années de recherche pour comprendre le fonctionnement des enzymes et éventuellement les modifier génétiquement pour débarrasser le monde de ces plastiques non recyclés. D’autres études sont en cours au sein du même programme européen pour étudier la dégradation du Polytéréphtalate d’éthylène (PET), utilisé pour fabriquer les bouteilles d’eau par exemple, grâce à la bactérie Pseudomonas putida. En attendant, d’autres entreprises tentent le tout recyclable, comme SEGA avec ses jeux pour PC.

Source : Phys

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