Dans le cadre des JO 2024, les gendarmes ont reçu un faux mail de phishing. 5000 l’ont ouvert et 500 ont cliqué sur le lien contenu dedans, ce qui représente 10% des militaires qui se font faits avoir. On peut parler d’un échec de l’exercice en termes de ratio.
- 9000 gendarmes ont reçu un faux mail de phishing, 5000 l’ont ouvert et 500 ont cliqué sur le lien
- Cela représente donc 10% des personnes qui ont ouvert le mail, on peut parler d’un échec
- Le lien contenu dans le mail donne des conseils aux militaires pour ne plus se faire avoir
La sécurité est à son maximum dans le cadre des Jeux olympiques d’été 2024 qui se dérouleront à Paris à partir du 26 juillet. En plus de la protection assurée sur place, les autorités doivent gérer les attaques informatiques. Selon une information du Parisien, la gendarmerie est loin d’être efficace puisque 10% des militaires se sont fait avoir par une campagne de phishing – heureusement, il s’agissait d’un test.
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500 gendarmes sur 9000 se font avoir, une véritable catastrophe
Les cyberattaques ne s’arrêtent pas en France. Il y a une semaine, ce sont 800 sites qui ont été mis hors-services lors d’une attaque d’assaillants pro-russes. Mais quelque temps avant, des mutuelles étaient touchées par une fuite de données même si l’identité des pirates n’est pas connue. Bref, l’Hexagone est en alerte maximum face aux risques de cyberattaques.
Les résultats du dernier test lancé par les autorités font alors froid dans le dos. En tout, 9000 gendarmes en Île-de-France ont reçu un mail qui, en substance, leur explique qu’ils pourront récupérer des places pour les Jeux olympiques de Paris. Comment les obtenir ? Il suffit de cliquer sur le lien contenu dans le message.
Si 5000 gendarmes ont ouvert le mail, ce qui n’est pas grave en soi, 500 parmi eux ont cliqué sur le lien, sans réfléchir ou se méfier de cette promesse de places gratuites. Bien évidemment, des indices étaient placés pour montrer le caractère frauduleux du message : adresse web suspecte, fautes d’orthographe, erreur à propos du post de la personne signataire, etc.
Derrière le lien se cachait une page les informant qu’ils se sont faits avoir et plusieurs conseils pour l’éviter à l’avenir. Dans le meilleur des mondes, aucun gendarme n’aurait dû cliquer sur le lien, il s’agit d’une compétence de base. La simple promesse de places gratuites pour les jeux a suffit à en faire plier un bon nombre. Effrayant, il faut le dire.
L’Europe se dote d’un “bouclier cyber” pour lutter contre les attaques
Comme expliqué précédemment, la guerre se fait désormais sur le terrain des nouvelles technologies. Les cyberattaques tendent à se multiplier ces prochaines années, menées par des gouvernements ennemis comme l’Iran, la Russie ou la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux. Dans un but de réponse adaptée, le Parlement européen a annoncé son “bouclier cyber” qui va permettre de mieux gérer ces futures attaques informatiques. Son budget est estimé à 1 milliard d’euros.
En tant que pays membre de l’Union européenne, la France profitera donc de ce “bouclier cyber” dans le but de se protéger contre les attaques de grande ampleur.
Source : Le Parisien